Les regroupements Esséniens.

gifs étoilesS. P. : Avez-vous des écrits originaux quant à ces soins, notamment sur ce qui vous a été transmis à partir de l’été 1984 en France  ?


D. M. : Oui, bien sûr… des textes manuscrits de ma main et des bandes magnétiques enregistrées « en direct » à l’époque. Ce sont avant tout pour moi des documents qui parlent à mon cœur. Je suis simplement heureux d’avoir été la langue et la main par lesquelles beaucoup de choses ont pu être exprimées. D’autres informations m’ont été communiquées depuis… Peut-être que leur divulgation s’imposera un jour.

Il faut bien comprendre que ma position n’est pas celle de quelqu’un qui dirait : « Regardez, ceci m’appartient ». Après plus de vingt années de discrétion dans ce domaine, j’éprouve seulement le besoin logique et naturel d’affirmer ici ma paternité.  Un  père qui comprend le sens de la vie ne dit pas : « Untel est mon enfant, il m’appartient ». Il affirme plutôt : « Je suis le père de untel, je le resterai inévitablement toujours mais mon enfant n’est pas ma possession. Je veille sur lui tandis qu’il vit sa vie. »  

Mon attitude est exactement celle là… Un enseignement est toujours amené à évoluer, à se développer, à se ramifier selon des sensibilités diverses. Vouloir le codifier à l’extrême ou se l’approprier avec une sorte de « copyright » serait une erreur fondamentale. Il n’empêche que sa source a légitimement le droit d’énoncer sa paternité sans que qui que ce soit puisse en être indisposé. 

S. P. : Votre lectorat vient d’apprendre que vous souhaitiez prochainement seconder votre conjointe, Marie Johanne, dans l’enseignement de soins qui se baseront précisément sur cette sensibilité et ces connaissances d’origine essentiellement esséniennes. Comment faut-il interpréter votre décision ?

D. M. : C’est une nouvelle très récente. J’imagine qu’elle correspond à ce que j’appelle un « plan de Là-Haut » ! Il y a des années que ma compagne Marie Johanne est sollicitée pour donner des formations en matière de soins énergétiques. Sa décision est la continuité naturelle du don qu’elle a toujours manifesté très discrètement. Quant à moi, il m’a paru logique d’accepter de la seconder dans ce travail. 

Je sais bien que certaines personnes seront troublées par cette annonce puisqu’il existe déjà deux ou trois formations de ce type. En réalité cependant, pourquoi donc ? Quoi de plus naturel que j’accompagne finalement un enseignement qui est passé par mon cœur durant des années ?  


Il ne faut surtout pas voir là le moindre esprit de « concurrence ». Ce serait un comble dans un tel domaine qui est d’abord celui du service ! Il s’agit seulement de la réponse à un pluralisme réclamé par un nombre grandissant de personnes et qui ne doit mener qu’à une culture des consciences… car enseigner, c’est en même temps continuer à chercher et à faire chercher.

J’insiste personnellement sur l’expression « sensibilité » essénienne et égyptienne. En effet, la sensibilité exprime l’ouverture, le non-dogmatisme et la mise en évidence d’une démarche intérieure profonde basée sur le vécu et l’expérimentation. L’apprentissage d’une thérapie énergétique s’accompagne avant tout d’un état d’esprit, lequel état d’esprit est le ferment de la transformation par laquelle le thérapeute naît à sa dimension et peut éventuellement révéler le guérisseur en lui.

S. P. : Pour conclure, permettez-moi de revenir à la « vague » actuelle faisant facilement référence aux Esséniens et à ce qui en découle : centres de vie, regroupements à l’aspect apparemment élitiste avec baptêmes renouvelables à souhait , etc… enfin tout ce qui est annoncé et proposé sur le Web  et qui  promet des merveilles de transformation… Quelle est votre position ?

D. M. : Je suis très dubitatif et vigilant… même si je me fais quelques adversaires en disant cela ! Cela peut incontestablement correspondre à certaines personnes et donc leur être utile.

De mon côté, je n’ai jamais été tenté par le fait de structurer un regroupement de postulants à la moindre initiation que ce soit. Cela aurait été facile. Il m’est arrivé d’être sollicité pour cela…  Personnellement je suis plutôt du style « coureur de fond » un peu solitaire et je ne « joue pas beaucoup du clairon ». Je tiens aussi à mon côté « mystique franc-tireur »; il est chevillé à mon âme.

J’ai toujours tenu à travailler en dehors de ce qui devient facilement une mode… Je remercie infiniment ceux qui me lisent de m’avoir témoigné leur compréhension et, en ce sens, leur fidélité au fil des années. Leur soutien est précieux parce que libre.

Issu du site de Daniel Meurois:  www.meurois-givaudan.com – Interview  d’octobre 2008 par Louise-Anne Holstein qui est bien entendu toujours d’actualité ! – De Mémoires d’Esséniens. 

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