Tradition Essénienne
Depuis la découverte archéologique des manuscrits de la Mer Morte en 1946, le mot « essénien » a fait le tour du monde, interpellant et suscitant souvent un grand nombre de questions. Certains découvraient avec stupéfaction qu’il y a deux mille ans, une fraternité de saints hommes vivant en communauté, portait en elle tous les germes du christianisme et de la future civilisation occidentale. Cette fraternité, plus ou moins persécutée, exclue,
allait donner naissance à des hommes et des femmes qui ont changé la
face du monde et le cours de l’histoire.
En effet, les principaux personnages fondateurs de ce qui devait plus tard
s’appeler le christianisme, étaient presque tous des
Esséniens : Sainte-Anne, Joseph et Marie, Jean le Baptiste, Jésus, Marie-Madeleine, Jean l’Evangéliste, etc..
Alors, en entendant pour la première fois le mot « essénien », un grand nombre de gens ont eu l’intuition qu’il y avait là un grand
secret. Secret dans les deux sens du terme :
- Quelque chose de sacré, de précieux qui touchait à leur propre âme et à
celle de toute l’humanité.
- Et quelque chose de volontairement occulté pour préserver certains intérêts et manipuler les consciences.
Dès le début, une polémique, voire même un conflit est né autour des précieux manuscrits. Certains voulaient en révéler le contenu au monde, d’autres en cacher
l’existence et si possible les détruire. Certains sont d’ailleurs
parvenus à dissimuler les informations les plus gênantes et à diluer le reste sur plusieurs dizaines d’années afin de « noyer le poisson ».
On sait maintenant que la fraternité essénienne était connue à l’époque de Jésus car elle avait des antennes dans presque toutes les grandes villes jusqu’en Egypte. Les villageois pouvaient s’y rendre pour y être soignés et Les voyageurs y séjourner pour trouver repos et nourriture. L’existence de tels êtres, emplis de lumière, de sagesse, d’amour, de bonté et de force, maîtrisant les circonstances, devenus
immortels… est tout à fait conforme et naturelle et a été
connue de tous les peuples et cultures.
Les Hébreux les appelaient: « L’Ecole des prophètes » et les Egyptiens : « Les guérisseurs, les médecins, les thérapeutes ».
Tout le monde savait que Jésus était un des Maîtres de la Fraternité Essénienne car
il portait
la même robe de lin sans couture, signe distinctif de tous les membres.
C’est la robe blanche de la communion, de l’union consciente et harmonieuse de l’homme avec les sept règnes qui constituent l’Alliance de Lumière de la Nation Essénienne.
La question qui vient alors à l’esprit est : « Pourquoi, dans les Evangiles, ne trouve-t-on pas une seule fois une seule allusion à l’existence des Esséniens ? »
L’unique réponse qui vient naturellement est que ceux qui connaissaient l’histoire de la fraternité ont tout fait pour en cacher l’existence afin de barrer le chemin d’accès qui conduit à la source pure de toute expérience religieuse et à la perception libre d’une sagesse éternelle, d’une lumière universelle qui vit en chaque être humain.
Pour asseoir leurs pouvoirs religieux et politiques, ces êtres ont savamment et volontairement caché la source qui coule librement et gratuitement pour tous,
afin que les humains aient besoin d’eux pour boire… Et notre époque est là pour nous le montrer. Après avoir falsifié les Evangiles, une partie de l’Eglise a même créé de toute pièce la ville de Nazareth pour ne pas reconnaître que Jésus est né au sein de la Fraternité des Esséniens, appelés aussi les Nazaréens, comme le prophète Elie, Samson et beaucoup d’autres.
En fait, « Nazareth » était l’un des noms donnés à la Fraternité Essénienne du temps de la civilisation atlante.
Dans un ancien langage « Nazar » désigne le côté caché et mystérieux de la nature ; ce qui faisait des « Nazarites » les Initiés
aux Mystères. Mais pire encore : une partie de l’Eglise n’a cessé de calomnier, de persécuter et d’assassiner tous ceux qui
proclamaient l’origine essénienne de Jésus, demeurant ainsi fidèles à son enseignement. Tous les moyens possibles et
imaginables ont été mis en œuvre pour exterminer ce que cette partie de l’Eglise a nommé « l’hérésie johannite ». En effet saint Jean, le disciple bien-aimé du Maître, a été –et est encore– le continuateur de la Sagesse Essénienne au sein du christianisme. Les Johannites, les Gnostiques, les Manichéens, les Bogomiles, les Templiers, les Cathares, les Rose+Croix, les Francs-Mâçons des origines…, tous ces courants initiatiques qui ont été calomniés et massacrés alors qu’ils prêchaient l’amour, la tolérance, le haut savoir et l’initiation, se réclamaient tous de l’Ecole de saint Jean.
Leur secret si légendaire est le même que celui des Esséniens : ils connaissaient la Lumière de la vérité qui rend libre.
Ils ne la connaissaient pas sous forme de dogme et de croyance mais par
une expérience intérieure directe qui élève l’homme dans la Lumière et l’ennoblit. Pour être initié à ces mystères,
il suffisait d’étudier la sagesse millénaire des Esséniens et de l’appliquer concrètement, dans tous les domaines de la vie quotidienne.
Voilà ce qui a été caché depuis des siècles à l’humanité pour son plus grand malheur. Mais l’essénisme n’est pas mort, il est bien vivant…
Il ne peut pas disparaître tant que certains êtres viennent sur la terre pour répondre à la prière de millions d’âmes qui cherchent
ardemment la Lumière, avec un
cœur et une intention pure. L’essénisme est un état de conscience éveillé dans la
compréhension claire des lois de l’harmonie
régissant l’univers et les appliquant à travers une qualité de vie supérieure.
L’essénisme, en tant que source de toutes les sagesses
du monde, n’a jamais cessé de se réincarner sous des formes différentes.
Ainsi, s’intéresser aux Esséniens, ce n’est pas se limiter à
de l’archéologie ou à la lecture de quelques manuscrits plus ou moins poussiéreux : c’est l’esprit qui confère la vie et l’esprit est éternel.
A travers l’Ecole de Dieu activée dans de nombreux peuples, l’Enseignement universel a survécu.
Déjà à l’époque de Qumrân, la Fraternité Essénienne était internationale et beaucoup plus vaste que ne le croient les chercheurs modernes.
L’essénisme existe depuis le commencement des temps.
A partir du moment où le premier humain est né et a cherché à pénétrer avec un cœur pur les mystères de la vie et du cosmos, alors l’essénisme est apparu .
La Tradition Essénienne de Olivier Manitara
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