POMMES, AIMANTS ET L’ERE SCIENTIFIQUE

 

imagesRègle générale, on admet que la science moderne et l’ère scientifique ont débuté en juillet 1687. Isaac Newton publia alors son ouvrage Philosophiae Naturalis Principia Mathematica (en français : Principe mathématiques de la philosophie naturelle), un ouvrage qui a fait école et démontré les mathématiques décrivant notre univers quotidien. Depuis plus de deux cents ans, les observations de Newton sur la nature ont servi de fondement au domaine scientifique désigné physique classique.

Grâce aux théories sur l’électricité et le magnétisme de la fin des années 1800 et aux théories d’Albert Einstein sur la relativité du début des années 1900, la physique classique a réussi à fournir une explication aux « gros objets » dans l’univers ; le mouvement des planètes et des galaxies, a chute de pommes des arbres (selon l’anecdote populaire, Newton aurait découvert la loi de la gravité après qu’une pomme lui fut tombée sur la tête) etc. Cette explication nous a si bien servis que grâce à la physique classique nous avons été en mesure de calcule l’orbite de nos satellites et d’envoyer des hommes sur la Lune.

Au début des années 1900, cependant, de nouvelles explorations démontrèrent que les lois de Newton ne s’appliquaient pas partout dans la nature. Sur l’univers infime des particules dans l’atome jusqu’au comportement des atomes lors de la naissance d’étoiles dans des galaxies éloignées, la physique classique n’avait pas d’explications à fournir. Selon la méthode scientifique, si la manière de penser existante ne parvient pas à expliquer ce que nous voyons alors il faut mettre à jour notre perception du monde afin de tenir compte des nouvelles observations et découvertes. Dans le domaine de la physique, cette attitude a produit ce que nous appelons aujourd’hui physique quantique l’étude à une échelle infinitésimale des phénomènes régis par des forces qui sous-tendent l’univers matériel.

Dès que la physique quantique eut fait son apparition, le grand défi fut de marier les diverses vues représentées par la physique classique et la physique quantique en une théorie unique sur l’univers et la vie ; une théorie unifiée. A date, on n’y est pas parvenu. Quelques théoriciens ont résolu des fragments individuels du casse-tête, mais aucun n’a résolu le problème dans son ensemble. A l’instar de fissures qui se forment sur un barrage une fois qu’on a comblé les failles existantes, les théories naissantes ont répondu à certaines questions, mais en ont suscité d’autres là où l’on ne supposait même pas l’existence de questions.

L’évolution de la théorie des cordes illustre parfaitement ce point. En 1980, l’idée que l’univers était constitué de cordes d’énergie invisibles qui vibrent laissait entrevoir la prochaine grande révolution en physique ; Cependant, plus les physiciens examinaient la théorie à fond, plus cette idée présentait des problèmes. « Les principes de base n’y étaient plus ».

De même, l’équation d ‘abord prometteuse de Wheeler-DeWitt (équation WD) en vue d’unifier les physique classique et quantique s’effondra rapidement lorsque les « clauses cachées » devinrent évidentes. Pour accomplir cette tâche apparemment impossible, l’équation WD omettait un facteur important qui entraînait des problèmes ; le facteur temps. Si cette omission facilitait les calculs, le temps fait partie de notre monde e t de notre vie. Sans celui-ci, les équations ne peuvent représenter adéquatement le mystère qu’elles tentent de résoudre.

Pour le moment, la réalité crue est donc celle-ci ; il y a maintenant plus d’un siècle que Max Planck a formulé les principes au cœur de la théorie quantique. Après cent ans où des esprits scientifiques les plus illustres travaillèrent sur les théories les plus avancées en mathématiques et en physique, et évaluèrent les théories les plus complexes dans les instituts de recherche les plus évolués de l’histoire du monde, on s’attendrait logiquement à avoir résolu les problèmes majeurs qui compromettent notre  vision scientifique du monde. Et ce, si nous étions sur la bonne voie.

Puisque nous ne le sommes pas, nous devons maintenant envisager la possibilité d’être sur une fausse piste.

retranscrit par Francesca du blog http://francesca1.unblog.fr/

Extrait du livre de Gregg Braden : Vérité essentielle – Activer la mémoire de nos origines, de notre histoire et de notre destinée aux Editions Ariane

 

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