Nourrir ceux qui ont faim
En tant qu’espèces individuelles, nous du règne végétal, sommes amenés à réagir de telle ou telle façon. Par exemple, nous sommes incités à nourrir autant d’affamés qu’il en existe avec ce que nous offrons. A cette fin, nous nous permettons d’ingérer les produits chimiques qui sont introduits dans notre sol, même si nous préférerions les rejeter. Nous n’avons pas de volonté individuelle, c’est-à-dire que nous ne pouvons pas, en tant que plantes individuelles, choisir de rejeter ce avec quoi on nous nourrit. Nous sommes cependant destinés à laisser la nature suivre son cours et nous avons confiance en la longévité et en la régénération de cette planète (notre foyer) ce qui nous soutient et nous guide en des époques incertaines comme celle-ci.
Il ne nous déplaît pas d’être consommés ou autrement utilisés au bénéfice de l’humanité et des autres espèces. Cela nous permet de remplir la fonction pour laquelle nous avons été créés (cultivés). Nous préférerions être consommés complètement, de sorte qu’il y est moins de déchets. En fait, si c’était le cas, il n’y aurait pas de déchets, sinon très peu, puisque la plupart des espèces ont été conçues organiquement pour profiter à la terre de plusieurs façons qui sont encore mal comprises de vous. Selon notre expérience, l’attitude mentale de ceux qui nous étudient ralentit davantage notre évolution et la vôtre que la malheureuse qualité environnementale qui subisse actuellement tous les règnes.
Notre règne, constitué de plantes, d’arbres, de semences, de fruits, de légumes, de racines, de feuilles, de frondes, de tiges, de fleurs et de tous leurs sous-produits, y compris ceux qui sont libérés dans l’air, dans l’eau, dans le sol et détruits par le feu, compose ces paroles qui parviennent maintenant jusqu’à vous. Cette même voix collective reconnaît notre parenté avec vous et avec les autres règnes. Nous croissons quand vous croissez, et notre conscience évolue en même temps que la vôtre. Les êtres les plus évolués de notre espèce sont ceux dont la fonction est parfaitement comprise et appliquée. Il y a peu de différences entre servir à nettoyer le foie de toxines cancérigènes ou procurer par le parfum un sentiment de bien-être à un cœur esseulé ou ébranlé. Nous désirons simplement être en communion avec toute vie sur le plan de la transformation cellulaire.
Nous n’existons que dans le moment présent. Nous sommes parfaitement conscients d e notre permanence dans l’instant présent, mais nous n’avons pas comme vous la conscience du futur. Par exemple, un chou est conscient de ses racines et de chaque aspect du sol qui le soutient. Il est conscient de sa croissance et de sa fonction, des voisins de potager et de tous les éléments qui le nourrissent. Il est conscient de servir un bien supérieur ; à maturité, il fait l’expérience d’une transformation lorsqu’on cueille dans le potager pour le placer dans un environnement différent, où il subit une autre transformation quand il est absorbé par un autre règne. Toutes ces expériences ont lieu au niveau de la pensée cellulaire ; elles appartiennent à l’espèce et au règne.
Nous sommes conscients que votre avenir vous préoccupe, mais nous nous demandons pourquoi, si c’est bien le cas, votre présent ne vous préoccupe guère. C’est l’un des nombreux aspects de l’humanité que nous ne comprenons pas. En ce qui nous concerne, nous continuerons à nous offrir comme nous le faisons déjà, c’est-à-dire pleinement, parfaitement et dans un service inconditionnel à ce que nous appelons la Grande Merveille. Nous sommes satisfaits d’être ce que nous sommes.
Issu de Transition 2010 – série Kryeon – Redéfinir la dualité, canalisé par Lee Carroll –. Gaïa canalisée par Pepper Lewis, en page 168.
Vos petits messages !