LES MOTS : valeur vibratoire
Vous savez tous, chers enfants, que les mots de vos langues dites « vivantes » ont été galvaudés à tel point qu’aujourd’hui il n’est pas aisé de les utiliser à bon escient. Les seules langues qui conservent encore une certaine pureté ne sont comprises que par une petite poignée d’êtres humains ; parmi celles-ci figure en première place le sanscrit, directement dérivé du solara maru, langue galactique.
Il nous serait cependant très difficile de nous faire comprendre par vous si nous vous parlions en sanscrit, surtout en ces temps où les êtres veulent que tout soit instantané, n’est-ce pas ? D’autre part, les temps sont maintenant trop courts pour vous permettre d’apprendre de nouvelles langues, à plus forte raison des langues que vous n’avez que très peu entendues, peut-être juste dans quelques mantras ou chants sacrés. Alors, il nous faut nous adresser aux peuples de la Terre, autant que possible, dans leurs propres langues ; car si déjà les concepts que nous souhaitons vous inculquer avec votre consentement, sont nouveaux et pas très aisés à assimiler, il ne faudrait pas que les difficultés d’une langue étrangère les rendent encore plus opaques.
Je vous fais remarquer que, dans ce domaine, quelques-uns parmi vous sont plus pointilleux que d’habitude. Ils acceptent sans ciller tous les anglicismes des nouvelles technologies, ainsi que des mots comme « toubib », « bled », « ola », « feria » et des montagnes d’autres d’origine nettement étrangère. Mais si nous, dans un de nos ouvrages, essayons de pallier à l’inadéquation de vos langues à transmettre les choses de l’âme par l’un ou l’autre mot qui vous rebute, vous criez au scandale. Etes-vous sûrs que votre mental ne s’en sert pas comme prétexte pour rejeter des notions qui le remettraient à sa place ?
Tans pis pour nous si cela nous pose des problèmes de traduction. Notre enthousiasme et celui de nos « canals » les allègent. Et tout ce que nous vus demandons dans ce domaine est de ne pas trop vous attacher à quelques petits détails, de ne pas vous empêtrer dans un adverbe, un féminin qui vous semblent incongrus, par exemple, ou bien dans un pluriel qui vous rebute. Souvent il s’agit de tenir compte de la valeur vibratoire d’un mot, ce dont vus n’êtes pas encore bien conscients.
Je pense notamment à ce pluriel que nous employons fréquemment pour désigner la hiérarchie suprême : des Pères. J’en connais plus d’un qui se hérisse à ce mot et je tiens à vous en donner les raisons. Commençons par énoncer une vérité qui vous rassurera : « la Source de Tout ce qui Est n’est qu’une seule, comme on vous a toujours dit ». Cependant, cette Source s’est présentée à vous sous différents aspects et appellations, selon le temps et le lieu. Elle n’était pas les messagers qui sont venus sur Terre, mais Elle était en eux, tout comme Elle est en vous, à ceci près qu’eux en étaient conscients, qu’ils étaient conscients de ce lien et de leur mission, tandis que vous commencez seulement à être conscients de la vôtre.
Ces êtres, les plus évolués de l’univers, vous les vénérez sous différents noms : Allah, Yahvé, Bouddha ou autres moins répandus. Toutefois, dans la Fraternité Vraie à vocation universelle, perler d’un seul de ces Etres dans certains contextes équivaut à réduire le Créateur/Père/Mère dans le temps et dans l’espace, l’inscrire dans une zone d’influence restreinte, ce qui est ni plus ni moins que le contraire de ce que nous désirons vous faire intégrer. Donc, en disant « Les Pères », nous rendons hommage à tous ces aspects de la Source dont nous sommes les serviteurs, et avant tout nous apportons à votre foi une dimension beaucoup plus vaste t plus proche de la vraie dimension qu’elle devra atteindre.
Nous espérons ainsi que sur la Terre on n’opposera plus Bouddha au Christ ni Allah à Yahvé, car ils sont tous UN et différentes expressions de ce UN que nous nommons LA SOURCE. Ils sont tous dignes de votre profond respect et de votre amour.
L’importance de ce nouveau point de vue ne peut pas vous échapper, votre histoire étant remplie de récits de guerres et atrocités commises par les adeptes de l’un de ces expressions contre une autre qui, finalement n’était qu’un autre aspect, une autre facette de ce UN. Après les luttes livrées à l’intérieur de chaque être humain par deux parties supposées contraires de lui-même, ces luttes religieuses dues à un manque de perspective ont été (et sont encore malheureusement aujourd’hui) l’aspect le plus tragique de la vie sur Terre. Voyez-vous jusqu’où peuvent aller le manque de perspective et la confusion des mots ?
J’espère sincèrement que vous, au moins, comprendrez ce que nous, vos Maîtres Ascensionnés et d’autres Etres de Lumière ne cessons de vous dire depuis des siècles et des millénaires, car vous êtes à présent éveillés et capables de l’assumer.
Et qu’à travers vous, à travers votre amour et votre nouvelle connaissance, ces erreurs terribles ne soient bientôt qu’un souvenir du passé. Et que les êtres humains commencent à se rendre compte de leur unité, qu’ils sachent enfin qu’ils sont tous UN et enfants de cet UN, quel que soit le nom qu’ils lui donnent. Et la paix régnera pour toujours sur cette planète bénie.
Extrait de Le Temps des Maîtres – transmis par Marlice d’Allance 2012– recopié par Francesca aux Editions HELIOS – page 63
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