Le couple Jésus-Marie-Madeleine

Le couple Jésus-Marie-Madeleine  dans LIBERTE des MAITRES macoumba28130410177881_mini   Dans une telle recherche en marge de l’hypocrisie, comment ne pas se pencher une nouvelle Joie sur le couple désormais de plus en plus évident que formaient Jeshua et Myriam de Magdala? En effet, plus j’avance au coeur de mes propres souvenirs, plus le Livre du Temps s’ouvre avec précision dans ce domaine et plus le terme de couple me paraît non seulement approprié mais incontournable. À mesure que je fouille dans les images et les scènes qui sont gravées en moi à tout jamais, je me rends davantage compte que l’un était pratiquement indissociable de l’autre, ne serait-ce que dans les petits détails du quotidien. Bien au-delà de la disciple de tout premier plan que j’ai déjà largement évoquée, Myriam était d’une certaine façon le bon ange qui veillait aux détails de la vie matérielle du Maître!. Avait-Il soif? Avait-Il besoin de repos ou encore de changer de robe ? Lorsque des inconnus souhaitaient une rencontre privée avec Lui, la rumeur publique affirmait qu’il était intelligent de passer par l’intermédiaire de Myriam… ce qui était faux car Jeshua ne laissait à personne le soin de décider à sa place qui Il verrait ou pas. Une telle rumeur témoignait toutefois de la notoriété publique reconnaissant la proximité qui existait entre eux. 

Depuis que les Églises qui se réclament du Christ se sont constituées, on a singulièrement occulté toutes les questions pouvant laisser penser que le Maître Jeshua avait pris un corps d’homme avec tout ce que cela sous-entend. On a refusé d’admettre ou de réfléchir au fait qu’il fallait toute une infrastructure autour de Lui afin de faciliter ses déplacements, son  hébergement et tout ce qui est de l’ordre des contingences quotidiennes. Il est pourtant bien certain que cela nécessitait des sommes d’argent, qu’il fallait s’assurer d’un minimum d’approvisionnement et prévoir des relais possibles sur les chemins… Myriam de Magdala comptait pour beaucoup dans cette organisation et l’idée ne serait venue à personne de lui disputer ce rôle, même si certains ou certaines le lui enviaient de manière évidente. En bref, elle se montrait présente et indispensable en tout temps et en tout lieu. Même l’Église de Rome, pourtant si farouchement « prudente » envers les femmes, ne peut nier à travers les Évangiles canoniques que Myriam se tint au pied de la croix, à l’entrée du tombeau au matin de la Pâque et que le Maître s’y présenta à elle. Elle choisit malgré tout de passer rapidement sur le « cas » Marie-Madeleine, en refusant de faire d’elle autre chose qu’une ex-prostituée. Pendant toutes les années où j’ai eu le privilège de la côtoyer presque quotidiennement dans l’entourage immédiat du Maître, je l’ai vue pour ma part changer considérablement. 

Je me suis souvent dit qu’un sang différent se mettait progressivement à couler dans ses veines, comme si elle était en prise directe avec une autre réalité, une dimension 

à laquelle aucun de nous n’avait accès. Nous en parlions peu entre nous. Cela nous aurait  donné l’impression de violer cette intimité sacrée que nous constations entre Jeshua et elle. Si quelque manifestation de jalousie éclatait, même chez les hommes, le Maître mettait toujours celle-ci à profit pour enseigner deux ou trois vérités oubliées. 

Jeshua et Myriam ont-ils été amoureux l’un de l’autre? me demande-t-on parfois. Voilà une question qui « mérite effectivement qu’on s’y attarde. Tout dépend d’abord de ce que l’on entend exactement par amoureux, c’est-à-dire si on prête par exemple à ce terme une connotation de possessivité, de dépendance affective ou si l’on y voit simplement quelque chose de passager et de superficiel. Plutôt que d’ergoter sur la signification à accorder à ce terme, je dirai sans hésitation qu’il y avait d’abord et avant tout beaucoup d’Amour entre eux. Un tel Amour, avec un grand A, évinçait – est-il besoin de le préciser – tout rapport amoureux classique, je veux dire coloré, la plupart du temps, d’un peu de possessivité ou de sentiment d’appropriation. L’approche et le développement tantrique de l’Amour impliquent une telle épuration de la personnalité humaine qu’ils ne peuvent se concevoir autrement que dégagés des réflexes de base qui semblent aller de pair avec l’incarnation. 

Dans cet ordre d’idée, le mari ou l’épouse deviennent alors avant tout des compagnons de route ciblant une direction en tous points identique et partageant une intimité au coeur de laquelle les sentiments – si puissants soient-ils – se disciplinent face au But. C’est l’humain à la recherche solaire du plus qu’humain… À moins que cela ne soit plutôt la quête du pré-humain en marche vers le véritablement Humain! 

Un rapport de ce niveau dans un semblable couple ne sous-entend pas la tiédeur dans les sentiments au profit d’une discipline excluant toute joie à cause de l’envergure de Ce qui est recherché. En tant que personnalités distinctes formant un couple sacré, le Maître Jeshua et Myriam de Magdala étaient incontestablement des êtres au rayonnement joyeux, appelant à l’enthousiasme bien plus qu’à l’austérité. Le Christ respectait, aimait et vénérait la vie dans toutes ses expressions et Il ne pouvait qu’enseigner cette façon d’être à ceux qui L’approchaient. À mes yeux, c’est une forme de trahison que d’avoir fait du crucifix son signe de ralliement dans le choeur de la plupart des églises. Ainsi que le faisait remarquer assez prosaïquement un prêtre conscient de l’aberration de certaines choses :« Comment 

imaginer, quand on pénètre dans une église et qu’on voit un type cloué à une croix, que celui-ci représente l’Amour et la Vie? » 

En effet, cette remarque quelque peu désabusée indique bien plus qu’une confusion, un dramatique contresens. Pour ma part, que le Rabbi Jeshua ait été officiellement ou non l’époux de Myriam importe peu. Ce qui compte davantage c’est que l’énergie qu’ils ont tous deux développée, conjointement ou seuls, était et est encore merveilleusement transmutatrice. C’est une force en noblissante, une force de sublimation célébrant l’union de ce qu’on appelle traditionnellement, le Vertical et l’Horizontal, le Feu et l’Eau. Si l’on veut d’ailleurs s’attarder tant soit peu sur la valeur symbolique de ces deux éléments ainsi que sur leur réaction chimique, on réalise tout de suite que leur mariage génère obligatoirement une vapeur. 

La Nature parle d’elle-même… L’eau « ascensionne » sous l’action du feu, tout comme notre réalité horizontale s’élève sous l’action de l’Esprit prenant la forme de la kundalini. « La vipère rampante de la dualité devient alors le cobra qui initie en se dressant vers le ciel. »  Les messages Esséniens – Daniel Meurois-Givaudan  - les  enseignements premier du Christ. 

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