Témoignage d’un Indigo plus âgé

 

Témoignage d'un Indigo plus âgé dans ENFANTS INDIGOJe suis un indigo. Je viens de terminer la lecture de votre livre Les enfants indigo. Wow ! Ce fut comme de me voir dans un miroir. Plus âgé – 26 ans, je suis le père de deux merveilleux enfants, des indigos eux aussi ? leur éducation ne me pose pas trop de problèmes car je me souviens d’une bonne part de mon enfance. Ma femme et moi appliquions déjà bon nombre de vos suggestions avec nos rejetons pour qu’ils restent eux-mêmes, et afin de les guider vers leur identité. Il faudra me pardonner de sauter du coq à l’âme, mais les idées se bousculent dans ma tête et il m’est difficile de toutes les noter avec cohérence. Je commence donc par mon enfance…

 Tout petit, je savais déjà exactement qui j’étais. Je me rappelle avoir raconté des trucs à mes parents – des choses que, tout simplement, je savais. Néanmoins, leur réaction consistait invariablement  à me dire : « Contente-toi donc d’être un enfant ! » ce qui ne me posait aucun problème. Toutefois, je demeurais persuadé de savoir des choses. A une certaine époque, mon frère et moi dormions dans le loft juste au-dessus de la menuiserie de mon père. Notre maison ne comportait que deux chambres à coucher, et mes sœurs occupaient la chambre supplémentaire ; à nos yeux cependant, c’était très cool. J’avais l’habitude de venir dans la chambre de mes parents la nuit pour parler à ma mère des soucoupes volantes que je voyais. Elle déclarait qu’elles n’existaient pas et me sommait de retourner me coucher. Quelques années plus tard, alors que j’étais à l’église avec elle,  je lui signalais que je discernais des lumières autour des gens. Effectivement, je percevais une luminosité rouge autour de l’image de Jésus sur le mur et je me demandais pourquoi celui-ci était en colère. Ma mère grommela que je ne pouvais rien voir, que Jésus n’était pas fâché et m’ordonna de rester tranquille et d’être respectueux ; après quelques autres incidents du genre, j’ai renoncé à confier aux gens ces faits bizarres que je savais pourtant être vrais.

 Vers l’âge de huit ans, mes parents divorcèrent et ma mère adopta les croyances du Nouvel Age. Mon père en fut furieux, car il était pour sa part très engagé dans la religion des mormons. Elle est donc partie s’installer ailleurs, et par la suite, je ne la revis qu’une dizaine de fois. Elle restait en contact par le biais du téléphone et du courrier et partageait avec moi toutes ses révélations mystiques. Sans vouloir me montrer arrogant, j’avais bien envie alors de lui dire ; « Evidemment ! » Mais je savais qu’elle devait parcourir son propre chemin d ‘éveil. Elle errait d’un courant spirituel à  un autre, mais en gros, elle s’en est tenue à sa voie. Après leur divorce, on père se lia avec une dame qui adhérait aussi aux croyances du Nouvel Age. Elle le conseilla sur la manière de méditer ; grâce à elle, mes trois frères et sœurs et moi-même avons pu être qui nous étions. Une fois qu’ils se sont séparés, mon père adopta cette attitude à son tour. Comme nous étions tous très entêtés et qu’il avait compris que, de toute façon, nous ferions ce qui nous chanterait, il décida d’intervenir dans nos vies seulement si nous devenions trop déchaînés ou quand nous encaissions un coup dure.

 Adolescent, je me sentais vraiment indésirable. Toutes les femmes qui sont passées dans la vie de mon père sont parties, ou alors elles nous détestaient, nous les enfants. Dans ce contexte, c’était facile de se sentir en faute. A maintes reprises, j’ai songé au suicide, mais je m’en suis toujours gardé parce que j’étais conscient d’avoir quelque chose à accomplir ici-bas. Je me suis mis à évoquer certaines intuitions de mon enfance que j’avais jusque-là bloquées, et j’ai recommencé à méditer. Cela m’aida un peu. Je me suis aussi plongé dans plusieurs ouvrages sur les philosophies orientales. J’aimais bien lire le bouquin intitulé Illusions. Je suis tombé dessus à l’âge de 12 ans. Un jour, alors que j’étais petit – et je ne me rappelle plus si c’était dans un rêve ou non  – une vieille dame s’est approchée de moi et m’a demandé mon nom. Je lui ai répondu »Jacob », et elle a ajouté ; « Oui, je vois. Le guérisseur. Tu es venu ici pour être un guérisseur de même qu’un enseignant. Au moment opportun, tes aptitudes feront surface ».

