Jésus a-t-il marché sur l’eau ?

 

images (5)Jésus Christ ne voulait pas donner témoignage de son pouvoir, il n’en avait rien à faire. Le but n’était pas la démonstration. La raison et le but étaient dans l’expression du symbolisme. Il y a une chose qui traverse toutes ces péripéties, c’est le symbole. C’est pour cela, lorsqu’un grand initié, un grand maître, vient donner témoignage, comme à fait Jésus, il sait très bien que ce qu’il va enseigner va être détruit, déformé avec les âges. Il sait donc que tout ce qu’il va dire avec les mots va finir, au bout de quelques siècles, par dire exactement le contraire. Pour prévenir en quelque sorte cette déformation, le Maître appuie son enseignement sur un certain nombre de symboles qu’il exprime par un certain nombre d’actes.

Lorsque Jésus marche sur l’eau il dit aux hommes : « Si tu veux regarder la face de ton père, dégage-toi du courant et comme moi marche au-dessus de l’astral. »

Précisons la situation. Il y a la mer agitée, il y a la tempête. Une mer pleine de tempête et de remous, c’est la vie de l’astral, la vie des passions, la vie de la peur, la peur existentielle, la peur de croire ou de ne pas croire en Jésus, comme l’éprouvaient les disciples qui étaient dans la barque avec lui, comme l’éprouvent, aujourd’hui encore, la plupart des disciples. « La vie est très concrète, est-ce que je dois me lancer dans la foi ou est-ce que je dois garder mon sens concret ? »

En discours intérieur, c’est ce que se dit le disciple quand il est dans la barque et qu’il a peur, que son astral le ballotte dans tous les sens, car c’est la tempête. Alors, quand il y a la tempête en toi, je te le dis, regarde bien la barque dans laquelle tu es. Regarde profondément, avec attention. Ce n’est qu’une barque, ce n’est que du bois, et le bois pourrit, le bois prend l’eau un jour. Si ta barque semble t’offrir quelque sécurité pour l’instant, dis-toi bien que tu vas couler et tu iras au fond de la mer. Alors que celui qui a vaincu la mort, qui a su gagner l’existence, te le dit et te le démontre : « Viens, marche sur l’eau, n’aie pas peur homme de peu de foi. »

Marcher sur l’eau devient possible dès que les eaux sont calmes, donc, dès que les peurs ont cessé d’exister. Ce qui était aquatique, d’un seul coup devient tapis, parce que ce qui rend l’eau comme étant un élément dans lequel on s’enfonce, n’est pas le fait que l’eau est de l’eau. C’est tout simplement parce qu’il y a des remous et ces remous ont une très grande force d’attraction. Ils créent des vagues, perturbent l’individu, le déséquilibrent et le font tomber jusqu’au fond du courant. Si au contraire les peurs cessent et que le calme s’établit, automatiquement un élément qui paraissait si peu solide, devient solide et alors on peut marcher dessus. C’est tout simple. C’est une loi occulte. Lorsque l’on calme ses peurs intérieures, ses conflits intérieurs, l’astral de l’individu devient de glace et l’initié peu marcher sur cette surface.

Un individu qui veut travailler à transformer ses énergies pour devenir non pas un être parfait, mais un être véritable avec un grand E, qui sait absorber, redistribuer, amplifier, renvoyer ses énergies, il faut avant tout qu’il travaille au niveau de ses conflits intérieurs, au niveau de ses peurs. La peur dont je parle n’est pas la peur d’un chien ou d’un serpent. Ce sont des peurs anodines qui ne comptent pas, cela met un peu d’humour dans la vie.

Je parle d’une peur en terme spirituel. Lorsque l’individu n’est pas suffisamment délivré de sa masse inerte, il y a en lui une peur qui l’empêche de faire le pas dans le vide. Cependant lorsqu’il va intellectualiser et réfléchir à cette situation, il ne va pas ressentir de peur. Il va se dire : « Je ne suis pas certain, je ne suis pas très sûr de moi, et puis je ne sais pas comment m’y prendre. Je ne sais pas ce que l’on attend de moi après tout.

On me laisse soupçonner que je dois aller par là, mais finalement je n’en sais rien, et si je me trompe, où vais-je aller, dans quelle voie sans issue je vais m’enfoncer, personne ne viendra me chercher ? »

C’est l’épreuve du discernement : j’ai peur, je ne sais pas suffisamment juger les situations. C’est ce que pense le disciple.

Il n’y a pas plus fausse et pire pensée que celle de l’hésitation et de la spéculation mentale autour de cette hésitation. Regarde ta position une bonne fois pour toutes, et véritablement, qu’est ce que tu vois ?

Est-ce que tu vois un homme qui est en train de réfléchir s’il va dans la bonne direction ?
Est-ce que tu vois un homme qui se demande s’il fait bien d’aller là ?
Est-ce que tu vois un homme qui se demande si, en faisant cela, il s’assure d’un avenir, ou s’il ne fait pas plutôt un rêve ?

Authentiquement, sincèrement, tu sais très bien que non. En premier lieu, c’est un homme qui pense toutes ces choses parce qu’il n’ose pas se lancer dans le vide et que le vide lui fait peur. Il se dit : « Je ne sais pas si c’est un rêve ou une réalité, si demain j’aurai à manger, le succès, si c’est la bonne heure, suffisamment d’amis ou de soutien pour faire la chose. »

Ceci n’est que l’effet second du mental qui prend l’affaire en main. Mais qui a créé l’affaire ? Ce n’est pas le mental. Le mental n’est qu’un exécutant. La plupart des gens croient que le discernement vient du mental. C’est faux. C’est pourquoi le disciple fait une erreur fondamentale en pensant qu’il est dans un état de discernement, parce qu’il réfléchit à tous les risques.

Le mental n’est pas capable de discerner. Le mental est, soit une mémoire, soit un témoin par lequel la conscience devient objective et peut dire je.

Le discernement vient complètement d’ailleurs. Le discernement est l’effet du regard de l’âme sur sa propre vie, sur la terre et dans sa personnalité. Pour être plus complet, je dirais que ce regard est proportionnel à l’axe que fait la personnalité avec l’âme. C’est pourquoi il faut que l’homme aligne aussi bien, son œil intérieur, que l’on situe au niveau du troisième œil, que l’œil de son âme. Il faut qu’il aligne les deux yeux, (appelons-les comme ça), dans le même axe. Comme cela, l’âme donnera à l’être, qui est la somme des deux yeux, la vision de l’âme. Et ainsi le troisième œil va donner à l’être, par intuition, des directions à suivre : « Tu dois faire ceci, tu vas faire cela. »

Psychologie cosmique : alchimie des énergies de l’homme ( http://www.conscienceuniverselle.fr/ )

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