TOUT EST ESSENTIEL
Savez-vous que toutes choses ne font qu’un dans leurs essences ?
Au commencement de toutes choses, si vous pouvez l’imaginer, moi pas, il y avait une énergie unique concentrée en un endroit et qui se déployait dans toutes les directions. Ce postulat énoncé par nos chercheurs de principes (scientifiques) l’est par déduction car toute chose connue de l’univers a un centre et tend vers l’expansion. Ce qu’il y avait avant le commencement, l’origine même de la source première, pourrait être débattu ici mais cela alourdirait mon propos. Sachez seulement que la variation de densité d’une énergie est nécessaire à son premier mouvement. En d’autres mots, que cette énergie par sa forte densité en son centre, ne pouvait que se répandre dans le vide autour.
Un jour, cette énergie à la limite de sa dispersion, si vous pouvez l’imaginer, moi pas, est revenue vers elle-même. Ce postulat s’explique toujours par la rareté versus la densité. Au bout de son élan, amoindrie ce qui veut dire raréfiée et en perte de vitesse, elle fut attirée par sa propre source. En revenant vers son centre, elle a rencontré sa propre énergie encore en expansion. Leur rencontre fut d’abord un choc, une première sensation provoquée par l’autre puis une réflexion, une première prise de conscience de soi. En d’autres mots, cette énergie en revenant sur elle-même, a pris conscience en premier de l’autre puis de sa propre existence par ricochet.
Le mouvement même d’expansion de cette énergie au contact du vide pouvait, par friction, lui donner les prémisses d’une sensation. Mais ce contact avec l’extérieur ne définissait que ce qu’elle n’était pas. Pour qu’il y ait prise de conscience de ce qu’elle était, il fallait nécessairement qu’elle accomplisse une réflexion sur elle-même. Un humain, seul sur une île, ne peut que découvrir au contact de la faune et de la flore que ce qu’il n’est pas. Seul un autre humain peut lui faire prendre conscience de son identité fondamentale.
Deux énergies de densité inégale qui rentrent en collision en s’interpénétrant créent une onde de choc, une première vibration ayant une intensité et une durée particulière Si elles sont de sens contraire (polarité), elles s’attirent mutuellement et créent par leur vitesse initiale un mouvement circulaire. Dans ce tourbillon d’énergie vibrant né de l’union de deux densités différentes, la plus dense cherche toujours à se déployer et la moins dense à aller vers le centre selon le premier principe d’expansion et de contraction. Tout cela pour vous dire, le plus simplement du monde, que c’est ce phénomène simple et complexe à la fois qui amena une plus grande densité d’énergie en périphérie du tourbillon créant ainsi un début d’enveloppe. En d’autres mots, une première individualité, une enveloppe délimitant une forme.
Cette enveloppe contenait, à l’intérieur, une énergie vibrante particulière qui ne pouvait que développer une première sensation au contact de ses limites, de ce qui était différent (non- soi), l’extérieur. L’individualité est donc née à la frontière d’un intérieur percevant un extérieur.
En résumé, tout ce qui existe dans cet univers est issu d’une énergie unique. Cette énergie première, en se réfléchissant sur elle-même, a entraîné la création d’un nombre incalculable d’entités vibrant à différents taux et percevant leur individualité. De cela est née la toute première conscience d’être, qui est toujours liée à la perception de ce qui n’est pas soi.
Si vous croyez que vous avez un élément en vous qui ne meurt jamais, qui est éternel, vous devez absolument croire que cet élément n’est jamais né. Ce qui ne meurt jamais n’est jamais né. Il prend seulement conscience un jour d’exister.
Je me rappelle vaguement du moment où j’ai pris conscience que j’existais. C’est quand un rayon d’énergie m’a traversé et qu’une infime partie est restée captive de mon enveloppe.
J’ai senti alors une sensation que je définirai plus tard comme une chaleur et qui épousa une forme. Au-delà de cette forme, il y avait une autre sensation que je définirai plus tard comme un froid. Cette forme avec un dedans et un dehors, c’était moi. Ma conscience venait au monde.
Notre essence a toujours existé. C’est ce que nous croyons, mes frères et moi, car quoique l’on fasse, elle est indestructible. Nos scientifiques l’ont comprimée, étirée, divisée, soumise à toutes les influences, à tous les traitements et elle demeure unique. Elle change, se métamorphose en des milliards de formes, de manifestations étonnamment simples ou d’une grande complexité mais elle garde toujours sa qualité première, celle d’être éternelle. C’est pour cela qu’elle est considérée par nous, à juste titre, comme divine.
Si vous voulez croire en un Dieu unique et le décrire, c’est cette énergie première qui, au bout de son expansion, s’est réfléchie sur elle-même entraînant la création d’une multitude d’enveloppes.
Cette énergie unique, prisonnière de formes individuelles vibrant à différents rythmes, a pris conscience de son existence par la différence entre sa vibration intérieure et la vibration extérieure. Elle s’est perçue pour la première fois par le contact avec l’autre, le non-soi.
Dieu unique était parfait à l’origine mais inconscient de sa propre existence, donc de sa perfection.
Dieu, en se réfléchissant sur lui-même, a entraîné une vague de création de formes qui, au début, semblaient chaotiques en apparence. Mais ces formes étaient pourtant régies par les deux principes de base qui les avaient créées, c’est-à-dire les variations de densité de l’énergie première et les variations de sa vitesse donnant ainsi une multitude presque infinie de comportements et de mouvements. Plus simplement, l’énergie originelle avec ses variations de densité entraîna des variations de vitesse. Sa rencontre avec elle-même a provoqué un choc ayant une intensité et une durée vibratoire. Ces deux derniers éléments sont importants et vous seront expliqués ultérieurement.
Donc, c’est tout ce qui vibre qui est source de sensation.
Tout l’univers connu, aussi complexe soit-il, est fait d’une seule et même énergie qui, par réflexion, a donné toutes les manifestations de vies qui existent. Il n’y a rien qui ne soit pas cette énergie modifiée. En d’autres mots, Dieu habite toute chose et est la fibre même dont est tissé tout l’univers.
C’est ainsi que Dieu a pris conscience de son existence et de son formidable potentiel à travers la multiplication des variations de sa propre essence; chaque entité en lui, lui transmettant une gamme de sensations jamais connues jusqu’alors. Étant unique, il ne pouvait se percevoir que par réflexion de l’intérieur.
Dieu unique, parfait mais inconscient est devenu Dieu multiple, imparfait mais conscient.
Extraits du livre NAJA L’ILLUMINÉ - PREMIER PORTRAIT À L’ORIGINE DE TOUT CANALISÉ PAR COLIN CHABOT http://www.music-close-to-silence.net/a_lorigine_de_tout.pdf
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