L’ego
Lorsque l’égo se retire dans le corps causal, il prend avec lui-même ses atomes permanents physique et astral, ainsi que l’unité ou molécule mentale permanente. Ces particules de matière, une seule pour chacun des trois plans inférieurs, restent avec l’égo à travers toutes ses incarnations humaines. Pendant qu’elles sont retirées dans le corps causal, elles sont au repos, ou du moins à l’état latent.
Lorsque l’époque de la réincarnation arrive, l’égo dirige son attention vers l’extérieur ; un frémissement de vie émanant de lui-même éveille l’unité mentale, et le tissu de vie commence à s’ouvrir ; ce tissu de vie se compose de matière bouddhique ; il a une apparence brillante, dorée ; sa finesse, sa délicatesse et sa beauté sont merveilleuses ; il est formé d’un seul cordon qui est le prolongement du Soutratma. Une description plus complète sortirait des limites de ce volume ; l’auteur espère pouvoir la donner dans un prochain ouvrage.
L’unité mentale reprend donc son activité parce que l’égo cherche à s’exprimer une fois de plus sur le plan mental, dans la mesure où la plasticité de sa matière le permet.
L’unité mentale se comporte alors comme un aimant ; elle attire autour d’elle de la matière et de l’essence élémentale mentales dont les pouvoirs vibratoires ressemblent aux, siens, ce qui leur permettra d’exprimer ses qualités mentales latentes. Ce phénomène est, dans une certaine mesure, automatique, bien que les dévas du Second Règne Elémental y participent en amenant les matériaux convenables à la portée de l’unité mentale.
Vos petits messages !