Message contact Pléiadiens
Bienvenue, mes amis. Je suis Alcheringa. Il y a longtemps que j’attends cet instant, je suis heureux d’être ici. Je connais chacun de vous depuis bien des vies. Voyez-vous, nous sommes tous connectés aux mondes des étoiles. Les représentations gravées dans ce rocher sont une source de curiosité pour beaucoup, chacun ayant le sentiment qu’elles ont été faites par des êtres d’un autre monde. C’est d’ailleurs le cas pour une bonne partie d’entre elles. Il y a des millions d’années, des êtres venus d’autre part, d’autres étoiles, ont visité la petite planète Terre. Ils ont influencé l’évolution génétique de ses créatures, comme celle des poissons, des mammifères et des insectes. C’est une planète en tout lieu habitée de forces de vie. Vous en êtes conscients, bien entendu. Il y a beaucoup de choses à expliquer mais le moment n’est pas encore venu. L’information arrivera graduellement car notre projet est plus important. Chacune des pièces trouvera la place qui est sienne dans l’ensemble jusqu’à former un vaste tableau, lequel sera reconnu et compris par ceux qui demeurent dans ce monde. Il existe pour tous un besoin manifeste d’appréhender la mère que vous nommez la Terre et qui nourrit chacune des vies qui l’habitent. Grande est la nécessité d’aimer et respecter la Mère Terre, de prendre soin d’elle. Je sais qu’au plus profond de son être chacun de vous trois l’admet et nous aidera à diffuser et répandre cette connaissance. Quelqu’un a une question à poser ?
- Y a-t-il autre chose que nous devrions savoir au sujet de ce site? demanda Gerry.
A-t-il besoin de protection ?
- Cet endroit a, de tout temps, été protégé. Nous continuerons à le faire jusqu’à ce que vienne le moment de le révéler au public. Ce lieu fort ancien détient les clés d’une ambition plus vaste. Ces images intégreront et accéléreront l’évolution de ceux, fort nombreux, qui se souviendront. C’est encore trop tôt, mais le moment approche.
- Y a-t-il quoi que ce soit que vous voudriez que nous fassions?
- En réalité, mon fils, vous répondez déjà à notre inspiration. Vous vous êtes spontanément offert à guider ces personnes, et pas seulement aujourd’hui pour cette rencontre que nous avons souhaitée. Il y aura beaucoup d’autres occasions où vous réaliserez que des mains invisibles sont à I’œuvre. Vous n’avez aucune raison de vous inquiéter, nous savons que vous désirez servir. Soyez attentif, mon enfant. Faites face aux problèmes à mesure qu’ils se présentent. Vous n’êtes pas seul : vous recevez une aide considérable sur de nombreux plans. Nous vous pousserons parfois un peu plus loin que ce dont vous avez l’habitude, il ne vous sera néanmoins jamais demandé d’aller au-delà de vos capacités. Sachez que dès que chacun de vous fait un pas dans sa vie, nous sommes avec lui.
Nous, du monde de la Lumière, venons à vous avec amour depuis une dimension divine. Nous vous demandons de ne pas avoir peur. Nous sommes prêts à vous assister et à répondre à vos appels. D’une manière ou d’une autre, vous serez toujours soutenus. Il n’y a rien d’autre à dire, à ce stade, que de vous inviter à continuer sur votre lancée. Je vais maintenant vous laisser et vous remercier de m’avoir accueilli aujourd’hui. Notre rencontre ici n’a rien d’une coïncidence, les choses vont bientôt évoluer ainsi que vous vous en rendrez compte. Que Dieu vous bénisse tous.
La présence d’Alcheringa s’estompa, me laissant flotter dans une chaude énergie. Gerry se leva, nous demandant de le suivre. Nous escaladâmes la montagne de Whale Rock, qui domine les eaux de Brisbane et, au-delà, Broken Bay. C’est un rocher plat présentant des marques très distinctes de pierres taillées dans ses parois. Nous dûmes, Karen et moi, baisser la tête dans notre progression tant était puissante la sensation de passer sous quelque chose. Au même instant, nous levâmes les yeux l’une et l’autre mais il n’y avait rien, bien sûr.
