Questions à Marie-Madeleine
- Dans Le manuscrit de Marie Madeleine, vous avez mentionné que vous faisiez partie d’un ordre secret, l’ordre de Madeleine. Pourquoi était-il secret ? existe-t-il encore aujourd’hui ?
On m’appelait Marie de Magdala parce que je venais d’une région qui portait le nom de Magdala. C’était l’usage, à l’époque, de désigner les gens selon leur lieu d’origine. Ainsi, on disait « Jésus de Nazareth ». Alors que Yeshua poursuivait son œuvre, un cercle de femmes se forma autour de moi. Elles étaient des femmes de pouvoir. Elles étaient de vrais disciples de Yeshua, mais elles ne faisait pas partie du cercle intérieur. Elles reconnaissaient mon autorité spirituelle car j’étais détentrice de ses enseignements secrets. Nous n’avions pas de nom particulier car notre groupe était clandestin. Quand je suis partie pour la France afin de sauver ma vie et celle de ma fille Sar’h, elles ne m’ont pas suivie. Elles se sont alors appelées « l’ordre de Magdala » et elles ont continué pendant un certain temps à transmettre en secret à d’autres femmes l’enseignement que je leur avais moi-même donné.
De mon vivant, ce n’était pas un ordre formel come les ordres de nonnes qui existent aujourd’hui. C’était plutôt une assemblée informelle de femmes de pouvoir qui nous suivaient, Yeshua et moi. Elles étaient treize, en m’incluant. J’étais considérée comme la dirigeante de ce groupe, que l’on appelait informellement l’ordre de Magdala.
- Etaient-elles présentes à la Cène ?
Elles n’étaient pas présentes à la Cène. C’est moi qui leur communiquais les mystères. Occasionnellement, nous les rencontrions, Yeshua et moi, mais c’est surtout autour de moi qu’elles se rassemblaient. Ces femmes possédaient des moyens financiers et un pouvoir social. Nous nous réunissions en secret, par nécessité.
Nous nous cachions parce que c’est ainsi que cela se passait à l’époque, comme d’une certaine façon, cela se passe toujours aujourd’hui. Les hommes détenaient les postes de pouvoir importants, alors que les femmes restaient en retrait ; c’est donc par convention culturelle que l’on dissimulait l’identité de l’ordre, qui n’était alors qu’un rassemblement informel de femmes.
Toute entreprise significative doit recevoir du soutien pour durer. C’était la fonction de ce rassemblement de femmes ; soutenir le ministère de Yeshua et propager ses enseignements par mon intermédiaire.
Celles qui s’associèrent à moi furent choisies par moi parce qu’elles étaient suffisamment évolués pour comprendre ce que j’attendais d’elles. Elles comprenaient que ce travail requérait leur assistance et leur allégeance, et c’est ainsi que ce « couvent » (qui désigne simplement un groupe se réunissant régulièrement en secret ) se forma par nécessité, puisque l’on ne peut créer dans un vide. On a besoin de l’appui d’un groupe. Nous ne portions pas le nom de l’ordre de madeleine de mon vivant, mais nous savions que notre groupe s’était formé cause de mes contacts.
Plus tard, quand je fus rendue très lion de ce monde, des femmes de pouvoir cherchant à s’unir autour d’un point de rassemblement formèrent divers groupes, dont l’ordre de Madeleine et l’ordre de la Rose bleue, selon leur conception de la nature de notre travail. S’il existait à mon époque un ordre formel, c’était celui des temples d’Isis.
Aucune organisation particulière n’a poursuivi ses activités sous ma direction depuis cette époque. Comme certaines personnes prétendent animer un ordre que j’ai fondé et suivre mes directives, je ne peux dire que ceci ; mes enseignements ont une résonnance, ils constituent un champ de connaissances accessible, et les gens de pouvoir spirituel peuvent accéder à cette information et la faire connaître. Je ne peux que m’en réjouir, mais n’allez pas croire qu’ils reçoivent des instructions directement de moi. Ce n’est pas le cas.
Les Hathors et Marie Madeleine – issu de La grande transformation de Kryeon canalisé par Lee Carroll
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