Les miracles

Lorsqu’il nous arrivait de pouvoir presser le Maître Jeshua de questions, tôt ou tard nous en venions à aborder la nature, le pourquoi et le comment de ses miracles. Très souvent, cela semblait L’amuser… Il ne faudrait pas s’imaginer que la plupart des prodiges qu’Il  accomplissait se déroulaient dans une atmosphère religieuse, compassée ou encore méditative. Tout se faisait généralement très vite, au sein d’une ambiance joyeuse, un peu à la façon d’un musicien qui improviserait une brève mélodie par enthousiasme à chaque détour de chemin. 

Les miracles dans PARABOLES aux MIRACLES 61653849

Cela ne signifie pas que le Christ enchaînait miracle sur miracle dès qu’Il croisait un malade ou un misérable; cela veut dire que ses prodiges furent bien plus nombreux que ceux qui nous sont contés dans les Évangiles et qu’ils n’étaient pas tous imbibés de sérieux. Il yen eut des centaines – la plupart des guérisons – tant et si bien qu’ils étaient devenus une sorte d’oxygène que nous avions pris l’habitude de respirer et qui nous galvanisait. 

Par bonheur, dans le petit cénacle de proches que nous formions, vivre au coeur du Merveilleux ne prit jamais la couleur de la banalité. Nous vivions les miracles comme le complément ou la conséquence inévitable et naturelle des enseignements reçus. Les uns appelaient les autres et vice versa dans un mouvement dynamique qui n’était certainement pas étranger à cette sensation de vivre dans un état vibratoire différent telle que je la décrivais précédemment.  Par la joie avec laquelle Il accomplissait ses prodiges, le Maître voulait nous faire toucher du doigt deux vérités. La première était que la démarche qui nous pousse vers l’Esprit doit être synonyme de vie, donc de bonheur. La seconde était que l’Acte divin de  création représente avant tout un Jeu et que nous rapprocher de ce Jeu équivaut, par conséquent, à rechercher la fusion avec le Divin. Je puis dire que la légèreté de coeur et d’âme avec laquelle Il accomplit, par exemple, certaines guérisons était de nature à irriter une bonne partie du clergé de la Palestine pour laquelle, si manifestation du Très-Haut il y avait, celle-ci ne pouvait se concevoir que parmi le décorum et la solennité. Je me souviens qu’on accusait régulièrement Jeshua de supercherie à cause de la simplicité même avec laquelle Il opérait. Pas d’encens, pas de longues prières, pas de mortifications telles que les prescrivaient souvent la plupart de ceux que l’on disait thaumaturges ou encore magiciens du désert. 

Le Maître arrivait, soufflait sur une plaie, déposait un peu de sa salive, imposait une main ou prononçait un seul mot… et tout s’accomplissait alors qu’Il souriait ou même riait. Ensuite, Il passait son chemin et chacun se demandait s’il n’avait pas rêvé. Ce qui est notable, c’est que le miracle en tant que réalité envisageable était accepté par tout le monde. La Présence et l’Action du Divin à chaque instant dans l’univers n’était niable par personne. C’était un état de fait sur lequel nul n’aurait imaginé polémiquer. Notre maladie à nous, quelque deux mille ans plus tard, n’est pas que nous ayons cultivé le doute car le principe de la remise en question est constructif et indispensable ; le problème est que la fréquentation incessante du doute nous a fait basculer dans la négation systématique. Dès qu’il se trouve aujourd’hui un homme ou une femme capable d’accomplir des prodiges, on s’acharne, non pas à tenter de comprendre ce qui peut se passer, mais à tout mettre en oeuvre pour prouver la supercherie dont on  se dit persuadé. 

C’est le phénomène classique de la projection… Une conscience pauvre ne peut avoir de la vie qu’une vision appauvrie. Celui qui a pris l ‘habitude de détourner son regard de la nature profonde du Vivant et de tricher avec sa propre réalité première projette sur l’autre l’idée de la tricherie. Ce faisant, il participe au rétrécissement du monde. Depuis quelques dizaines d’années, je ne cesse de m’étonner du plaisir peu honorable qu’éprouvent un certain nombre de personnes à tenter de briser systématiquement tout ce qui repousse les limites de la conscience et de la vie, bref tout ce qui nourrit l’espoir et donne des raisons d’envisager un Infini lumineux. Incapables de s’élever par eux-mêmes, ces briseurs d’ailes ne voient inconsciemment pas d’autre remède à leur infirmité de coeur que d’annihiler ou ridiculiser les élans de ceux qui pressentent l’existence d’autre chose que leur enclos terrestre. Sur quel principe se basait le Christ pour réaliser ses miracles? Nous ne manquions évidemment pas de le Lui demander… Rappelons qu’il y avait globalement deux types de prodiges : les guérisons et les matérialisations. Pour ce qui est  du rappel à la vie, par exemple celui de Lazare, il s’agit d’autre chose. J’en parlerai plus loin. Le cas des guérisons est certainement le plus fascinant car il nous fait plonger – avec les perspectives découvertes ces dernières décennies – directement au coeur des lois de la génétique et de la conception holographique de l’univers. Dans des termes simples et par l’emploi d’analogies très parlantes, le Maître tentait de nous faire comprendre qu’il y avait, au coeur même de notre coeur, l’image parfaite de notre corps et de tout ce que nous sommes. Cette image, que nous identifierions aujourd’hui comme une mémoire de type cellulaire, était selon Lui inaltérable. 

