L’HABITUDE DE LA MANIPULATION ET DE LA SURVIE

 

 

images (13)Habituellement, les vaincus n’ont même jamais la possibilité d’exposer leur vison des événements. Ajoutons que les personnes qui tiennent des positons de pouvoir au sien de la communauté, que ce soit dans les domaines religieux ou politique, se souviennent de l’histoire d’une manière qui est favorable à la prolongation de leur positon. Cela n’est pas nécessairement le fait d’une mauvaise intention, mais simplement l’exercice de la loi de la survie. 

Il est aisé de constater à quel point l’histoire du monde au cours des derniers six à sept mille ans, et en particulier au cours des derniers deux mille ans, a été l’objet de multiples omissions et manipulations dans le but d’être fidèle à un enchaînement de faits qui puisse être accepté par la population, assurant la continuation de son style de vie et de ses systèmes de croyances. Il est intéressant de constater que, malgré l’émergence de nouvelles preuves en déniant la véracité, les vues et croyances traditionnelles sont toujours demeurées les critères et les références de leur validité et la base de leur interprétation. Par exemple, bien que les preuves archéologiques en soient fort nombreuses, personne n’aime entendre l’histoire selon laquelle la race humaine est issue d’une manipulation génétique accomplie par une race extraterrestre avancée. Aucun archéologue ne veut admettre qu’il y a de cela quelques milliers d’années existaient des individus qui jouaient avec l’énergie nucléaire et des technologies qui n’ont pas leurs rivales aujourd’hui. 

Aucun anthropologue traditionnel ne veut croire qu’il y a trente-cinq mille ans, l’homme de Cro-Magnon fut capable d’un discours sophistiqué, d’une pensée intellectuelle, encore moins de pensées éclairées, du fait que les cavités crâniennes de cette époque ne semblent permettre ni l’articulation de sons consonantiques ni de mots complexe. Aucun pasteur d’aucune religion ne veut admettre la possibilité qu’il n’existe aucun lieu quelconque dans l’univers dénommé l’enfer ou admettre que le Dieu d’Abraham et de Moïse fut un être aux humeurs changeantes, sanguinaire et brutal, totalement opposé au Dieu que notre Père. Il n’existe aucun physicien ni même aucun philosophe qui veuille clarifier ou envisager la possibilité que ce que nous considérons être la réalité, le continuum de l’espace temps, puisse être en fait un rêve ou une illusion créés non pas par une force extérieure ou une quelconque déité mais maintenus en existence par la conscience – l’Observateur de la mécanique quantique – dans le but de notre exploration personnelle et pour faire connaître l’inconnu. 

LE MYSTERE DE LA TRANSCENDANCE DIVINE ET LE SOI 

Les théologiens ont expliqué que, par nature, l’essence de Dieu, la source ultime de tout être, la divinité et la transcendance elle-même ne peuvent être nommées, définies ou comprises en termes humains car elles seraient alors moins que Dieu pour devenir seulement humaines. Un tel point de vue pose un problème, car il affaiblit et limite le pouvoir qu’a l’esprit humain pour la connaissance. La représentation que se font traditionnellement du concept de Dieu les théologiens sépare radicalement ce dernier du concept de la personne humaine au point où toute possibilité de réelle unité est exclue. Il est intéressant de noter que l’une des manières poétiques traditionnelles d’exprimer cette transcendance intégrale du divin par rapport à la nature humaine fournit en fait un aperçu de la nature divine de la personne non apparent à première vue. Il y est dit que le divin, le sacré, est un « mysterium tremendum et fasinans » – le divin est un mystère fascinant, enchanteur et absolument extraordinaire. 

Si l’on applique cette affirmation au mouvement de l’évolution, au déroulement de la vie, à l’expansion et à l’expression de la conscience et à l’esprit humain, il devient alors évident que le mystère de la conscience est innommable, indéfinissable, car il est en mouvement, en évolution. Il n’est ni statique ni fini mais dynamique et se manifeste perpétuellement en de nouvelles formes d’expression et d’exploration personnelles. Cela ne signifie pas que la nature de la conscience ne puisse pas porter à définition mais statue que la caractéristique fondamentale de la conscience et de l’existence est son dynamisme fascinant et extraordinaire – sa créativité, son devenir – en bref, le fat qu’elle porte les traces de la réalité divine qu’elle est fondamentalement. 

Ramtha voulut enseigner à son peuple ces réalisations et ces idées en établissant les fondations des Ecoles de Sagesse Ancienne. L’objet de l’enseignement n’était ni des lois ni des interdits, mais un éveil, une ouverture vers le savoir et la compréhension de la simplicité de la vie de même que le lien existant entre toutes choses. Après son ascension, il continua  à apporter sa connaissance à l’humanité par l’intermédiaire de diverses écoles, divers mouvements, poètes, philosophe et scientifiques qui en firent part dans leurs œuvres et leurs créations artistiques. En un mot, l’approche de Ramtha vise à mettre l’accent sur l’importance de la redéfinition de notre concept du soi. Il conclut que l’humanité est « la gloire de savoir qui et ce que nous sommes ».

 

  retranscrit par Francesca du blog http://francesca1.unblog.fr/ 

  Extrait du livre RAMTHA : « La civilisation humaine » aux Editions AdA.

 

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