Mort et spiritualité avec les Indigos
Mes entretiens avec Amer, et subséquemment avec d’autres jeunes adultes Indigos, m’ont poussée à m’interroger sur ce que la jeunesse pensait véritablement des drogues, de la mort et de la spiritualité. Pour le découvrir, j’ai d’abord conçu un protocole de recherche constitué d’une série de questions et j’ai ensuite invité de jeunes adultes de 16 à 19 ans à participer ; leurs réponses m’ont sidérée.
Hormis quelques détails, les réponses à toutes ces questions montraient une singulière similitude. Elles révélaient une pensée profonde, philosophique. Su le plan du rendement scolaire, la majorité des participants se situaient « dans la moyenne », mais plusieurs étaient « en échec » et quelques-uns excellaient. Par ailleurs, un seul des participants avait bénéficié d’une éducation religieuse formelle, un autre avait été exposé à des concepts métaphysiques, tandis que le reste d’entre eux n’avaient reçu que peu ou pas d’éducation religieuse formelle ou parentale. Enfin, à part quelques séances d’information sur les drogues, aucun des participants n’avait jamais assisté à un cours à l’école où les discussions portaient sur la mort ou la spiritualité, et les enseignements des parents à ce sujet se faisaient rares.
Sur la mort ; la majorité des participants se souviennent d’avoir sur ce qu’était la mort vers l’âge de cinq ans, quelques-uns vers l’âge de trois ans. Ils affirmaient tous que cette conscience de la mort ne leur était pas venue de l’éducation des parents ni d’autres influences. Ils se montraient tous extrêmement intéressés par la mort et souhaitaient savoir comment l’expérience même de la mort se déroule. Plus de 75 % d’entre eux avaient sérieusement contemplé le suicide à plus d’une reprise, notamment les usagers chroniques de la drogue. De ce pourcentage cependant, la moitié n’était pas toxicomane, mais leurs existences étaient si douloureuses qu’ils ne savaient plus comment mettre un terme à leur souffrance. L’amour pour leur famille, même si celle-ci était chaotique, les a empêchés de mettre à exécution leur projet autodestructeur.
La question suivante était : « Croyez-vous en une vie après la mort et à l’âme éternelle ? » La plupart ont répondu « tout à fait ». Quelques-uns n’avaient pas de certitude, mais après mûre réflexion, ont conclu qu’ils y croyaient.
Extrait du livre Célébration des Enfants Indigo par Lee Carroll et Jan Tober aux Editions Ariane – page 179.
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