Ainsi, lorsqu’Il se trouvait face à un malade, à un infirme ou à un paralysé dont il souhaitait la guérison, Il affirmait qu’un rayon émanant de sa conscience allait stimuler une zone de l’image en question, lui offrant l’impulsion capable de régénérer sa contrepartie physique souffrante. En termes actuels, Il nous disait qu’Il touchait chez le malade une banque de données absolue, celle que tout être porte en lui, une sorte d ‘hyper-cellule-souche située en un point précis de son coeurl Selon Lui, toujours en termes d’aujourd’hui, ce point contenait toute la programmation de l’être. Si un organe était par exemple déficient, Il allait chercher l’information de sa perfection initiale dans la zone en question afin de la transmettre à sa contrepartie physique souffrante. Afin de nous faire approcher avant la lettre l’idée de l’hologramme et des fractals, il Lui arrivait de nous faire nous allonger sur le sol, le nez collé à de la mousse, à des lichens ou encore à certaines roches rongées par les eaux et le vent. Il nous invitait alors à y plonger le regard jusqu’à ce que nous y découvrions des univers à part entière. Un morceau de roche érodé devenait ainsi une montagne à lui seul avec ses cimes escarpées, ses crevasses et ses grottes. Nous comprenions de cette façon, bien que ce fût d’une manière un peu simpliste et naïve, qu’il y avait en chacun de nous une sorte d’autre « nous », microscopique et aussi inaltérable que le diamant qui était comme la réserve inépuisable de tout ce qui est nécessaire à notre santé ou à notre régénération. 

Poursuivant dans cette direction, le Maître Jésus nous dit un jour de façon très explicite que, pour stimuler cette zone-mémoire dans le coeur malade, Il faisait converger de Lui deux rayons. Le premier émanait de Son propre coeur, le second était issu d’une réalité de son être située au-delà du huitième chakra. Cette réalité, nous confia-t-Il, correspondait à ce niveau de conscience où l’être humain commence à devenir véritablement Humain et où la lumière de son corps évoque les contours d’une coupe. Peut-on voir ici, dans cette information, un autre symbole  du Graal de la Tradition, c’est-à-dire du plein déploiement d’un chakra situé sur l’un de nos corps subtils encore embryonnaires? C’est mon opinion… Pour en conclure avec ce point, je voudrais signaler qu’il ne suffisait pas de demander au Maître une guérison et d’avoir une foi totale en l’obtention de celle-ci pour qu’elle soit accordée. Jeshua nous enseignait que nul ne devait connaître la guérison d’une maladie avant que sa fonction éducatrice n’ait pleinement parachevé son œuvre sur les différents corps.  Puisqu’Il nous parlait de la loi de cause à effet, celle du karma, en en faisant l’un des rouages majeurs de notre univers, nous comprenions à l’aide de ses indications qu’il n’était pas souhaitable d’arrêter un mécanisme avant que celui-ci ne se soit épuisé de lui-même. Le Maître ne voyait absolument pas le moteur karmique qui entraîne une maladie ou une infirmité comme une fatalité mais en tant qu’élément souvent indispensable à l’être à des moments précis de son cheminement. Il nous disait alors en substance qu’il y avait des périodes de notre vie ou de notre évolution où nous avions besoin de tel type d’instructeur plutôt que de tel autre… même si celui-ci déclenchait en nous la souffrance ou nous donnait l’impression de nous briser. Il affirmait donc que si son Père Lui avait accordé le pouvoir de toute guérison, sa Sagesse, c’est-à-dire sa perception de là où en était l’autre faisait qu’Il n’utilisait pas une telle capacité inconsidérément. En termes d’aujourd’hui, je dirais que son oeil intérieur scannait en un instant tout l’historique du malade qui se présentait à Lui et qu’Il savait ainsi si oui ou non il était juste d’intervenir. Les messages Esséniens – Daniel Meurois-Givaudan  - les  enseignements premiers du Christ. 

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