Le temps des Indigo

 

Le temps des Indigo dans ENFANTS INDIGO 70795af9-300x260 L’âge de votre enfant. Si vous, lecteur, êtes parent d’un bambin, alors vous avez de la chance. Vous avez la possibilité de jouer ce rôle dans le cadre d’un paradigme inédit. Vous connaîtrez le bonheur de vraiment découvrir votre petit et prendrez plaisir à le voir explorer la vie de sa manière toute « indigo ».

 Néanmoins, bon nombre d’entre vous sont parents d’enfants déjà plus âgés, de préadolescents ou d’adolescents dont quelques-uns ont déjà décidé que leurs parents n’étaient qu’un cran au-dessus de la merde de chien. Ils lèvent les yeux au ciel chaque fois que vous leur adressez la parole, traînent leurs savates et fixent le sol plutôt que de vous regarder droit dans les yeux tandis que leur langage corporel exprime ; « Ouais. Je m’en fous ». Et puis, quand leur séance de « non-écoute » prend fin, ils retournent à toute allure vers une existence qui leur appartient et que vous ne pouvez espérer qu’admissible.

 Voici venu le moment de l’échange d’une vie – une rencontre imposée où vous déposerez les armes en souhaitant qu’il ne soit pas trop tard. Il y a de bonnes chances qu’il y ait encore de l’espoir ; faites-leur savoir que vous souhaitez une discussion avec eux et laissez-les décider du moment qui leur convient. Dites-leur qu’il vous faudra une heure ; exigez qu’ils mettent du temps de côté à cette fine t ne tolérez pas que ce rendez-vous soit bousculé par quoi que ce soit ; ainsi, vous signifiez à vos jeunes gens que cet entretien a plus d’importance que toute autre occupation ou tout problème familial.  Attendez-vous à ce qu’ils s’y objectent vigoureusement (simple euphémisme ici), mais persévérez.

 Installez-vous devant eux, muni d’un calepin, et exigez qu’ils vous regardent pendant que vous parlez. Informez-les d’abord qu’il ne s’agit pas d’un sermon visant à les discipliner, à les humilier ou à les réprimander. Dites-leur ensuite que plus que tout au monde, vous désirez devenir leur ami. Puis demandez-leur ce qui ne va pas pour eux.

 Restez ouvert. N’attendez pas de miracles, mais avant tout, affichez une tolérance inconditionnelle. N’oubliez pas, cet entretien est pour leur bien, non pour le vôtre. Evitez donc de leur raconter votre enfance. Laissez tomber les sermons. Ne vous emportez pas. Ne vacillez pas face aux aveux de gestes coupables, aux exagérations, ou s’ils vous blessent. N’oubliez pas que s’ils s’ouvrent à vous, ils vous dévoilent leur vie en toute candeur, le on comme le mauvais. Accueillez leurs reproches  votre égard. Laissez-les se plaindre de tout, même s’ils se montrent injustes. Prenez des notes, car ce geste témoigne de votre affection. Ecoutez… écouter tout simplement.

 Pour finir ne vous attendez à rien. Ne réfutez pas chaque point que vos jeunes auront exposé. Enfin, pas tout de suite. Sachez bien que toute cette mise à nue émane de leurs sentiments, les raisons mêmes de cette rencontre. Montrez-vous inventif. Demandez-leur de développer leur pensée quant aux questions qui leur semblent importantes à eux et aux problèmes que vous seriez susceptible d’aider à résoudre. Ils considèrent peut-être que vous êtes trop sévère ; trop veux pour comprendre leur musique ; que vous n’appréciez pas leurs goûts vestimentaires ou leur amis ; ou que vous n’êtes pas assez affectueux, intéressé ou intelligent.

 Cette première rencontre devrait se conclure par une série de questions. Chaque cas est unique, mais voici un échantillon d’interrogations plausibles : 

  1. Qu’est-ce que je pourrais faire pour améliorer ta vie ?

Leurs exigences seront peut-être complètement absurdes ou sans pertinence. Ce n’est pas grave. Vous êtes en train de favoriser chez eux une catharsis, de créer un lieu sans danger où ils peuvent lâcher un peu de vapeur. Vous instaurez également un lien tout neuf qui n’existait pas auparavant entre vous. Mordez-vous les lèvres et écoutez. N’oubliez pas ; le seul fait d’écouter ne vous oblige pas à vous plier à toutes leurs requêtes. 

  1. A quels compromis pouvons-nous arriver ? Que ferais-tu si tu étais à ma place ? Cette attitude incite à la réflexion et atteste de votre sérieux. Entrevoyant la possibilité réelle d’améliore leur vie, ils sauteront peut-être sur l’occasion. Puisque vous n’habitez pas dans le néant il faut l’espérer), certains des thèmes abordés ne vous choqueront pas. Soyez prêt à mettre de l’eau dans votre vin et à transiger sur des questions vitales. A céder quelque chose. Essayez de vous souvenir de ce que vous viviez à l’adolescence, et mettez-vous à leu place.

 Est-il trop tard pour que nous devenions amis ? Me promettras-tu de venir à moi si tu as besoin d ‘aide ? Pourrait-on tenir d’autres petites séances comme celle-ci ?  Ce sont là de grandes questions, la raison première de ce petit entretien. Vos gamins y répondront peut-être superficiellement sans être vraiment disposés à la franchise. Pourquoi ? Parce qu’ils ne vous font pas confiance ! C’est un aveu difficile à entendre pour les parents, mais c’est vrai. Plusieurs préadolescents et adolescents font davantage confiance à quelqu’un de leur âge qu’ils connaissent depuis moins d’un an qu’aux parents qui leur ont donné la vie.

 

LIRE NOTRE DEBAT SUR LE FORUM : http://devantsoi.forumgratuit.org/t59-enfants-indigo#3123

 

 

Extrait du livre Célébration des Enfants Indigo par Lee Carroll et Jan Tober aux Editions Ariane – page 221.

Laisser un commentaire

la révolution arabe |
TOUT EST Là !!!!! |
histoire de mes histoires |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | My head
| Existence Amère
| Douces sensations d'un jour...