Etait-ce l’expression de notre imagination? Peut-être pas. Pourquoi avions-nous toutes les deux expérimenté les mêmes réactions à cet endroit ?
Mon cœur se mit à battre plus vite. Gerry confia être venu à cet endroit des quantités de fois, et l’avoir utilisé comme lieu de guérison. Des familles aborigènes avaient habité la zone alentour et pris leurs repas exactement là où nous nous tenions. Un côté du site était réservé aux affaires des hommes et l’autre aux affaires des femmes. Il nous montra ensuite une partie du rocher creusée comme pour servir de berceau. Les femmes aborigènes, il y a bien longtemps, auraient utilisée cette cavité pour enfanter. Karen décida de s’y allonger. Quelques minutes plus tard, elle semblait s’être endormie et ses yeux se mirent à bouger rapidement derrière ses paupières closes ainsi qu’ils le font quand nous rêvons. Je l’observai avec curiosité pendant un moment, puis elle se redressa, assise très droite et les yeux grands ouverts.- Qu’as-tu ressenti? lui demandai-je.- L’extase de l’accouchement, répondit-elle embarrassée, et en même temps, j’avais le sentiment d’être abandonnée tout en sachant que je n’étais pas seule … Gerry se rapprocha d’elle et la fixa avec des yeux soudain devenus immenses.
- Et le bébé ? interrogea-t-il.
- Je… je ne sais pas vraiment, bredouilla-t-elle d’une voix tremblante, prise de court par la question. A nouveau je fus habitée par la même sensation que j’avais éprouvée plus tôt, juste avant ma communication avec Alcheringa, d’être détachée de la réalité, sauf que cette fois c’était autre chose. Notre ami avança jusqu’au bord de la plate-forme surplombant Broken Bay. La nuit commençait à tomber et des lumières scintillaient en contrebas, dans la ville toute proche. Il se retourna et m’invita à le rejoindre. Puis il désigna la mer, une lueur perplexe dans le regard :
- Vous voyez l’endroit où se trouve ce petit bateau au milieu de la baie? déclara-t-il. Pour moi, c’est là que le vaisseau a coulé. Concentrez-vous sur lui, Valérie. S’il vous plait, essayez de retrouver la mémoire de cet événement. Instantanément la vision de mon existence dans ce temps lointain auquel se référait Gerry me parvint, lumineuse. Je pouvais la revivre par les yeux et les sentiments de qui j’étais alors : je vis mes mains qui se tendaient vers la surface de l’océan en même temps que le désespoir frappait mon cœur de plein fouet.
J’entendis des hurlements de terreur, des cris et des gémissements. Je ressentis le besoin impératif de me libérer de la douleur, de la peur et de la terrible sensation de perte qui s’abattaient sur la personne que j’étais à cette époque. Le paysage était complètement différent de ce qu’il est aujourd’hui. Plus tropical, plus luxuriant et plus dense. La chaleur me suffoquait et je haletais dans l’air épais et presque liquide, comme si je respirais sous l’eau. Chaque souffle m’était douloureux. Mes bras tendus longs et décharnés étaient recouverts d’une peau d’un blanc bleuté presque transparent. Je sentais que ma tête était allongée. Un terrible sentiment d’accablement s’était emparé de moi : mon époux, mes enfants et un grand nombre de mes amis avaient été tués ! Comment une telle chose avait-elle pu se produire ?
L’incrédulité laissa la place à une forte impression de trahison, puis à la montée de la colère, expérience émotionnelle que l’être de ma vision n’avait jamais connue auparavant. Puis je pris du recul par rapport au courroux que cette femme vivait alors pour revenir à ma réalité propre, celle de Valérie. A mes côtés se tenaient Karen et Gerry, pantelants, au bord des larmes. Apparemment, nous venions de partager tous les trois et simultanément une sorte de traumatisme de groupe subi en un autre temps à Whale Rock.
