Thérapeute Essénien
Interview d’Anne Givaudan et d’Antoine Achram
Je viens de retrouver un interview relativement ancien d’Anne Givaudan et d’Antoine Achram, réalisé par le Magazine Nexus en juin 2001 et publié dans son n°15 (juillet-août 2001).
Cet interview qui porte sur la question : Qu’est-ce qu’un « thérapeute Essénien » aujourd’hui ? est parfaitement d’actualité, même s’il date de bientôt 9 ans. En effet, achevant actuellement ma formation de thérapeute Essénien avec Anne et Antoine, je n’ai pu que constater qu’il correspond point par point à l’enseignement qu’ils prodiguent aujourd’hui, en 2010. C’est pourquoi j’ai choisi de le partager avec vous.
Bonne lecture- Jean-Paul Thouny
N : Anne, vous pratiquez et enseignez les soins « esséniens » depuis quelques années déjà, en quoi consiste cette pratique ?
AG : Voici des années que je pratique cette forme de thérapie et deux années que nous l’enseignons avec Antoine Achram. En ce qui me concerne, cet enseignement me paraît extrêmement actuel car il tient compte de l’individu dans sa globalité. Je ne souhaite pas schématiser les soins de ce type mais il est évident que lorsque l’on a compris le mécanisme des nœuds ou des maladies qui nous encombrent, nous avons envie d’aller plus loin. Cela signifie que l’on cesse alors de soigner uniquement une partie du corps qui souffre mais que l’on tient compte des multiples facteurs qui ont contribué à créer le « problème ». Que ce soit un malaise général, une blessure physique ou une maladie, rien de tout cela n’arrive par hasard, sur telle ou telle partie du corps, ni à une personne plutôt qu’à une autre.
La pratique à proprement parler consiste d’abord en une lecture des auras de la personne, un peu comme une radiographie plus poussée que ne le ferait un scanner. Nous avons aussi d’autres façons de sentir ou de voir le trajet de la maladie et surtout ce qui est à son origine. Il est une loi d’une simplicité extrême : si l’on se contente de soigner une zone malade sans toucher la cause, il est sûr et certain que le « problème » se reportera à nouveau au même endroit ou ailleurs si la zone touchée a été enlevée (par une opération par exemple).
C’est ainsi que l’on peut voir des cancers apparemment soignés et soi-disant guéris qui récidivent ou apparaissent à d’autres endroits du corps, en majeure partie parce que la cause n’a pas été trouvée et soignée. Cela n’est pas en contradiction avec la médecine officielle occidentale mais montre combien il lui reste encore à découvrir pour devenir réellement un outil de service de l’Homme et non une source non négligeable de revenus pour des organismes qui n’ont rien de philanthropiques.
N : Quelle conception de l’Homme sous-tend cette pratique ?
AG : Pour pratiquer cette thérapie, il est absolument indispensable de considérer l’homme comme un être aux multiples facettes. Si l’on se contente de prendre en compte ce qui est du domaine visible, nous perdons notre temps et le faisons perdre à celui qui demande de l’aide. L’enveloppe physique de l’homme n’est qu’une infime partie de l’iceberg qu’est un Être Humain dans sa totalité. Ne serait-ce que sur le plan des maladies, nous tenons compte dans notre pratique des cinq premières couches qui composent un individu quel qu’il soit : le corps physique, l’éthérique, l’astral, le mental et le causal.
Cela n’est pas propre à notre type de médecine. Ce n’est d’ailleurs que depuis peu, depuis la révolution industrielle, que la médecine occidentale a effacé toute conception autre que physique dans sa forme de thérapie. Les anciens sur lesquels repose une grande partie de la médecine occidentale d’aujourd’hui connaissaient les corps subtils et tenaient compte de l’ensemble de l’être et non un simple morceau de chair. Avoir tronqué ce savoir ancestral est une aberration qui coûte très cher aux malades.
Autrefois, il y avait autour de ces malades, les thérapeutes et les docteurs qui ensemble œuvraient à la guérison. Les premiers tenaient compte de l’âme et de la psyché de l’individu tandis que les autres s’occupaient de l’ensemble du corps physique. L’équilibre était ainsi préservé et la guérison était autant celle de l’âme que celle du corps. Les médecines orientales qui souvent demandent bien plus d’années et de connaissances que l’occidentale tient aussi compte des divers étages qui composent un être humain…
Alors, pourquoi vouloir à tout prix réduire un être à ce qu’il n’est pas, un amas de chair et d’os ?
Issu du site de Daniel Meurois: www.meurois-givaudan.com – Interview d’octobre 2008 par Louise-Anne Holstein qui est bien entendu toujours d’actualité ! De Mémoires d’Esséniens.
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