LES DIEUX SOUS FORME HUMAINE
Dans leur effort pour s’adapter à leurs environnements variés, les espèces et leur lente évolution, tel qu’observé par la science, ne semblent laisser aucune place au Dieu créateur tel que présenté dans le livre de la Genèse. Cependant, les théories scientifiques de l’évolution ne fournissent aucune réponse quant au point de départ de ce processus ni ne décrivent l’intelligence organisée qui continue à la guider.
C’est par son commandement que le Dieu de la Genèse donne vie à la création et il en est fait ainsi de par le pouvoir de sa parole : « Dieu dit : Que la lumière soi ! Et la lumière fut ». Un autre élément important que l’on retrouve tout au long de ce récit est l’action de voir et de nommer ou de contempler et de définir le produit final de la création « Dieu vit que c’était bonne » et « Dieu appela la lumière jour, et il appela les ténèbres nuit ». Et enfin, une caractéristique étonnante de ce récit qui a son parallèle dans de nombreuses autres traditions est la division de l’acte de création en sept unités ou parties. Dans ce récit, la création vient à l’existence et trouve sa définition grâce à la puissance de la pensée exprimée en mots et à celle de la réflexion et de la contemplation.
Cela est important car il se pourrait que l’interprétation traditionnelle de ce récit qui implique une séparation intrinsèque entre Dieu et l’univers ne soit pas l’intention originelle d’où sont nés ces éléments clés qui ont survécu dans le récit final de la Genèse, tel que nous le connaissons aujourd’hui. Le Dieu de la Genèse est considéré comme intrinsèquement différent et transcendant de l’humanité et de l’univers car les qualités créatrices de pensée et de contemplation volontaires ont été ignorées et reniées en ce qui concerne l’humanité.
L’hébreu ancien est la langue qui contient probablement l’interprétation la plus appropriée et la plus claire du verbe en tant que conscience et énergie créatrices. Le premier livre de la Torah juive, le livre de la Genèse, contient – comme partie de son premier mot, « barashith » – le mot » barah » (bêth, rês, ‘aleph). Le second mot du même livre est « barah ». Le mot « barah » réfère à la fois à un nom et un verbe. En tant que nom singulier, il signifie «un mot » et, en tant que verbe, il réfère à l’action de la création. Cette double signification n’est en rien arbitraire, en particulier si l’on considère que le contexte du livre de la Genèse est le récit de la création.
Dieu est dépeint donnant la vie à sa création par son commandement et l’approuvant en la voyant comme bonne. Ce contexte fournit au terme « barah » une assise riche et très profonde lui donnant toute sa signification. Une grande partie du mysticisme juif et de la Cabale juive et chrétienne du Moyen Age fut fondée sur la compréhension que les mots et les pensées ont une qualité créatrice et divine. Mots et symboles étaient objets de méditation et les agents qui permettaient à l’individu de se rapprocher du divin. A la lumière de ces considérations, il n’est pas difficile de trouver un parallèle entre le concept de « pouvoir créateur de la parole de Dieu » et celui de « pouvoir créateur de la conscience et de l’énergie contenues dans la pensée et exprimes dans la parole ».
Une différence importante existe cependant entre ces deux concepts car, dans le récit de la Genèse, le mot n’a un pouvoir créateur que s’il est utilisé par Dieu, non pas par les hommes et les femmes. En d’autres termes, il est considéré comme un attribut divin. Dans la compréhension de Ramtha, le pouvoir créateur du mot est disponible à tous. Pour Ramtha, cette qualité importante de l’humanité montre à quel point nous avons oublié notre divinité ainsi que le fondement même de notre libre arbitre.
Ainsi, la définition de Dieu – qui revient à la définition de vous-même – est que vous êtes conscience et énergie, où que se porte votre volonté. Et pourquoi les sept sceaux ? Parce que notre volonté peut œuvrer dans chacun de ces domaines. Et le corps est la réplique absolue de ce qu’on appelle les sept royaumes – ce qui existe dedans est identique à ce qui existe dehors ; ce qui existe en haut est identique à ce qui existe en bas – et ce qui donne à ces royaumes leur viabilité et en vérité la justice de leur existence est notre volonté et notre choix. Cela seul. Mais cela représente la totalité. C’est la totalité.
La conscience et l’énergie sont la loi intrinsèque – la seule loi, si nous voulons l’appeler ainsi – qui soit en action. Et ce qu’elle fait, c’est qu’elle est si illimitée qu’elle en est le support. C’est la seule loi, si nous voulons l’appeler ainsi, dans laquelle la volonté que vous possédez puisse y être absolument libre.
La loi de la conscience et de l’énergie est toujours active dans la personne, bien que cela ne soit pas toujours apparent à cause du niveau de conscience d e l’individu. Ramtha explique que communément, les personnes ne sont pas conscientes de la véritable direction de leur intention et de leur concentration, assumant ainsi que leur volonté ne se manifeste pas. Au contraire, les personnes qui maîtrisent leur condition humaine et deviennent éclairées apprennent à devenir conscientes et à rediriger à volonté l’intention sous-jacente qui crée leur vie.
A moins de comprendre que la conscience et l’énergie créent la réalité, vous utiliserez toujours les expressions suivantes : mais, pourquoi, je ne peux, c’est trop difficile, échec, manque. Vous les utiliserez toujours. Et ce qui est merveilleux est que la conscience et l’énergie créent votre objection. La conscience n’a pas de lois ; quelle qu’elle soit, c’est la loi. Et la loi est de faire connaître l’inconnu. Elle est ce qui précipite le monde subatomique en particules de réalité et qui crée les champs magnétiques pour attirer dans vos bandes ce qui est déjà connu. Toute personne qui est dans votre vie reflète un aspect de qui vous êtes et existe pour la rédemption émotionnelle qu’elle procure.
Extrait du livre : « L’épopée de la Création » – de RAMTHA – retranscrit par Francesca
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