LE MOMENT, C’est MAINTENANT
De toute évidence, nous ne savons pas tout au sujet du fonctionnement de l’Univers et de notre rôle en celui-ci. Même si les recherches futures seront source de percées plus importantes, comme dans l’analogie du camion sur l’autoroute, il faut mieux parfois effectuer des choix à partir de ce que l’on sait déjà – pour survivre et raffiner nos décision. Une voix puissante de la communauté scientifique, sir Martin Rees, professeur d’astrophysique à l’Université de Cambridge, signale que nous avons seulement « 50 % de chance de survivre au XXIè siècle sans revers importants ». Si les catastrophes naturelles ont toujours été notre lot, un type nouveau de périls que Rees dit «induits par l’homme » doit aussi être pris en compte.
La bonne nouvelle que diffusent les spécialistes presque universellement néanmoins, est celle-ci : Si les décideurs élaborent un cadre juste, l’avenir de l’humanité sera assuré grâce à des milliers de décisions banales, C’est dans la minute du quotidien que les « avancée les plus importantes se réalisent ». Sans l’ombre d’un doute, nous aurons à prendre une foule de décisions dans un proche avenir ; Toutefois, je ne peux m’empêcher de penser que l’une des décisions les plus marquantes et peut-être la plus simple, sera d’accueillir ce que la science nouvelle démontre au sujet de qui nous somme set de notre rôle dans le monde. Si nous acceptons, au lieu de refuser les preuves indéniables que les sciences apportent individuellement, alors tout change. Et ce changement marquera un nouveau départ. Cette attitude fait de nous une partie de tout ce que nous voyons et vivons : nous n’en sommes plus séparés. Voilà pourquoi les découvertes récentes en physique ou en biologie ont un tel impact. Elles remettent l’ensemble de l’humanité dans l’équation de la vie et de l’univers. Elles nous inscrivent aussi dans le rôle consistant à résoudre les graves crises actuelles, plutôt que de les laisser à une génération future ou aux aléas de la destinée. En tant qu’architectes de notre réalité doués de pouvoir de réorganiser les atomes mêmes, y a-t-il un problème que nous ne pouvons pas résoudre. Y a-t-il une solution hors de notre portée ?
[…] Il est parfois plus facile de s’en tenir aux fausses suppositions de la science désuète que d’accueillir une information qui modifie tout ce que nous avions compris. Si c’est là notre attitude, nous vivons dans le mensonge. Nous nous mentons sur qui nous sommes et sur les possibilités à notre disposition. Nous mentons à ceux qui nous font confiance et qui attendent que nous leur enseignions les dernières vérités sur notre monde. Lorsque les découvertes actuelles affirment que les enseignements d’autrefois ne sont plus vrais, il faut effectuer un choix. Doit-on continuer à enseigner ces principes erronés et en subir les conséquences ? Si c’est ainsi que nous agissons, il faudra alors répondre à une question encore plus profonde : De quoi avons-nous peur ? Pourquoi le fait de savoir qui nous sommes, comment nous sommes arrivés ici et combien de temps nous sommes sur terre est-il si menaçant pour notre style de vie ?
Elucider ces points représente peut-être le plus grand défi de l’histoire humaine. Pouvons-nous affronter la vérité que nous avons souhaité découvrir ? Avons-nous le courage d’accepter qui nous sommes dans l’univers et le rôle que notre présence implique ? Si la réponse à ces questions est affirmative, alors il faut aussi assumer la responsabilité qui vient du fait de savoir que nous pouvons changer le monde en nous changeant nous-mêmes.
Nous avons déjà constaté que les croyances répandues qui mènent à la haine, à la division et à la peur sont susceptibles de détruire notre corps et d’anéantir notre monde plus rapidement que nous ne l’aurons imaginé. Nous n’avons peut-être besoin que d’une altération mineure dans notre perception de nous-mêmes pour reconnaître que nous sommes en effet les architectes de notre expérience. De l’avis des spécialistes, la survie de la civilisation et de l’humanité dépend avant tout des choix que nous effectuerons d’ici les prochaines années. Et ces choix exigent que nous nous considérions nous-mêmes et que nous considérions aussi notre rapport les uns aux autres et au monde d’une manière complètement inédite.
Notre ouverture à ces vérités profondes sur la vie déterminera si nos enfants survivront à nos choix et s’ils auront la chance d’explorer les prochaines vérités profondes une fois adultes.
retranscrit par Francesca du blog http://francesca1.unblog.fr/
Extrait du livre de Gregg Braden : Vérité essentielle – Activer la mémoire de nos origines, de notre histoire et de notre destinée aux Editions Ariane
Vos petits messages !