La naissance cosmique (1)
Le 23 mai 2004 une canalisation avec Jeshua s’est tenue lors d’une session personnelle à Tilburg.
Ci-dessous, vous pouvez lire le texte, aussi bien que les réponses de Jeshua aux questions de l’auditoire.
Le texte parlé a été quelque peu révisé pour en améliorer la lisibilité.
Chers amis, je suis si heureux de vous voir. Et certains d’entre vous viennent de si loin ! Je sais qui vous êtes et vous m’êtes si chers. Mon voyage est le vôtre et je connais vos chagrins et votre douleur de l’intérieur. C’est pourquoi j’aimerais partager avec vous quelques éléments de compréhension de ce long voyage dans lequel vous êtes embarqués, en tant qu’âmes.
J’aimerais vous ramener au tout début de ce voyage, quand vous êtes nés âmes dans une réalité nouvelle et inconnue pour vous. J’aimerais vous ramener à cet instant où a commencé votre voyage à travers le temps et l’espace, à travers la réalité matérielle. Cet événement a eu lieu il y a très longtemps, mais les émotions qui l’accompagnent, la douleur d’être séparés du Foyer, sont encore très présentes en chacun de vous. Cette douleur de la naissance cosmique, comme je l’appelle, se tient derrière nombre de vos sentiments et comportements quotidiens.
Beaucoup d’entre vous sont continuellement confrontés à un sentiment d’inquiétude ou de malaise intérieur, à la notion harcelante d’être « en quête de quelque chose ». Il y a une tension interne qui provient du fait que vous n’êtes pas entièrement à l’aise avec vous-mêmes. Vous ne vous sentez pas tranquilles ou à l’aise avec votre être, votre essence personnelle.
C’est de cette tension primaire que naît la tendance à chercher une confirmation extérieure sous la forme d’une reconnaissance de la part des autres, de possessions matérielles ou de tout ce qui fait que vous vous sentez aimés et choyés. Vous avez constamment besoin de quelque chose d’extérieur à vous pour vous rassurer, quelque chose qui soulage cette tension et vous dit : « tu es très bien ». Regardez avec quelle fréquence vous cherchez à être rassurés et vous saurez à quel point vous êtes tendus, vous verrez l’intensité de la douleur qui est en vous.
J’aimerais vous parler de l’origine de cette douleur et de la dépendance à la confirmation extérieure qu’elle génère. La vraie cause est comme le centre d’un oignon, entouré de multiples pelures. Les pelures externes sont formées par des évènements de votre vie qui sont à l’origine du sentiment d’être blessés, inquiets, mal à l’aise. Dans les pelures plus profondes, plus proches du coeur de l’oignon, il y a des évènements d’autres vies qui ont été émotionnellement traumatisants. Mais selon le point de vue qui est le mien à présent, ce ne sont que des éléments déclencheurs. Si vous enlevez toutes les pelures et que vous parvenez au coeur, vous allez découvrir une douleur originelle, une nostalgie essentielle, en relation avec le tout début de votre voyage.
Imaginez que vous fassiez partie d’un océan d’amour, où vous avez le sentiment d’être en sécurité et complètement libres de soucis et d’angoisses. Imaginez-vous dans les bras de cette conscience aimante qui imprègne tout et que vous ne connaissiez rien en-dehors de cela. Telle est l’énergie du Foyer, l’énergie qui vous a donné naissance. Pour comprendre les tonalités sensiblesde cet état primitif, songez à ce que vous ressentez lorsque vous glissez dans le sommeil, quand votre mental relâche son contrôle et que votre conscience est très réceptive. Vous connaissez aussi cet état dans votre vie terrestre, au stade de l’embryon, dans l’utérus maternel. Quand la conscience est dans cette somnolence douce et béatifique, il n’y a pas de distinction claire entre l’intérieur et l’extérieur, aucun sens du « moi » opposé à « toi ». Dans l’état de conscience rêveur de l’embryon, il y a un sens illimité d’unité et de sécurité.
Issu du site Aurélia de Pamela Kribbe 2005
www.jeshua.net/fr
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