Les couleurs de la vie
Par Colin Chabot
Nous sommes en éternel rééquilibre avec nous-mêmes et avec notre environnement.
L’amour est donc ces énergies diverses particularisées par leurs enveloppes qui cherchent à retrouver leur équilibre, leur unité originelle. L’amour a une gamme de nuances presque sans limite et qui va en se raffinant avec le raffinement des corps. Les couleurs qui émanent des différents corps sont bien représentatives de cette gamme. La définition en ordre croissant de ces couleurs vont vous aider à en saisir les subtilités.
Le noir, en positif, c’est l’inconnu, l’inconscient, l’énergie non-révélée, l’instant avant l’illumination: en négatif, c’est l’absence, le vide, le chaos sans loi; en grande quantité, c’est l’inquiétude, la peur devant les mystères par-delà la lumière Le rouge, en positif, c’est la vitalité, la passion intense, l’énergie brute, le feu du centre de la terre et sa force stimulante: en négatif, c’est l’impulsivité, le déséquilibre, l’agitation; trop foncé, c’est l’agressivité, la colère, la violence.
Le rose, en positif, c’est le calme, l’énergie raffinée, les sentiments nobles, les amitiés pures, le temps suspendu, le présent éternel : en négatif trop pâle, c’est la dévitalisation, les sentiments mièvres ; en grande quantité, c’est la fadeur et la stagnation des situations.
L’orange, en positif, c’est l’énergie chaude et enveloppante, les émotions au service de la séduction, la joie de vivre, l’équilibre entre la passion physique du rouge et la raison intellect du jaune : en négatif, c’est l’orgueil; trop foncé, c’est la vanité; en grande quantité, c’est le pouvoir hypnotique sur les autres.
Le jaune, en positif, c’est la raison, l’énergie consciente, la lumière qui excite, stimule l’intellect,
l’activité mentale, l’éveil de l’esprit : en négatif, c’est l’égocentrisme, les critiques constantes; en grande quantité, c’est les dogmes aveugles, figés.
Le jaune pâle, en positif, c’est l’optimisme, l’enthousiasme face au monde spirituel, l’énergie
qui alimente les pouvoirs psychiques, l’illumination: en négatif en grande quantité, c’est la dissolution de la matière, des points de repères terrestres, démotivation face à la réalité quotidienne.
Le vert, en positif, c’est la sensibilité naturelle, la compassion, le fonctionnement équilibré qui
mène à l’épanouissement, l’énergie évolutive qui débouche sur la confiance en soi: en négatif trop foncé, c’est l’incertitude, la discordance, la possessivité, la jalousie.
Le bleu, en positif, c’est l’énergie profonde, froide et volontaire, la détermination tranquille, le
dévouement sincère pour un idéal, la quête de la douce harmonie: en négatif trop foncé, c’est la solitude, l’anxiété; en trop grande quantité, c’est l’entêtement, la quête incessante et obsessive du
Divin.
Le bleu pâle, en positif, c’est l’intuition, l’imagination constructive, l’énergie créatrice, la beauté
du ciel inspirante et stimulante: en négatif trop pâle, c’est l’imagination passive, la rêverie stérile; en grande quantité, la mélancolie, l’impuissance.
Le violet, en positif, c’est l’énergie sombre et envoûtante, l’humble repos du corps et de l’esprit, la sérénité qui favorise l’introspection, le regard intérieur: en négatif, c’est la transition, la fin de quelque chose; en grande quantité, c’est la justification, l’arrogance, l’incommunicabilité.
Le blanc, en positif, c’est le tout, l’état premier parfait, l’énergie pure révélée, l’innocence d’avant, la présence qui par réflexion devient conscience: en négatif en grande quantité, c’est la réflexion de toutes choses, le renvoi à l’autre de sa propre réalité, aussi belle ou pénible soit-elle.
Le gris, en positif, c’est l’objectivité, l’énergie neutre, impartiale, l’équilibre favorisant un nouveau départ, un nouveau champ d’exploration: en négatif, c’est la timidité, l’indifférence; en grande quantité, c’est le manque d’énergie, de motivation, l’oubli de soi, la négligence jusqu’à menacer la survie.
Une palette vibratoire large dans un même individu est un nouvel attribut qui apparut dans l’univers il n’y a pas si longtemps, insufflée en partie par des créateurs de hauts rangs. Elle favorisa la perpétuation de la personnalité. L’énergie originelle en étant divisée, limitée dans différentes enveloppes, avait toujours cherché à se réunifier après la dissolution des corps. Un prolongement, à travers plusieurs corps qui perpétuent les limitations, fut perçu comme une aberration par elle.
L’énergie originelle, le divin non manifesté, y vit le prolongement de la division. Dieu voulait redevenir unique mais chacune de ses parties aspirait aussi à devenir unique. Était-ce mal ?
Quoiqu’il en soit, nous avons alors ensemencé et transplanté sur terre une nouvelle palette de vie plus compatible avec la nôtre, plus diversifiée, riche en contraste pour éviter la suprématie de l’une sur les autres et aussi la gamme vibratoire trop étroite.
Extraits du livre NAJA L’ILLUMINÉ - PREMIER PORTRAIT À L’ORIGINE DE TOUT CANALISÉ PAR COLIN CHABOT – retrouvez les écrits en son entier ici : http://music-close-to-silence.com/lautresavoir/uploads/pdf/Livre_francais_PDF.pdf
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