 Parfois, lorsque je m’allonge pour me reposer ou pour dormir, mon corps subitement se fige ; je suis incapable de bouger, je ne peux ni parler, ni respirer, ni même cligner des yeux, et pourtant je suis toujours vivant. D’habitude, je suis attiré par des lumières, mais pas systématiquement. Autrefois, ceci m’effrayait terriblement et je luttais de toutes mes forces pour « revenir à moi-même ». Cependant, la dernière fois que c’est arrivé – et ça ne s’est pas reproduit depuis – j’ai laissé aller la peur. C’est alors que j’ai ressenti une force d’attraction très intense depuis le chakra nommé dan tien, ou hara, à votre guise. C’était comme si mon corps tout entier était attiré vers le haut, au travers de  ce centre énergétique. La vibration était incroyable. Puis il y a eut un éclair de lumière, et tout fit parti de moi. Je suis incapable d’exprimer avec les mots l’émotion que j’ai alors éprouver, le sentiment d’amour infini et d’appartenance.

 Après cet épisode, j’ai sombré dans un sommeil profond et me suis réveillé le lendemain, complètement déboussolé. J’ai eu ensuite besoin de solitude pour analyser cet événement. Par crainte de me buter à l’incompréhension d’autrefois, je n’ai pas osé me confier à qui que ce soit. J’en ai toutefois parlé à ma femme, qui m’a fait comprendre que tout allait bien, que je n’étais pas fou. J’en ai aussi touché un mot à mon professeur de tai-chi, qui n’y entendit rien. L’expérience fut si vivace que je m’en souviens encore très clairement. Plusieurs rêves m’ont également aidé à comprendre ma nature véritable, ainsi que celle de mes enfants.

 Environ trois mois après la naissance de mon fils Dylan (fils de l’océan) Elihu (ange gardien), je fis un autre rêve dans lequel il avait  à peu près huit ans, l’âge qu’il a aujourd’hui. Dans  ce songe, il était plutôt costaud pour son âge, ce qui est aussi vrai dans la réalité. Nous donnions une petite fête pour son anniversaire, et des gamins jouaient. Il s’assoyait près de moi et entamait une conversation très adulte à propos de la vie et de notre raison d’être. Sa sœur, Jaiden (gemme de Chine) Samantha (feu), se joignit à nous pour écouter. Dylan expliquait qu’un jour je me réveillerai en sachant exactement qui et ce que j’étais. Il disait que mon nom véritable était Tamalar et que lui-même était originaire de Cetus. Qu’on l’avait envoyé ici pour être un maître auprès des hommes, comme tant d’autres. Il mentionnait également le véritable nom de sa mère, mais au réveil je l’avais oublié.

 Ce rêve, survenu il y a plus de huit ans, était d’une puissance telle que j’ai alors téléphoné à ma mère pour lui raconter. Elle le nota et je lui en suis très reconnaissant, parce que je l’avais pratiquement oublié jusqu’à récemment. Elle envoya une lettre à Dylan à ce sujet ; il en prit connaissance et je lui demandai son avis. Il fit simplement : « Cool. Ça me plaît » Puis retourna à ses jeux. Lui  et sa sœur passent parfois des commentaires et des remarques si sages et profonds pour leur âge que ma femme et moi en restons bouche bée. Quand je me rappelle qui ils sont cependant, je ne suis pas surpris.

 Mon père nous a imposé la religion des mormons jusqu’à ce que j’aie environ huit ans. J’aimais bien aller à l’église, ais en grandissant, j’ai commencé à remettre en question certaines des croyances que l’on m’imposait. Certes, je croyais en Dieu, ou en un Créateur primordial, mais j’avais envie de connaître les autres croyances et de comprendre pourquoi nous commettions des actes qui étaient si contraires à Dieu.  Al l’époque où mon père vivait avec ma première belle-mère, il nous a fallu fréquenter une église unitarienne un certain temps. Partout, c’était du pareil au même, seule la dénomination changeait. Par a suite, nous avons fréquenté une église luthérienne pendant un moment – toujours aucune différence. Pourtant, toutes clamaient représenter l’unique vraie religion. Pour ma part, je cois que celle-ci se trouve à l’intérieur. C’est là que nous découvrirons Dieu et la vérité ; pas à l’église ni dans un lieu ou une statue. C’est certainement agréable de rencontrer d’autres personnes, de partager ses expériences ou de se soutenir mutuellement dans les épreuves, mais j’ai percé ce truc à jour et je me suis aperçu que beaucoup craignent de se tourner vers l’intérieur d’eux-mêmes. Je détestais mon père de m’avoir contraint à aller dans ces lieux.

