LA PYRAMIDE DU SAVOIR

 

1 Hiérarchie du Savoir SUR BLOG

Dans notre monde, tout est doué de signification et tout a un sens pour tout le reste. Ce qui se passe dans les océans a un sens pour le climat des montagnes. Ce qui se passe dans un fleuve a un sens pour la vie qui dépend de lui. Les choix que vous et moi effectuons en exprimant nos croyances dans nos salons ou à table ont un sens pour notre entourage immédiat, mais aussi pour les gens qui habitent de l’autre côté du monde. La nature ne comporte pas de démarcation départageant une partie de la vie d’une autre. C’est pour cette raison précise que je comprends mal pourquoi nous fabriquons de telles démarcations lorsque nous étudions l’univers et la nature.

Par exemple, nous considérons la géologie comme distincte de la physique et imaginons que la biologie n’a rien à voir avec le quotidien. Bien que cette distinction facilite l’étude des pierres ou des créatures vivantes pendant quelques années à l’université, à un moment, il faudra les voir comme appartenant à notre réalité quotidienne pour qu’elles acquièrent une utilité. C‘est ainsi que l’étude scientifique de notre monde se transforme en un paradigme entièrement nouveau du fait qu’un type de connaissances est lié à d’autres types de connaissances.

Les disciplines scientifiques sont structurées en une hiérarchie. Cette relation s’illustre visuellement par une pyramide inversée. La plus petite partie de la pyramide, la pointe tout en bas, représente la clé pour tout ce qui est au-dessus. En science cette pointe ce sont les mathématiques. Voilà pourquoi les paroles de l’un des premiers scientifiques, Galilée [en italien Galileo Galilei], demeurent vraies à ce jour comme au moment de leur rédaction il y a cinq cents ans. Il déclara que l’univers est comme un « grand livre qui se tient constamment ouvert devant nos yeux, mais qui ne peut être compris si on ignore les caractères dans lesquels il est écrit. Et ce livre est écrit en langue mathématique ».

Notre savoir mathématique est l’outil qui nous permet de décrire ce qui survient dans chaque domaine d e connaissance successif, en s’élevant sur la pyramide, illustrée….

Après les mathématiques, la physique forme la couche subséquente de connaissances sur la pyramide ; les principes mathématiques sont appliqués aux forces de la nature, ce que nous appelons les « lois » de l’univers. Ces phénomènes comme la gravité, la vitesse de la lumière etc… s’appliquent ensuite à l’étude de la chimie, la strate suivante dans notre modèle. Par les processus chimiques, les forces de l’univers agissent sur les éléments de la nature pour façonner les bases de notre monde, dont l’étude est la géologie. L’expression de chaque champ de savoir sous-jacent influe, directement ou indirectement, sur la manifestation de la vie en notre monde. La biologie est l’étude de la vie ; et au-dessus, la psychologie, est la science qui permet de déchiffrer le comportement humain.

Deux éléments ressortent de ce diagramme simple :

  1. chaque champ joue un rôle vital dans la nature et se rattache directement au champ qui le précède.
  2. si de nouvelles découvertes altèrent notre perception de nous-mêmes n’importe où dans la hiérarchie, tout ce qui est au-dessus doit refléter cette nouvelle attitude.

Par exemple, lorsque les principes quantiques d’interconnexion (ubiquité quantique) sont apparus en physique, chaque discipline scientifique au-dessus de la physique sur le diagramme aurait dû refléter cette compréhension. Si la chimie a commencé à adapter les notions et à les enseigner, la biologie continue de professer que les champs d’énergie, comme le champ magnétique du cœur, sont locaux et n’ont que peu, ou pas, d’effets sur l’environnement qui entoure le corps.

En raison du cloisonnement des disciplines, la science livre une lutte sans relâche pour se rattraper elle-même. A en juger par le passé, plus la discipline est élevée dans le diagramme, plus elle met du temps à refléter les découvertes. Récolter les bienfaits de la science relève de nous et de la sagesse avec laquelle nous appliquons ce que nous découvrons.

Depuis l’invention de la roue (qui sert soit au transport, soit à la torture) à l’invention des armes (employées pour obtenir de la nourriture pour la communauté ou s’entretuer lors de guerres), le contraste entre connaissance et sagesse entraîne un conflit dans l’espèce entière, et ce, depuis fort longtemps.

Plus loin dans mes écrits, nous examinerons les raisons qui nous poussent à lutter et pourquoi cette lutte tire peut-être à sa fin. Pour l’instant il suffit de dire que la valeur de la science se mesure peut-être moins par ses échecs et plus par l’emploi que nous en faisons, nos attentes par rapport à celles-ci et notre relation au savoir et à la sagesse.

retranscrit par Francesca du blog http://francesca1.unblog.fr/

Extrait du livre de Gregg Braden : Vérité essentielle – Activer la mémoire de nos origines, de notre histoire et de notre destinée aux Editions Ariane

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