Le voile alors se déchira davantage et des souvenirs plus précis affluèrent : je découvris que nous arrivions des Pléïades/Lyre, bien que notre origine première était un endroit dont le nom ressemble à Altaah. Nous étions venus paisiblement en mission divine sur la planète Terre et nous avions été attaqués par des êtres qui n’appartenaient pas à la lumière d’Amour, loin, en dessous de nous, une soucoupe pareille à un vaisseau spatial gisait, brisée, dans les eaux de la baie. La frayeur des occupants du vaisseau, gravement blessés et traumatisés, leur désespoir, résonnaient en moi comme si je partageais leur conscience. C’est alors que des dauphins apparurent en réponse aux appels à l’aide non formulés, poussant quelques personnes vers le rivage. Un autre vaisseau, celui sur lequel j’étais arrivée, planait au-dessus de la soucoupe accidentée, enquête des survivants. Exposés aux radiations du soleil de cette époque qui perçaient fortement malgré l’atmosphère poisseuse, ceux qui étaient déjà sur la berge hurlaient de douleur en cherchant un refuge pour se protéger, leur corps ne pouvant supporter ce genre d’émanations. Certains avaient subi de terribles lésions et je partageais directement leur agonie. Mes sens étaient chancelants et je tournai la tête.
D’autres, derrière moi, assistaient à la scène avec la même horreur, ils étaient tous extraterrestres, comme moi. Une personne du nom d’Eleura appartenait à notre groupe. Son mari, Ujeshet, était coincé sous une barre de métal qui s’était détachée du pupitre de commande du vaisseau gisant maintenant au fond d’un océan inconnu, Eleura attendait un enfant et elle « acheminait » la conscience du tout petit être vers Ujeshet tandis que celui-ci lui demandait télépathiquement : « Et le bébé? »Je me reliai à Ujeshet, lui adressant amour et sympathie.
Tandis qu’il me renvoyait son amour, une bruyante explosion se fit entendre. La vision s’arrêta et je fus instantanément de retour dans l’air du crépuscule de Whale Rock, mon regard plongé dans les yeux de Gerry Bostock. L’espace d’un bref instant, nous avions été, Gerry et moi, connectés par l’esprit comme je l’avais été avec Ujeshet dans cette autre vie : le Gerry de maintenant était l’Ujeshet de cet âge reculé. Je me retournai vers Karen et la même connexion s’établit : Karen était Eleura. Nous nous regardâmes les uns les autres, réalisant la raison de notre présence en ces lieux : nous devions y revenir afin de nous souvenir. Une merveilleuse étreinte scella notre réunion. Nous étions de vieux amis ayant réintégré ensemble la Terre d’aujourd’hui pour y vivre ce moment précis. Dans l’air du soir pourtant glacial, nous étions imprégnés de la chaleur de l’Amour Divin, au-dedans comme au dehors. Je me sentis bénie pour l’éternité quand nous joignîmes nos mains aux poignets des deux autres pour former deux triangles superposés en une ancienne forme de salut, origine de l’Étoile de David.
Nous levâmes nos bras entrecroisés vers les cieux dans un geste d’action de grâces. Loin, si loin, au-dessus de nous, la douce lumière des Pléiades brillait dans la nuit, caressant nos visages et séchant nos larmes comme le ferait une mère aimante en retrouvant enfin ses enfants depuis longtemps disparus. Dans le délicat et subtil moment de cette apaisante étreinte, nous reçûmes la guérison.
Extrait de « Contacts Avec Les Pléiadiens : La Mission Du Rexégéna » recopié par Francesca – paru aux éditions Hélios par Valérie J. Barrow
Merci infiniment pour votre partage, il est pour moi d’un intérêt majeur ❤
La communion et la résonance de vos communications sont un chemin d’élévation de conscience et d’espérance.
Patrick