 Après sa séparation d ‘avec ma belle-mère, nous avons cessé d’aller à l’église. Nous sommes allés habiter chez mes grands-parents, et papa est retourné chez les mormons. Il y a rencontré ma belle-mère actuelle, une dame pour qui j’éprouve une sincère affection. Elle est aussi mormone, mais respecte nos croyances. Et elle est persuade que nous sommes tous de bons enfants.

 Quand j’ai eu 12 ans, mon père m’a incité à me joindre au clergé de sa religion ; j’ai refus é sans ambages. Il m’a permis de m’en tenir à ma décision, même si les membres de sa congrégation le critiquaient vertement. J’étais aussi une source d’ennuis au catéchisme du dimanche, parce que je posais des tas de questions. Comment osait-on agir ainsi ? Ma situation à l’école n’était pas brillante non plus. J’étais un fauteur de troubles ; je n’écoutais pas et perturbais les autres élèves. Par contre, si l’on m’adressait une question, j’avais toujours al réponse et, parfois, je renvoyais l’interrogation au professeur, qui assez souvent éprouvait des difficultés à répondre. On m’expulsa du catéchisme, et je dus consulter un thérapeute en compagnie de mon grand-père, un haut placé dans la hiérarchie de l’Eglise. J’ai expliqué à ce dernier que tout ce que j’avais fait, c’était de poser des questions. Que ce n’était pas ma faute si le professeur était un ignorant.

 Par contre, tut au long de cette période de ma vie (j’ai bouquiné sur la philosophie orientale. Je me suis également fait évincer d’un cours spécial pour adolescents offert à l’église de  mon père ; le séminaire, tel qu’ils le désignaient, comportait des études approfondies sur la Bible et visait à former les jeunes en vue de leurs missions ; c’était mon père qui le donnait à l’époque ; nos discussions portaient sur Jésus. Je passais mon temps à intervenir par des commentaires sur le Bouddha, sur le fait qu’il était venu cinq cents ans avant le Christ et sur la similitude de leurs doctrines. Mon père n’apprécia pas du tout et me fit savoir que je n’avais plus à y assister.

 

Plus tard, j’ai découvert que la meilleure chose  faire était d’étudier toutes les religions, d’adopter ce qui convenait à notre mode de vie et de trouver la voie du milieu, à l’exemple du Bouddha. Chacun de nos gestes devrait être motivé par la bonté et l’amour. Jamais, au cours de ma vie, je n’ai fait quelque chose pour autrui en espérant une rétribution. Peu importe l’importance de la faveur accordée, un simple remerciement suffit largement. J’ignore comment arriver à faire comprendre cela aux gens. Quand j’essaie, personne ne m’écoute parce que je suis jeune.

 Je sais pertinemment que je suis un guérisseur et un enseignant, mais les gens ne m’écoutent pas. Pourquoi alors m’exprimerais-je ?  Je suis conscient de la valeur de ce que j’ai à dire, mais je doute que l’on soit prête à l’entendre. Quand j’ai la chance d’engager la discussion, on f ait fi de mes propos. Par exemple, lorsque j’ai voulu faire connaître Les enfants indigo à mon professeur de tai-chi, il a répliqué que ce n’était que du charabia Nouvel Age, point final. Je lui ai bien fait admettre que l’évolution spirituelle et psychologique est possible, mais il ne pense pas qu’elle puisse se produire à l’heure actuelle. Qu’elle le soit ou pas, lui ai-je répondu, il faut garder espoir, car sans lui, rien ne pourra changer. Et si rien ne change dans notre monde, je ne vois pas pourquoi il faudrait continuer à vivre. J’espère bien qu’il m’aura entendu.

 A la fin du secondaire, je me suis marié. Nous nous sommes d’abord installés à Hawaï pendant un moment, puis nous avons emménagé au Colorado, où nous vivons toujours. Ma femme a renoué avec son père et t ente de se rapprocher de sa mère. Je suis persuadé qu’elle aussi est indigo. C’est pourquoi j’ai toujours été complètement à l’aise avec elle et j’ai pu tout lui confier dès notre premier jour. Nous sommes mariés depuis neuf ans, et notre bonheur ne cesse de grandir.

 Je vous écris pour vous demander si vous connaissez d’autres jeunes adultes indigo qui ressentent la même frustration que moi. Nous savons qui nous sommes, nous connaissons la raison de notre présence ici, mais il semble que la majorité ne soit pas encore prête à reconnaître ce phénomène. Serait-il possible d’organiser un rassemblement d’indigos de tous âges, notamment des plus vieux ? Ce serait super de discuter avec des gens qui ont connu des expériences similaires et qui comprennent ce que nous vivons, ce que nous continuons à vivre. J’ai l’impression d’être au sommet de ma forme et prêt à faire bouger les choses, mais comment ? Comment réaliser pleinement mon potentiel et mettre mes talents à profit ? Notre monde doit comprendre que rien ne nous oblige à vivre ainsi. Il est possible de combler les besoins de tous, et il en restera toujours en abondance pour chacun. Tout ce qu’il y a à faire, c’est de vivre dans la  lumière et de laisser l’amour régner.

