Saint Graal
- Et qu’est-ce que le Saint Graal ?
Réponse de Marie-Madeleine :
Il est vrai que j’étais présente à ce souper que l’on appelle la Cène et j’étais effectivement assise à la droite de Yeshua, car dans son esprit, j’étais la disciple qui avait atteint le plus haut niveau puisque j’avais reçu les enseignements les plus secrets.
Léonard a peint ce tableau (La Cène) à partir des Archives akashiques car il avait certainement l’esprit hautement développé. Il appartenait à une tradition artistique et intellectuelle qui comprenait la place du féminin et qui cultivait un savoir secret qu’il était dangereux d’afficher ouvertement parce que l’Eglise avait jeté un voile d’obscurité sur toutes les formes du féminin divin. Ceux qui partageaient ce savoir le répandaient donc clandestinement, faisant connaître la présence du féminin, mais sans jamais la montrer clairement. Cette connaissance du féminin, de la place de la déesse, avait des origines païennes remontant à une époque antérieure à la domination de la civilisation par l’Eglise.
La coupe qui fut utilisée lors de ce dernier repas en commun était un simple récipient en terre cuite. Elle ne possédait aucun ornement, contrairement aux représentations embellies qu’en ont faites les artistes des époques subséquentes. On a fini par prêter à cette coupe, le Saint Graal, des propriétés magiques. Les humains ont malheureusement tendance à croire à l’existence d’un pouvoir extérieur qu’ils peuvent posséder.
La véritable coupe du Graal est le vendre de la femme. Dans ce cas, il s’agissait du mien car j’avais conçu l’enfant de Yeshua. Il est à la fois ironique et tragique que les hommes aient recherché le Saint Graal alors qu’il se trouvait tout près d’eux, chez les femmes qui partageaient leur existence. L’époque présente est propice à la rectification de cette erreur. On peut maintenant reconnaître ce qu’est réellement la coupe du Graal, et la femme peut reprendre sa place, qui se trouve dans l’égalité et non dans l’infériorité.
Ce changement n’arrivera pas par les hommes, mais par les femmes, particulièrement celles qui ont le courage de dire ce qu’elles pensent, de faire des vagues sur le plan culturel et social. Elles sont les héroïnes de l’heure. Le monde a grandement besoin d’elles en ce moment. Ce souper que l’on appelle maintenant la Cène fut pour moi un moment bien particulier.
Je savais que la situation atteindrait un certain paroxysme. Ce rassemblement avait pour motif la transmission d ‘un pouvoir spirituel. Par conséquent, quand Yeshua rompit le pain et qu’il en donna des morceaux à chacun, il ne nous donna pas seulement ce pain, mais un pouvoir spirituel. Cette transmission conférait une grande intensité à la soirée. Il s’agissait donc avant tout de transmettre un pouvoir. Yeshua savait qu’il devrait affronter l’initiation ultime. Issu du livre : 2009 La Grande Transformation – L’année de la cocrétation – page 72 – série Kryeon canalisé par Lee Carroll – Les Hathors et Marie Madeleine
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