Saint-Yves d’Alveydre
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Joseph Alexandre Saint-Yves naquît dans une famille catholique parisienne, l’aîné des deux fils dont le père Guillaume-Alexandre Saint-Yves était médecin-aliéniste. Élève insubordonné, Saint-Yves fit dans sa jeunesse un cours séjour à La Mettray, colonie pénitentiaire agricole pour jeunes détenus fondée par Frédéric Auguste de Metz, près de Tours.
M. de Metz fit une forte impression sur Saint-Yves qui lui voua une grande affection durant toute sa vie, reconnaissant l’importance de l’influence chrétienne de M. de Metz sur le cheminement de sa pensée. Ses rébellions lui valurent d’être contraint par son père à s’engager dans l’armée plusieurs années avant sa majorité. Étudiant à l’école de médecine navale de Brest, il prit la variole noire en remplaçant volontairement un interne atteint de la contagion.
Convalescent, il obtint un congé renouvelable et se fixa en 1863 à Jersey, attiré par les œuvres et la gloire de Victor Hugo, alors exilé politique. Il y vécut en enseignant les sciences et menant de front des études incessantes. C’est là qu’il put lire les ouvrages d’Antoine Fabre d’Olivet qu’il tenait en grande estime. En 1870, il revint en France alors en guerre contre l’Allemagne de Bismarck, pour entrer dans un corps d’infanterie de marine. Il fut blessé lors d’une reconnaissance devant un fort. Après la guerre, il travailla au Ministère de l’Intérieur à Paris jusqu’en 1878.
Le 6 septembre 1877, il épousa la Comtesse Marie Victoire de Keller. Ce mariage lui apporta la sérénité et l’aisance qui favorisèrent ses travaux. Cette même année, il publia le Testament lyrique et les Clefs de l’Orient. Dans ce dernier livre, il présente une solution (reposant sur une entente religieuse entre Juifs, Chrétiens et Musulmans) à la « question d’Orient », amenée par l’effondrement de l’empire ottoman qui entraîna des tensions dans le Proche et le Moyen-Orient. Le Testament lyrique rassemble chronologiquement ses poèmes.
D’autre part, il entreprit la mise au point d’applications industrielles de plantes marines (De l’utilité des algues marines paru en 1879) dont il ne put mener à bien l’exploitation faute de capitaux. En 1880, il reçut le titre de marquis d’Alveydre. Il mourut en 1909 à Pau sans descendance et fut enterré au cimetière de Notre-Dame à Versailles.
Saint-Yves d’Alveydre, qui était lui-même un Initié, et qui avait la faculté de se dédoubler, est le premier Occidental à avoir mentionné dans ses livres l’existence de ce royaume souterrain, à en avoir décrit les habitants et à en avoir analysé le modèle de société, fondé sur ce qu’il appelle »la synarchie », c’est-à-dire un système de gouvernement établi selon les lois et la morale cosmiques, et harmonieusement intégré à la structure hiérarchisée de l’univers.Saint-Yves ne s’était rendu en Agartha qu’au niveau éthérique, en suivant les traces spirituelles de son Guide, lors d’une expérience de dédoublement. D’autres ont eu l’occasion de faire le voyage physiquement. Mais tous sont liés par un engagement de silence sur ce qu’ils ont vu et appris là-bas.
En plus de sept entrées principales, dont les deux plus importantes sont celles situées aux pôles géographiques de la Terre, il existerait un grand nombre de portes qui peuvent mener jusqu’à l’Agartha. Après avoir été admis à l’intérieur d’un véhicule d’observation intra-terrestre en mission autour de la Terre, un groupe d’Américains aurait même pu y pénétrer par le lac Titicaca, dans les Andes, à la limite entre la Bolivie et le Pérou. Il existerait au fond de ce lac une sorte de sas de décompression utilisé par certains engins pour aller et venir entre la Terre creuse et l’extérieur.
Avec nos bénédictions, vous restez près de notre coeur.Je suis Adama, grand prêtre de Telos »
Adama canalisé par Aurelia Louise Jones – Messages de Telos
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