Omraam en toute simplicité
Omraam Mikhaël Aïvanhov était un homme simple et direct. Parfois la simplicité et la franchise sont seulement l’expression d’un manque de subtilité. Dans le cas d’Aivanhov, ils sont le fruit d’une lucidité mentale exceptionnelle et d’une grande intégrité personnelle. Il a présenté même les idées les plus complexes d’une manière simple et vivante et avec une absence de prétention qui pourrait être trompeuse.
Notre époque aime les choses compliquées. Nous sommes fiers d’être sophistisqués et nous supposons, en général, que les réflexions profondes exigent des expressions compliquées. Nous nous demandons toujours si un penseur obscur n’est pas incroyablement profond. Aïvanhov se passe de toute cette prétention et de cette confusion. Ses nombreuses conférences (il n’a pas écrit de livres lui-même) reflètent une simplicité, une lucidité et une profondeur constantes.
Durant les presque cinquante ans d’enseignement, beaucoup de gens venus écouter Aïvanhov l’ont trouvé trop simple et sont allés vers d’autres enseignements et philosophies qui leur semblaient plus importants parce que plus compliqués. On ne découvre la profondeur de ses idées que lorsque l’on aborde son enseignement sans snobisme intellectuel et sans idées préconçues. Comme le fait remarquer le médecin et écrivain américain Larry Dossey:
«La marque d’un grand maître spirituel réside dans sa capacité de transmettre la sagesse avec une telle clarté lumineuse qu’elle semble réellement simple comme si on l’avait toujours connue, comme si on la possédait tous en soi. Un tel instructeur est Omraam Mikhaël Aivanhov, dont les paroles nous semblent naturelles et vraies. A une époque où l’on confond la profondeur avec un ésotérisme impénétrable, Aïvanhov est une découverte rafraîchissante.»
Dans la tradition ésotérique, on raconte une anecdote selon laquelle un aspirant quelque peu présomptueux était allé auprès d’un illustre maître spirituel pour recevoir son enseignement. Quand l’instructeur lui demanda de balayer le plancher, le jeune homme hésita. Lorsque l’instructeur voulut le rassurer en lui disant que c’était là son enseignement le nouveau venu se moqua de lui d’un air méprisant et partit. Il n’avait rien compris de la leçon et ne pressentit donc rien d’un enseignement qui l’aurait assurément transformé.
A certains égards, lire les conférences publiées d’Aïvanhov est comme l’épreuve du balayage. Nombre de ses idées semblent si familières que nous pouvons facilement en conclure à la légère que nous les avons déjà rencontrées et dépassées. Mais il y a une grande différence entre le fait de savoir quelque chose et le fait de le vivre. Les conférences d’Aïvanhov et sa vie exemplaire nous rappellent constamment cette différence fondamentale.
En creusant davantage les conférences d’Aïvanhov, on devient humble devant l’immense profondeur de sa compréhension. Quand on suit sa pensée attentivement et qu’on découvre petit à petit sa profondeur et sa beauté, on est touché et transformé par elle. »
« Le Mystère de la lumière » Prosveta Ed.
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