Les énergies dans la matière
Pour celui qui va aimer d’un amour profond, d’un amour plein de sacrifice, l’amour sera exactement le même, aura la même vibration que pour celui qui est profondément amoureux de quelqu’un. Simplement l’objet est différent.
Pour celui qui est amoureux de quelqu’un, toute la vibration de l’amour va se porter sur une personne et cette personne est l’objet de l’amour et cet objet n’a pas le droit de disparaître ou de trahir. Pour Bouddha ou un initié, ce même feu très puissant existe, mais l’objet n’est pas délimité, l’objet est universel. C’est ce qui permet à Bouddha ou à un initié de haut degré d’être capable de se sacrifier pour les hommes. La vibration est la même, mais elle se déroule de façon universelle à l’extérieur, ce qui rend cet amour généreux et rempli de bénéfice pour les autres. Celui qui restreint le champ de rayonnement de cette vibration rend la vibration mesquine et étouffée. La vibration étant mesquine, l’amour sera mesquin. La vibration étant étouffée, l’amour sera étouffant et va étouffer l’autre.
Je prends cet exemple de l’amour et du champ de diffusion pour démontrer qu’en fait l’homme n’a rien à créer en lui-même.
Il n’a pas à devenir Dieu. Il n’a pas à s’efforcer d’être demain un initié. Il a déjà tout en lui. Tous les feux existent tels qu’ils existent déjà en Dieu ou dans l’archétype. La seule différence, mais énorme différence, sera dans l’emploi et la canalisation de ces feux, donc dans l’expression.
Si un homme canalise toujours étroitement ses feux, automatiquement sa vie sera petite et c’est ainsi que naît ce que l’on va appeler l’attachement.
L’attachement c’est uniquement un retour de flamme qui jaillit et renvoie devant l’individu l’étroitesse de vue qu’il a eu sur un être humain ou un objet. L’individu se trouve prisonnier dans cette flamme étroite, et c’est comme cela qu’emmagasinant les étroitesses les unes après les autres, la vie d’un individu devient une petite pièce et dans cette petite pièce aucune vie véritable n’est possible. Qui dit petites pièces, dit aussi petites heures de vie. Chaque fois que vous ferez quelque chose de petit, vous aurez un temps de vie aussi petit. Je dis que les heures seront petites, tout simplement parce que le temps des incarnations sera en concordance avec votre vie.
Donc, il y a une petite roue, appelons cela la roue des incarnations, où l’homme vit et meurt, s’incarne et se désincarne de façon rapide. Pour lui, la vie entre les incarnations ne représente pas du tout un temps de repos.
Puis lorsque le champ de compréhension de diffusion devient
un peu plus large, l’homme, l’âme monte sur une autre roue d’incarnation. Une roue qui est un peu plus grande, qui permet des temps d’incarnation pas forcément plus longs, car la vie physique dépend toujours de la civilisation, de la race, d’une heure donnée sur la terre. Mais ce temps d’incarnation sera comparativement plus long, parce que sa conscience aura été beaucoup plus présente au cours du même nombre d’années. Il aura pleinement expérimenté davantage de choses. Ce qui fait que, par correspondance, sa conscience va elle aussi prendre davantage de temps de l’autre côté du plan physique. Elle prendra autant de temps pour observer, pour continuer à compléter ses informations et se préparer à recevoir dans une autre incarnation d’autres informations.
Il y a donc ceux qui vivent et meurent souvent, et il y a ceux qui vivent et meurent à une autre vitesse, une vitesse de croisière. Je ne dis pas qu’il faut préférer l’une ou l’autre roue, car la vie et la mort sont exactement la même chose sur l’une ou l’autre roue. Simplement la faculté d’être plus conscient permet à la deuxième roue d’obtenir davantage d’informations.
Donc, il y a dans le phénomène même de l’incarnation, des phénomènes de vitesse, d’accélération, de vibration, comme ils en existent au niveau des atomes.
Lorsque l’on observe la vie des atomes qui composent la matière, on s’aperçoit que les vibrations très rapides qu’ils émettent, leur permettent de se maintenir sur un plan matériel. Si on arrêtait la vibration d’un atome ou d’un groupe d’atomes, il y aurait instantanément désintégration de la matière. Parce que l’atome ayant vibré une fois, ce qui lui a permis de devenir manifesté sur le plan physique, ne pouvant émettre une autre vibration, il se retirerait automatiquement dans le non manifesté, et ne serait plus apparent.
Ce qui permet donc la maintenance de la matière, c’est que, comme l’homme ou l’âme, l’atome vit et meurt de façon très rapide, ce qui représente une vibration. Si l’atome restait dans son élément non manifesté, ou dans son état de mort, car la mort c’est le retour au non manifesté que l’on appelle aussi pralaya, il n’y aurait pas de matière. Mais l’atome n’a pas le droit de rester dans son Pralaya, alors il en ressort très vite, et la matière a lieu.
De la même façon, l’homme qui est très matériel, dans le sens où sa conscience n’est pas réveillée suffisamment, va devoir vite partir dans son Pralaya et en revenir aussi très vite. Sa vie étant très matérielle durant cette époque, sa vie a lieu de cette façon-là. Puis, lorsqu’au fur et à mesure de ses incarnations il devient plus spirituel, un peu plus divin, le temps de résidence dans le Pralaya peut se prolonger.
Pour la conscience qui a commencé à se réveiller, le Pralaya n’est plus la mort, la perte de conscience, c’est tout simplement une vie à l’état non manifestée. Au moment où la conscience est pleinement éveillée, le Pralaya et la vie manifestée deviennent l’endroit de la vie absolue, le contraire de la loi qui anime l’être matériel, pour qui, l’endroit de la vie absolue sera l’endroit de la vie physique et le Pralaya l’endroit de la mort, car on ne peut transporter dans le Pralaya que le degré de conscience que l’on a pu développer sur le plan le physique. C’est cette mort-là qui affole les hommes.
Ce qui fait peur aux hommes dans l’acte de mourir, ce n’est pas de perdre le corps physique, car beaucoup intérieurement ont l’intuition que quelque chose va continuer, mais étant donné que tout le monde a commencé dans les règnes inférieurs, dans le non évolué, tout le monde se souvient que la mort est le passage dans le non manifesté et dans le sommeil absolu, et la conscience objective qui a pu se réveiller grâce au corps, au sens, à la réincarnation, ne veut pas retourner dans le sommeil, elle veut continuer à exister, et c’est légitime. Pour continuer d’exister il faut tout simplement développer en soi l’existence. Et ainsi il n’y aura plus de mort. Il y aura incarnation, passage dans le manifesté un jour, puis désincarnation, retour dans le non manifesté. Cela ne veut pas dire que l’être va s’endormir. Sa vie va continuer.
Psychologie cosmique : alchimie des énergies de l’homme ( http://www.conscienceuniverselle.fr/ )
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