Les sons purs stimulent le cerveau

 

cliparts fleurs Les recherches effectuées en psycho-acoustique et en neurophysiologie nous apprennent que le son pur (c’est-à-dire celui qui n’appartient pas à un langage reconnaissable) stimule l’hémisphère droit du cerveau. C’est principalement à ce type de son que sont soumis les participants des ateliers de Tom Kenyon. Les phénomènes dont ils font alors l’expérience sont donc directement liés à l’activité de l’hémisphère droit. De plus, les rencontres mentales, émotionnelles et spirituelles (ou transpersonnelles) qui ont lieu durant l’activité de l’hémisphère droit peuvent être très inhabituelles car la partie droite de notre cortex cérébral fait l’expérience du monde très différemment de l’hémisphère gauche.

 La partie gauche du cortex est liée à la mise en séquence de l’expérience, de la raison et, bien sûr, du langage. Hormis quelques exceptions, cette tâche dominante de l’hémisphère gauche se retrouve chez la grande majorité des individus. 

Cependant, lorsque nous écoutons le son pur de la musique, nous n’utilisons généralement pas notre hémisphère gauche ; les scanners TEP (tomographie d’émission par positrons) démontrent clairement que l’hémisphère gauche du cerveau devient moins actif à l’EEG (électroencéphalogramme) quand un individu écoute des sons ou de la musique non associés à un langage discernable, tandis que l’hémisphère droit devient plus actif. 

L’hémisphère droit ne possède pas de centres du langage. Ainsi, ce côté du cerveau ne comprend pas la parole et ne peut pas non plus créer de langage. Il est cependant très apte à d’autres aspects de l’intelligence comme la perception spatiale, le paradoxe et la nouveauté. Contrairement à l’hémisphère droit, l’hémisphère gauche est troublé par les situations paradoxales (c’est-à-dire quand deux choses contraires sont vraies en même temps). Il est troublé par le désordre et par les affirmations et les perceptions qui semblent illogiques ; par contre, l’hémisphère droit n’est pas troublé par les contradictions apparentes, car il est apte à percevoir de nouveaux schèmes à partir du chaos et à saisir des possibilités que l’hémisphère gauche est incapable de discerner. Puisque l’hémisphère droit fait l’expérience du monde très différemment de l’hémisphère gauche, un individu qui écoute du son pur ou de la musique (comme au cours des ateliers de Tom Kenyon) peut souvent vivre d’extraordinaires expériences intérieures qui ne se produisent pas dans la vie quotidienne. C’est particulièrement vrai dans le cas des motifs sonores transformationnels, comme le toning (son vocalisé) et/ou la musique psycho-acoustique.

 Du point de vue neurophysiologique, chaque fois qu’est utilisé un bol de cristal pour produire un son bourdonnant ou qu’on se sert d’un tambour shamanique pour créer un motif rythmique, on stimule une partie du cerveau appelée SAR (système d’activation réticulaire), ce qui en retour affecte considérablement ses deux hémisphères. Les recherches ont clairement démontré que ces types e motifs rythmiques ou bourdonnants, comme ceux utilisé au cours des ateliers de Tom Kenyon, augmentent beaucoup l’activité alpha et/ou thêta. C’est durant ce créneau d’activité accrue alpha et thêta que la conscience mentale peut se modifier profondément. Il peut être utile de décrire le continuum de vigilance et d’activité mentale selon les divers états du cerveau.

 Quand nous sommes éveillés et conscients de l’environnement externe, notre cerveau génère une activité bêta. Dans les situations requérant une conscience aiguë de l’environnement, comme lorsque nous sentons une menace, le cerveau génère une grande activité bêta et même, dans certains cas, une très grande. Dans cet état de grande alerte, notre corps produit des hormones de stress comme l’adrénaline, entre autres, afin de nous aider à mobiliser l’énergie dont nous pourrions avoir besoin. Mais si nous ne percevons aucune menace ou difficulté dans l’environnement, le cerveau génère une activité alpha. Cet état du cerveau est très intéressant, car il nous permet d’être conscients de l’environnement extérieur tout en nous intéressant à ce qui nous arrive dans les sphères mentale et émotionnelle de notre être. 

L’activité alpha améliore également la performance athlétique en réduisant le stress et en accroissant la coordination entre le mental, le cerveau et le corps. Les athlètes de calibre international appellent cet état particulier « la zone ». Autant les athlètes que les danseurs affirment que leur performance est à son meilleur quand ils sont dans leur « zone ». C’est comme s’ils étaient à la fois détendus et vigilants. Certains disent même s’être vus dans leur zone, en dehors de leur corps, comme s’ils regardaient un film. Ce phénomène d’auto-observation est parfois appelé « le témoin » ou « l’œil  qui voit tout» dans certaines traditions ésotériques. 

Quand il y a une grande activité alpha, spécialement dans les fréquences inférieures, la tension musculaire est réduite, ainsi que le rythme cardiorespiratoire. De plus, les hormones du stress décroissent également. L’état alpha est hautement bénéfique à la santé puisqu’il est de nature réparatrice. On l’utilise donc abondamment dans les programmes de gestion du stress. 

Extrait du livre DEVENIR – Eveiller le grand potentiel Humain – page 227 – Extrait de la série Kryeon  – 2011 canalisé par Lee Carroll– propos de Tom Kenyon.

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