Naviguer dans les réalités

 

Nos ancêtres lointains ou récents étaient capables de naviguer dans la réalité avec des moyens et des méthodes qui demeurent inconnus de la plupart des habitants du monde contemporain. On a éliminé de presque tous les écrits historiques les éléments fascinants de l’existence touchant à des expériences paranormales de la réalité. Au fil des âges, on a incité les êtres humains à croire qu’ils étaient moins que ce qu’ils sont véritablement. A d’autres époques, les gens étaient tout à fait capables de jouer avec la réalité simplement par plaisir ; ils connaissaient bien la joie d’explorer l’existence non locale et ils étaient en mesure d’activer les codes de l’ADN dotés des circuits capables de les ramener à leur quartier général. Ils connaissaient leur positon dans le temps et ils ne s’y confinaient pas. Ils n’avaient nul besoin d e la technologie dont nous nous servons pour nous rendre sur Mars et ils ne requéraient pas non plus de prévisions météorologiques pour prédire l’imminence d’une tempête. Ils étaient capables de voyager dans le cosmos et d’explorer leur réalité globale. Les Mayas connaissaient l’existence du trou noir au centre de la Voie Lactée alors que l’astronomie moderne ne l’a découvert que récemment. 

Nos ancêtres savaient que leurs facultés sensorielles servaient à communiquer avec la nature, et s’ils avaient besoin d’une gardienne, ils étaient aptes à produire un vortex énergétique aux alentours d’un arbre qu’ils aimaient particulièrement. Ils pouvaient alors se balader dans la forêt ou dans les champs tout en maintenant la communication avec l’arbre, et celui-ci utilisait son énergie, alliée à celle des parents pour surveiller les enfants. Jadis, les gens savaient que le système de la nature constituait une nécessité vitale, et ce savoir leur apportait un pouvoir qui leur permettait de survivre et de s’épanouir de concert avec l’univers naturel. 

L’un des combats les plus subversifs pour la domination de l’esprit humain a commencé il ya  plusieurs millénaires, lorsque les religions organisées cherchèrent à pervertir le lien sacré des gens à la nature en les persuadant de « révérer les dieux » dans des édifices conçus pour imiter la majesté naturelle ; par la suite, avec l’avènement de la ré révolution industrielle, vers la fin des années 1700, une dislocation encore plus importante dissocia les gens de la nature. 

Le rythme accéléré des bouleversements économiques amena les usines à s’installer dans les villes, ce qui, à son tour, entraîna une migration massive de la campagne vers les agglomérations urbaines. L’insalubrité et un mauvais état de santé se répandirent car les gens perdaient leur lien avec la nature et, par le fait même, leur capacité de différencier les lignes temporelles. Une série de croyances sociales et culturelles rigides, délimitant les confins de l’espace et du temps, nous ont encore détournés de l’apprentissage direct que dispense la nature. La confusion systémique qui en résulta sur notre tableau de contrôle cellulaire nuit désormais sérieusement à la croissance spirituelle de l’humanité. 

Actuellement, l‘ensemble des humains tente de réaliser un accord collectif crucial visant à rétablir les capacités du corps physique à déchiffre les codes. En retrouvant les aptitudes inhérentes à faire voyager notre perception consciente dans toute la sphère de l’existence, nous obtiendrons une connaissance directe et serons en mesure de distinguer la vérité du mensonge. Nous devons retrouver cette aptitude à transcender les confins de la réalité matérielle pour parvenir à comprendre le pouvoir et l’intention des forces qui nous incitent à nous éveiller.

 

Extrait du livre : SAGESSE DES PLÉIADES, BARBARA MARCINIAK – Ariane Éditions page 2004.