L’exil de Dieu hors de la personne
La compréhension qu’a eue de Dieu l’humanité à travers l’histoire a malheureusement été modelée par la tendance à percevoir les limitations et les défauts de l’humanité plus que la personne en tant que source de ces limitations. En outre, l’humanité a perçu ces limitations comme une partie intrinsèque et fixe de sa nature plutôt que comme les défis et les situations qu’elle n’a pas encore surmontés, développés, et qu’elle n’a pas fait connaître.
Les différentes descriptions traditionnelles de Dieu et du divin démontrent que Dieu a été créé à notre image, non pas l’inverse. Nous avons placé Dieu en dehors de nous afin d’échapper à la responsabilité de nos actes et de notre évolution dans la vie. Ramtha explique cette tendance commune en la comparant à une épée à deux tranchants ; si nous plaçons Dieu en dehors de nous, nous échappons à la responsabilité de notre destinée mais nous renions également notre véritable nature, notre faculté de changer et de créer grâce au pouvoir de notre conscience et de notre énergie. D’un autre côté, reconnaître notre identité véritable de Dieux immortels ayant entrepris un voyage d’évolution et d’exploration personnelle nous place face au défi colossal et effrayant d’assumer notre totale responsabilité de créateurs de notre propre destinée. Lorsque nous prenons en main notre vie, il s’ensuit un sens doux-amer de liberté car il n’existe alors plus personne que nous puissions blâmer ou montrer du doigt concernant notre vie, excepté nous-mêmes.
Ramtha a dit, je cite : « Eh bien, débutants, c’est une épée à deux tranchants. L’épée est la raison pour laquelle nous avons créé Dieu à notre image ; nous avons créé une personne, un être, un être surnaturel, qui jugerait tout ce que nous faisons. Nous aurions alors la liberté de faire toutes ces choses au cours de notre vie, ne faisant appel à cette personne, cette force divine, que lorsque nous serions à nos dernières ressources. Une fois l’énergie de notre corps épuisée, une fois la santé de notre corps épuisée, après avoir refusé d’accorder à notre famille toute tendresse et tout amour, nous faisons appel à lui. Et la raison pour laquelle nous ne faisons pas appel à lui plutôt est que nous ne pensons pas que Dieu est ce que nous sommes fondamentalement. Pourtant, Dieu est le battement de notre cœur, il est notre souffle fondamental ».
Il existe de nombreux récits de la Création et de nombreuses explications sur la nature de la réalité, depuis les très anciens textes de la civilisation Sumérienne, les traditions du Moyen-Orient, les philosophes Grecs, la Genèse et les traditions judéo-chrétiennes, es penseurs et scientifiques modernes, jusqu’aux archéologues et historiens impliqué dans une recherche alternative comme Zcharia Sichin. Tous tendent cependant à identifier la véritable identité de la personne au corps physique ; dans le Genèse par exemple, le récit de la création de l’homme et de la femme relate la création du corps physique. Ceci n’est que la moitié de l’histoire ; ce postulat commun comporte d’énormes implications. Ce même postulat est responsable de la confusion existant entre le créateur de l’espèce humaine et le créateur ultime, source de toute existence ; Ramtha insiste continuellement sur l’importance d’être conscient de cette distinction, ce qui est une de ses contributions les plus précieuses en ce qui concerne la compréhension de Dieu, de l’humanité et du soi.
De nombreux chercheurs modernes qui découvrir des preuves de l’intervention dans l’évolution humaine de races technologiquement avancée, venues de l’extérieur de la Terre avancent le même postulat erroné, négligeant de poser la question de la source ultime commune de ces deux races. Cette omission commune et ce manque de clarté ont créé beaucoup de confusion au sujet de notre véritable identité. De nombreuses religions et idéologies populaires de par le monde qui ont eu des répercussions importantes dans l’histoire de l’humanité ont été bâties sur cette confusion. Dans sa présentation, Ramtha là encore ne laisse aucun doute sur le fait que nous ne sommes en aucune manière subordonnés ou moindres que ces civilisations qui ont déclenché le commencement de l’évolution de la race humane en croisant leur ADN avec la nôtre ; l’ADN est comme le Livre de Vie de l’âme qui contient le récit et la sagesse du voyage de l’évolution. Néanmoins, notre véritable identité est le voyageur, l’invisible qui passe, l’observateur qui regarde au travers du masque de l’acteur, le personnage non identifié derrière le costume et qui joue un rôle sur la scène de la vie.
Réflexion suite aux lectures de Francesca sur RAMTHA
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