Lémurie, J.C Genel raconte
Ma première rencontre avec la Lémurie date des années 70. A cette époque, j’étais fasciné par la légendaire civilisation atlantéenne, mais aussi celles d’Hyperborée et d’Egypte. La grandeur de celle de la Lémurie m’intriguait, autant que son crépuscule, semblable à celui de l’Atlantide. Pourtant, je ne trouvais pas de quoi satisfaire ma curiosité dans les rares ouvrages de l’époque. Quelque chose en moi savait que l’esprit de cette civilisation demeurait présent, au-delà du temps. Depuis j’assiste, amusé, à des modes où les pseudos mystiques se disent la réincarnation d’âmes atlantes, esséniennes, lémuriennes ou bien cathares. Rien de très intéressant dans cet exotisme qui ne rend pas les gens plus intelligents d’eux-mêmes, mais qui montre que, régulièrement, notre âme se souvient…
Un heureux concours de circonstances me conduisit une fois de plus au Québec pour y rencontrer des amis. Parmi eux, Martine et Marc Vallée, patrons des Editions Ariane , venaient d’édition le premier ouvrage d’Aurélia Louise Jones , TELOS . Ils me l’ont offert le jour de mon retour en France. On m’offre souvent des livres et j’avoue ne pas toujours les lire. Je ne veux pas être influencé par les informations reçues par d’autres, messages des mondes subtils que, par ailleurs, je capte directement. Cela me garde dans une certaine « fraîcheur » et me convient. Toutefois, TELOS fait partie des exceptions. Le livre en main, un petit quelque chose me touchait. Je me suis dit que j’aurais effectivement de la lecture dans l’avion, mais je ne l’ai pas ouvert. C’est seulement une semaine après que j’ai repris le livre pour le feuilleter. Tout à coup, j’ai été littéralement remué de l’intérieur, comme si quelques mots étaient venus me chercher pour libérer en moi une émotion. Je l’ai lu d’un trait ! En le refermant, j’avais la certitude qu’Aurélia devait venir en France pour donner des conférences et rencontrer son public. Cette idée m’obsédait tellement que je n’ai même pas fait attention aux coordonnées à la fin du livre. J’ai cherché partout le moyen de joindre Aurélia. C’est finalement au Québec que je fus mis en relation avec elle.
Invité à Montréal pour l’hommage rendu à Lee Carroll et à Kryeon, je retrouvai un ami qui je demandai s’il connaissait TELOS et son auteure. En même temps que je lui parlais et que nous marchions en direction d’un restaurant, je le vis composer un numéro sur son téléphone portable. Je trouvai la démarche inconvenante et me dit qu’après tout, chacun était livre et que je m’adapterais. Son correspondant en ligne, il s’exprima en anglais, langue que je ne comprends absolument pas. Et tout à coup, il me tendit l’appareil : « Tiens, c’est pour toi ! » J’avais beau lui faire tous les signes possibles pour lui indiquer que ne parlais pas anglais, je me retrouvai u téléphone… C’était Aurélia Louis Jones qui se présentait dans un français exquis. Elle venait de sortir d’une longue période de maladie et était encore fatigue. Je me présentai à mon tour et lui demandai sans tarder si elle accepterait de venir en France pour y donner des conférences avec moi. La perspective de rencontrer les Français l’enchantait, mais elle prenait aussi la mesure d’un voyage long et fatigant. Dépassant ma réserve habituelle, je lui rappelai que si Adama l’avait aidée à guérir, c’était sans doute pour qu’elle se rende en France ! Qu’elle lui demande simplement qu’elle serait la meilleure période en 2003, j’organiserais tout pour l’accueillir ! Elle accepta et nous sommes convenus que je viendrais la voir, chez elle, au Mont Shasta.
Ma première visite en avril fut un enchantement et l’entente de cœur avec Aurélia fut rapide à s’installer. Cela nous mit tous les deux en confiance et il fut aisé de nous placer à l’écoute des guides, particulièrement avec Adama et Anhmahr. Ces deux êtres me touchent, particulièrement Anhmahr. Pendant que nous échangions sur cette tournée de conférences, je me demandais avec qui j’entrerais en résonance pour délivrer des messages. Jai l’habitude de canaliser des guides, mais je savais peu de chose de la note lémurienne. Je ne laissai pas le doute s’installer. Si j’invitais Aurélia à donner des conférences avec moi, n’est qu’intuitivement on m’avait préparé ; je verrais bien. Je suis toujours obéissant et je fais donc comme les guident en décident. L’essentiel était qu’Aurélia soit là. Lors d’un channeling, Anhmahr se manifesta et suggéra que je puisse le canaliser. Qu’il me choisisse m’honorait beaucoup et mon souci était de ressentir son énergie. Avoir l’habitude de celle des grands maîtres ne suffit pas, chaque entité de lumière a sa note.
Anahmarhr me rassura en me rappelant qu’il me connaissait bien car je l’avais déjà canalisé sans qu’il m’ait dévoilé son identité. Je saurais donc retrouver son énergie. C’est ainsi que commença mon aventure lémurienne qui, je le précise, n’a rien de comparable avec celle d’Aurélia. Quelques semaines plus tard, de retour en France, je continuai mes contacts avec Anahmahr. C’est au cours de l’un d’eux qu’il me suggéra de créer une musique basée sur le cristal pour que les gens soient touchés au plus profond d’eux-mêmes et osent se mettre en marche. Nous sommes tous solidaires, comme si nous étions sur un même bateau avec le même besoin de voyager. Seulement, le bateau est toujours amarré au port et nous sommes de moins en moins nombreux à nous contenter du mouvement illusoire de l’eau trop calme. Cette illusion de la vie n’a que trop duré. Le moment est venu de lever l’ancre et de larguer les amarres. Le grand bateau de l’existence est destiné à naviguer en pleine mer et nous ne devons plus craindre de nous aventurer dans la vie. Celle-ci est faite pour nous servir, c’est-à-dire pour nous révéler à nous-mêmes, et non pour nous contrarier ! Il nous faut avoir conscience de ce que nous voulons et de nos possibilités.
La rencontre de J.C Genel et les Lémuriens
Extrait du livre « Les Jardins d’Anahmahr » Messages de la Cité de Telos – Les éditions des 3 Monts – Introduction.
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