Le rire du Sage
Par Omraam Mikhaël Aïvanhov
« Le rire du sage est le rire de la liberté. Ce que le sage a compris l’a débarrassé des fardeaux inutiles de l’existence, pour le projeter jusqu’aux régions où brille un éternel soleil. Et cette lumière qu’il a conquise au prix de tant d’efforts, le sage n’a pas d’autre souhait que de la transmettre à ceux qui vivent auprès de lui, ou qui viennent le visiter. Mais que de temps il faut pour qu’ils puissent l’assimiler ! La seule chose que le sage peut donc communiquer immédiatement, c’est la joie qu’il puise dans cette sagesse, cette joie qui remplit son cœur, qui déborde de son cœur, et son rire est l’expression de cette joie qu’on peut aussi appeler amour. »(*)
L’attitude des sages : un modèle à atteindre
Dans son dernier ouvrage, Omraam Mikhaël Aïvanhov dévoile le vrai sens des comportements du sage ; comment ces attitudes, dont celles de la joie et du rire, sont le résultat vrai d’un travail intérieur immense. Ce travail lui donne alors le pouvoir d’exprimer pleinement sa nature divine ; le sage devient ainsi un miroir de ce vers quoi nous devons aller, un modèle à atteindre.
Les ouvrages d’Omraam Michaël Aïvanhov représentent un véritable enseignement de Vie basé sur une connaissance complète de la science initiatique, ces lois éternelles qui organisent l’univers, avec lesquelles nous vivons et évoluons sans cesse, et devons être en harmonie pour se comprendre et comprendre l’essentiel de notre existence. En nous habituant à voir tout ce que l’on vit ou ce que l’on observe d’un autre point de vue, parfois surprenant, ces livres éveillent l’être humain à l’importance d’un travail intérieur.
« Dans une maison, combien d’appareils on peut mettre en marche en les branchant sur des prises électriques … combien d’activités sont possibles grâce au courant électrique distribué par une centrale ! Il en est de même pour vous, du moment que vos récepteurs sont en état de fonctionner : grâce au courant céleste, toute une vie intérieure s’éveille et se met en marche. Mais tellement de gens ressemblent à des immeubles au moment d’une panne d’électricité ! Les ascenseurs, l’éclairage, plus rien ne fonctionne. Pourquoi ? Parce que ce fil tendu entre le Ciel et eux ne les intéressent pas. Seules comptent les réalisations visibles et tangibles … »(*)
Une lumière nouvelle sur la psychologie humaine : l’homme à la conquête de sa destinée
Par son savoir étonnant de la psychologie humaine, Omraam Mikhaël Aïvanhov nous aide à comprendre pourquoi nos attitudes et nos comportements nous empêchent souvent de comprendre le vrai sens de ce qui nous arrive. Mais, en même temps, il apporte méthodes et conseils qui donnent à chaque être humain les moyens de se prendre en charge et par-là même maîtriser sa vie et sa destinée. « Dans tout ce qui vous arrive, les peines comme les joies, il y a quelque chose à découvrir pour votre épanouissement, votre compréhension de la vie …Sans la vigilance, aucune acquisition spirituelle durable n’est possible : la vigilance dans la pensée, le sentiment et la volonté. J’ai compris qu’elle était essentielle, car elle représente ce frein qui permet de maîtriser le monde chaotique que chaque être humain porte en lui. La vigilance est comme une lampe allumée qui marche devant nous. C’est pourquoi rien n’est plus important que de travailler avec la lumière. » (*)
L’évolution de chaque être contribue à l’évolution de tous
Cet aspect de la pensée d’Omraam Mikhaël Aïvanhov reste primordial, un idéal de la fraternité universelle à laquelle tous aspirent consciemment ou non. Là, l’auteur n’est pas utopiste. Le travail intérieur individuel de chacun, cet apprentissage des lois de la morale cosmique qu’il dévoile, est la base pour aboutir à un tel idéal. Alors seulement, l’objectif d’un monde fraternel, d’un âge d’or, peut être envisagé. Il précisera toujours dans ses conférences : « Chacun doit travailler à son propre développement, à condition qu’il ne le fasse pas uniquement pour lui-même, mais pour le bien de la collectivité. A ce moment-là, la collectivité devient une fraternité. Une fraternité est une collectivité où règne une véritable cohésion, parce qu’en travaillant sur lui-même, chaque individu travaille aussi consciemment pour le bien de tous. »
« Le sage travaille pour le bien de la collectivité, il est comme un ouvrier dans le champ du seigneur … il est marqué , comme s’il était inscrit sur une liste, et chaque jour, il reçoit une courrier, on peut dire aussi « un salaire ». Ce salaire prend différentes formes : force pour l’esprit, dilatation pour l’âme, lumière pour l’intellect, chaleur pour le cœur, santé pour le corps physique. … Par vos pensées, vos sentiments, vos actes, efforcez-vous de participer à la vie divine et de répandre cette vie autour de vous : votre nom sera inscrit et vous ne serez plus privé de rien. »(*)
La richesse des sujets développés par Omraam Mikhaël Aïvanhov dans « le rire du sage », donne à ce nouveau livre un intérêt à la portée de tous pour la vie quotidienne. La cohérence de la pensée de l’auteur, la clarté et la beauté de son langage pour exprimer la nature humaine, ses ressources et ses limites pour notre développement intérieur, et les moyens d’en faire le meilleur usage pour un mieux-vivre et un mieux-être sont des constantes dont beaucoup d’auditeurs et de lecteurs témoignent chaque jour.
(*) Textes extraits du livre « Le rire du sage », collection Izvor, paru au printemps 2006 aux Editions PROSVETA, prix public 8,90 euros TTC. www.prosveta.com
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