A LIRE SUR LE FORUMhttp://devantsoi.forumgratuit.org/t59-enfants-indigo#3123

 

 Extrait du livre Célébration des Enfants Indigo par Lee Carroll et Jan Tober aux Editions Ariane – page 205.

6 Réponses à “Témoignage d’un Indigo plus âgé”

  1. Baie des sireines dit :

    Ne dans les années 1960
    Je me suis toujours senti autre
    Aucune peur
    Vivre à l instinct
    Sauveteur pour les autres
    Généreux
    Vivre dans l amour inconditionnelle
    Attire l abondance
    Détaché de la matière
    Énergie puissante
    Envie de justesse
    Premeditations
    Soins à distance

  2. niko dit :

    Bonjour je suis educateur sportif chanteur auteur et artiste de cabaret
    ma compagne et moi sommes allez voir une medium qui nous a expliqué que nous avions l energie necessaire aux enfants cristal et dorés en ce sens que meme si nous travaillons de temps en temps ensemble avec des groupes d enfants il se pourrait qu il faille allez plus loin et s occuper d enfants plus particuliers car ils ont besoin et savent reconnaitre l energie que nous habitons
    de plus , cette medium nous certifie s etre rencontré ma femme et moi il y a 26 ans comme c ‘est le càs pour accomplir cette mission ensemble , nos forçes s annuleraient si on se separe , ceux qui nous ai arrivé

    je vous demande de l aide a un niveau particulier , je suis dans un chao professionnel depuis 20 ans alternant des metiers difficiles , serveur , educateur de rue , manutentionnaire à l usine AVEC heureusement ma carriere artistique bien remplie pour arrondir les fins de mois et assouplir le dur labeur
    du coup je sens une vibration forte comme un sens à ma vie , ne plus planter de graines un peu partout mais accepter cette mission et de part la magie celeste à laquelle je crois ( j ai eu une exeprience shamanique au mexique trés forte ) TOUT devrait s arranger et je pourrai jouir d un equilibre professionnel car je serai sur le bon chemin
    en sommes , dois je travailler avec ces enfants là ou pas selon vous ?
    merci pour vos eclairages

  3. Fabrice dit :

    Salut ,

    je me retrouve dans tes idées , c’est vraiment interessant de voir que d’autres gens ressentent la meme chose , j’ai également ressenti cette sensation de ne plus controler mon corps auparavant lorsque j’avais 14 ans
    Impossible d’ouvrir pendant des sortes de sommeils éveillés
    les yeux fermés dans l’incapacité totale de les ouvrir
    puis en lachant prise tout est redevenu calme et tranquille ca me ferait plaisir de dialoguer avec toi et au sujet du rassemblement Indigo j’ai lancé une page facebook INDIGO MEETING Tu peux la retrouver directement via facebook .
    jE VOUS SOUHAITE UN BON WEEKEND ET SURTOUT TENEZ BON C’EST PAS FACILE MIS ON Y ARRIVE :)

    One Love

  4. caelestis dit :

    je viens de lire votre page.
    depuis 2.5 ans ( la naissance de mon fils aine ) nous etiosn pleins d interrogations sur cet enfant  » hors du commun  » apres avoir vu medecins pediatres psychologue osteopathe rien n y faisait ( je dirai terreurs nocturnes pour rester terre a terre ) puis apres 2 ans et demi a ne plus dormir et a subir ses souffrances , j ai decide de demander l avis d une  » extra lucide  » ainsi je l appelerai….l enfant est precoce certe et realise des voyages astraux temporels seulement a 2,5 ans il le vit mal et ne le gere pas…. c est quelques temps apres qu elle m a parle des enfants indigo où effectivement apres informations et recherches j ai pu constater que mon fils a de nombreux (90% ) dirons points communs avec eux. pour le moment nous vivons avec mais si on se sent impuissant car nous ( ses parents) n avons rien de pariculier .
    la personne extra lucide l aide comme elle le peut mais a lui de realiser le reste…
    etre un enfant indigo semble difficile a vivre mais etre parents de ses enfants n est pas plus simple a vivre…. peut etre pourrions nous en discuter via email ?
    cordialement

    caelestis

  5. trinity dit :

    salut….
    je comprends ce que tu ressents,d’ailleurs c’est la raison qui me pousse à te répondre.
    Je souhaite aussi rencontrer ou partager en communiquant avec des êtres indigos , parfois je me sents très seule et incomprise.
    Mais je ne peux vivre… si je ne suis pas..

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