ENFANTS ET ADULTES Frères de Lumière
Je pourrais nommer ce message « Enfants ou Adultes ? » car pour nous, de derrière le voile, vous êtes tous encore des petits enfants. Néanmoins, vous qui vous éveillez, commencez à assumer vos responsabilités. Et une de ces responsabilités consiste à protéger et guider les plus jeunes, les âmes qui arrivent sur Terre en ce moment et vont arriver en très grand nombre dans les prochains temps, venues souvent des plans les plus élevés. Elles sont attirées par la tâche magnifique de contribuer à la mutation, à la transformation d’une planète tout entière.
Il y a toujours eu quelques enfants que vous appelez « surdoués », des âmes courageuses venues dans la densité pour y introduire n peu d’espoir et de lumière. Pas seulement des Maîtres Ascensionnés que vous connaissez plus moins bien, mais bien d’autres : des pètes, des prophètes, des mathématiciens, des alchimistes, venus dans une société incapable de les comprendre, de les soutenir ou simplement de les respecter ; Leur grande sensibilité a souffert de graves traumatismes et ils sont parfois devenus caractériels, portés à toute sorte d’excès et même des fous et des criminels, lorsqu’on le sa laissés en vie assez longtemps pour cela.
Un regard sur ces génies qui ont hurlé au monde indifférent leur peine et leur désespoir vous laisse remplis d’une immense compassion, pour peu que vous ayez du cœur. Mais le passé est le passé et l’œuvre de chacun s’est accomplie, dans la joie parfois, mais le plus souvent dans la douleur. Ce qui importe en ce moment est de savoir si la société où vous vivez est aujourd’hui mieux préparée à aimer, à accepter ces êtres exceptionnels ; Les parents et les enseignants peuvent-ils, de nos jours, avoir ce regard prêt à accepter la différence ? A admettre qu’un enfant puisse leur apprendre quelque chose ?
Il est vrai que l’on ne brûle plus les hérétiques ni les sorciers. Cependant, il y a d’autres moyens de les museler, de les rejeter, de les bannir. Il y a le ridicule, la calomnie, les racontars qui sont la plus mortelle des armes, parce qu’ils vous poignardent dans le dos et à votre insu. Mais vous connaissez tout cela et il est malsain de le ressasser. Vous avez, bien sûr fait de gros efforts dans le sens de ne pas rejeter ceux qui ont, par exemple, une autre couleur de peau. Là encore il y a beaucoup à faire, mais la démarche est amorcée et il s’agit de tenir fermement le cap. Pourtant, dès qu’il s’agit de religion, de manière de vivre, de politique, la tolérance s’évanouit comme par magie. Tous les êtres exigent d’être respectés et acceptés, mais peu sont disposés à suivre ces mêmes règles par rapport à l’autre, celui à qui on attribue les pires intentions. Contradictions flagrantes de l’être humain et de son ancrage dans la densité terrestre !
Je sais que ces informations vous ont été présentées plusieurs fois par tous vos Frères de Lumière, mais tant que vos manières dans ce domaine n’auront pas décrit un angle de 180°, nous serons contraints de les répéter et de les répéter encore. Demandez, par exemple, à un homme ou une femme parmi ceux qui font de la critique de café (ce n’est pas blâme mais une constatation) ce qu’il ou elle pense d’une équipe de football opposée. Vous assisterez souvent à des procès d’intention, de la mauvaise foi, de l’intolérance qui défileront sous vos yeux ébahis, en toute candeur ; On minimisera tout ce que l’autre camp a fait ou veut faire de on et on l’accablera de tous les défauts, de tous les torts. Ces hommes et ces femmes qui vous semblaient pourtant sensés prennent un ton passionné et n’hésitent pas à commette des injustices rien que pour « fustiger » l’adversaire. Et si vous leur faites remarquer, timidement, que ces autres n’ont pas que des défauts, qu’ils ont gagné des parties difficiles et prouvé leur valeur en des jeux où ils se sont opposés aux vôtres, ils vous répondront avec la même candeur (ou inconscience ?) : « Oh, vous comprenez, quant on est des adversaires, on doit minimiser tout ce que font les autres ».
Donc, le rôle de l’opposant serait, selon eux, de s’opposer systématiquement, y compris à ce qui est proposé pour le bien d’une ville, d’un pays ou d’un continent. Et il en va de même dans quelques autres domaines qui excitent les passions. Nous ne cherchons pas à donner mauvais conscience à qui que ce soit, mais seulement à vous faire comprendre tout le travail qu’il y aura à réaliser pour calmer les passions et amener les peuples à plus d’amour. Car tout ceci n’est que manque d’amour.
Ne vous affolez néanmoins pas. Un cœur plein de cet amour inconditionnel peut, à lui seul, en se servant de quelques clés simples, dans le non-faire, donc sans agir sur le plan matériel, changer un nombre incalculable d’autres êtres. Il peut les aider, les transformer et quelque chose qui est déjà en eux : en leur Si divin. Usez et abusez de cette arme, mes chers enfants, en silence, en apportant à tous les êtres qui vous sont proches et à ceux qui croisent votre chemin cet amour, cet amour divin.
Si vous le faites, si vous essayez simplement une fois puis une autre jusqu’à réussir, je vous promets que ce monde merveilleux dont vous rêvez, pour vous, pour la jeunesse et pour toute l’humanité ne sera pas loin, ni dans l’espace, ni dans le temps.
Extrait de « Le Temps des Maîtres » Editions Helios – transmis par Marlice d’Allance 2012- - recopié par Francesca
Vos petits messages !