L’éducation n’empêche rien
Dans la civilisation Atlantéenne, l’importance de la fonction d’éducateur était si bien reconnue que pour la remplir il fallait être un clairvoyant entraîné capable de voir toutes les qualités et facultés latentes de ceux dont il avait la charge. Alors il pouvait agir intelligemment sur chacun et développer le bien en détruisant le mal. Dans l’avenir éloigné de la Sixième Race-Racine, ce principe sera appliqué encore plus complètement.
Quelles que soient les précautions prises par les parents, il est pratiquement inévitable que l’enfant rencontre un jour de mauvaises influences dans le monde, d’où il résultera une certaine stimulation des mauvaises tendances. Mais les conséquences ne sont pas les mêmes si les bonnes tendances ont été stimulées les premières ou si, au contraire, les mauvaises l’ont été avant. Dans nombre de cas, le mal est éveillé à l’activité avant que l’égo ait la main sur ses véhicules, de sorte que quand il veut les saisir, il a à lutter contre de fortes prédispositions au mal. Quand les germes de bien sont éveillés tardivement, ils ont à lutter contre les tendances mauvaises déjà solidement établies.
Au contraire, si les parents, par des soins extrêmement attentifs avant la naissance, et plusieurs années après, ont pu assurer la stimulation des tendances bonnes seulement ; alors, quand l’égo prend le commandement, il lui est facile de s’exprimer à l’aide des bonnes habitudes établies. Si une excitation mauvaise se produit à ce moment, elle s’oppose à une puissante impulsion dans la direction du bien, et c’est en vain qu’elle lutte contre cette impulsion.
L’égo a tout d’abord peu d’action sur ses véhicules, à moins d’être exceptionnellement avancé ; mais il importe de se rappeler que sa volonté est toujours dirigée vers le bien, car il désire évoluer lui-même au moyen de ses véhicules, et les pouvoirs qu’il met en jeu sont toujours du bon côté. Pendant la vie de l’embryon et celle de l’enfant, l’égo continue sa vie plus large et plus riche, et, comme nous l’avons dit, vient progressivement en contact avec l’embryon.
Nous pouvons noter ici que les rapports de la monade avec l’univers dans lequel sa conscience évolue, sont analogues à ceux de l’égo avec son nouveau corps physique. Comme le corps mental est tout neuf, il ne peut pas contenir la mémoire des vies passées auxquelles il n’a eu aucune part. Cette mémoire appartient à l’égo dans le corps causal, qui, avec les atomes permanents, est seul à persister, d’une incarnation à l’autre. L’homme qui fonctionne dans le monde physique ne peut donc pas se souvenir de ses vies passées tant qu’il n’a pas d’autre moyen à sa disposition que son corps mental. Dans le développement du corps humain, la période de gestation correspond à la branche descendante de l’évolution des règnes élémentals. De la naissance à l’âge de sept ans environ, la plupart des éducateurs admettent que la nature physique de l’enfant demande le plus d’attention. De sept à quatorze ans, le développement de ses émotions est la chose importante. De quatorze à vingt et un ans, l’instructeur devrait s’appliquer spécialement à développer les facultés mentales.
Ces trois derniers stades peuvent être considérés comme correspondant dans une certaine mesure aux règnes minéral, végétal et animal. Dans le premier, la conscience est sur le plan physique ; dans le second, elle est sur le plan émotionnel ; dans le troisième, le mental inférieur gagne progressivement du terrain et conduit au stade où l’homme devient le véritable penseur. La longue période du milieu de la vie est la véritable carrière de l’homme. L’époque de la vieillesse devrait amener la sagesse ; celle-ci est très imparfaite chez la plupart des gens, elle n’est qu’une ombre des sommets surhumains qui seront atteints dans l’avenir.
Il est utile de mentionner ici une curieuse éventualité qui peut se produire dans des cas très rares lorsqu’un homme re-naît. Au chapitre VI, nous avons vu comment après une vie totalement dégradée, la nature inférieure est violemment séparée de la nature supérieure, l’incarnation étant un échec complet pour l’égo.
Dans ces conditions, l’égo est si dégoûté de ses véhicules qu’à la mort du corps physique il rejette aussi les autres véhicules ; en fait, il peut même abandonner …
Après la mort, un tel égo sans corps astral et sans corps mental se réincarne rapidement. Les vieux corps mental et astral peuvent très bien n’être pas encore désagrégés ; ils sont alors attirés par les nouveaux corps mental et astral et constituent la plus terrible forme de ce qui est connu sous le nom de « gardien du seuil ».
Titre original anglais : « The Mental Body » par Arthur E.POWELL http://misraim3.free.fr/divers2/corps_mental.pdf
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