Nous sommes vos Frères de Sirius
Avec respect, nous demandâmes qui ils étaient et quelle était la raison de leur visite collective à cette heure tardive dans notre chambre. Ils répondirent :
- Nous sommes vos Frères de la planète Sirius B, et nous venons vous voir car vous avez désiré nous rencontrer.
Mon étonnement devait être visible, car je ne me rappelais pas avoir formulé une telle requête.
- N’as-tu pas exprimé le désir d’être en rapport avec des Plans Supérieurs de Conscience, et être en communication avec eux ? Nous serons heureux de répondre à vos questions à propos de ce que vous avez lu ce soir, mais sachez que nous ne sommes pas des enseignants, mais des « Opérants ».
- C’est une joie et un honneur profonds que de vous accueillir chez nous et de pouvoir nous entretenir avec vous. Êtes-vous basés sur vaisseau proche de la Terre ? Demandais-je.
- Oui ! Nous venons d’un vaisseau en rapport avec votre planète mais stationné à une distance éloignée.
- Puisque vous vous proposez de répondre aux questions que nous nous posons concernant ce message que nous avons reçu, canalisé par Sheldan Nidle, nous serions heureux de savoir ce qu’est cette « Porte des Etoiles » qui viendrait d’être installée.
- Oui ! Nous venons de rendre opérationnelle ce que vous appelez « Porte des étoiles ». Mais ce n’est pas une porte comme vous pouvez en avoir une dans votre chambre. Comment vous expliquer cela ? Ce n’est pas aisé pour nous qui ne communiquons pas comme vous le faites avec des mots si nombreux et si compliqués. Pour nous les choses sont dans leur réalité et leur simplicité. Nous n’avons pas de mots pour transmettre des représentations par un autre véhicule que la représentation de la réalité elle-même, selon sa nature, telle que nous la percevons. La pièce étant un peu fraîche je me mis à éternuer énergiquement. Cela eut pour effet de surprendre et de grandement étonner nos visiteurs qui ne semblèrent plus comprendre ce qui se passait.
- Que se passe-t-il ? Est-ce en rapport avec ce que nous disons ?
En riant de bon coeur, je leur explique que c’était en rapport avec la température ambiante et que c’est une réaction naturelle de l’organisme, qu’il soit humain ou animal.
- Ah oui ! Comme font les ours et les chevaux… Nous aimons beaucoup les animaux. Nous avons beaucoup d’amour pour eux car, tout comme vous, nous avons avec eux des points communs essentiels : nous avons une âme collective. C’est la raison pour laquelle nous sommes plusieurs, près de vous, ce soir.
S’engagea alors un échange passionnant sur l’importance de l’humilité, de la simplicité et de la de notre appartenance à une conscience collective supérieure. Tout à coup, Sélène fut prise d’un léger hoquet. De nouveau cela les surprit joyeusement. Je fis commentaire, comme pour l’en excuser, que cela était en rapport avec la nature de notre véhicule physique, et que c’était là une autre de ses manifestations, comme mes éternuements.
- Oui, reprirent-ils, nous aimons vraiment beaucoup les animaux. Tout d’abord parce que nous n’en avons pas sur notre planète comme vous vous en avez sur Terre, de tant d’espèces merveilleuses et si nombreuses. Vous ne savez pas, vous terriens, combien cette variété est exceptionnelle dans l’univers. Mais aussi, nous aimons les animaux parce qu’ils témoignent beaucoup plus de ces capacités de simplicité, d’humilité et d’amour que vous, les humains de la Terre, qui paraissez avoir perdu beaucoup d’entre elles du fait de votre langage, et de votre mode très formel de représentation du monde et de la réalité. Cela vous amène à complexifier votre rapport à la vie, à vos frères et aux autres règnes, tant et tant, que ce mode de fonctionnement vous coupe de votre Essence et vous fait éprouver la peur. Car sinon, peut-être, il vous semblerait être condamnés à l’ignorance, cette ignorance qui n’est due qu’à l’artifice de votre langage.
Je reconnaissais combien cela est vrai, dans un petit pincement de coeur. Un instant me vint la pensée d’expliquer comment nous, de la Terre, avions développé cette invalidité. De leur dire que d’autres êtres, venus d’autres planètes, nous avaient peu à peu imposé leurs pouvoirs et leurs cultures mortifères. Que les choses n’étaient pas ainsi aux temps anciens de Mû, et que nous étions dans d’autres capacités de conscience. Déjà le message lu y faisait allusion. Mais surtout, ils le savaient à l’évidence bien mieux que moi. De toutes les façons, ils avaient reçu mes pensées, aussi je donnais la préférence au besoin de leur poser une question concernant cette Porte des Etoiles dont il était fait mention dans le message transmis par Sheldan Nidle, et dont nous venions de prendre connaissance.
- Cette Porte n’est pas une porte comme, par exemple, vous avez cette porte dans votre chambre. Elle n’est pas dans un lieu donné. Elle n’est pas matérielle au sens où vous l’entendez. Elle entoure la Terre. Mais il est compréhensible que votre channel l’ait appelée « Porte », car elle constitue le moyen par lequel vous et votre Mère la Terre pourrez passer dans les autres dimensions.
- Ce serait donc plutôt comme un pont entre deux mondes ? proposais-je sans vraiment réfléchir.
- Cela ne peut se figurer. C’est comme une capacité nouvelle qui a été donnée à votre Mère la Terre et à vous ses enfants, sur un plan collectif, de réaliser un passage dans d’autres dimensions.
- Mais alors, nous qui essayons de construire des véhicules Merkabas interdimensionnels personnels et collectifs, devons-nous continuer ? Cela est-il toujours nécessaire ?
- Nous vous l’avons dit, nous ne sommes pas des enseignants, mais des opérants. Vos manières de penser et de vous représenter une certaine réalité nous semblent très complexes. Pour nous, tout semble si simple. Oui, nous pensons que tous pourront faire ce Passage de la façon la plus naturelle qui soit, sans avoir besoin d’apprendre des techniques compliquées. Vous n’avez pas besoin de papier et de crayons. Vous n’avez pas besoin de règle pour tracer les figures géométriques auxquelles tu as pensé tout à l’heure. Pour nous, tout est simple. Avez-vous observé comment le conférencier n’avait besoin d’aucun support, d’aucun moyen technique pour vous parler. Il se mettait tout simplement en rapport avec son Essence.
Nous avions observé effectivement cette manière directe et simple de nous parler, sans support aucun, sinon une vague feuille de papier devant lui, qu’il ne regardait jamais. Il me revint alors une observation que j’avais faite et qui m’avait donné envie de poser une éventuelle question au conférencier.
EXTRAIT de « Le Maître des Aîtres » canalisé par Cyrille ODON
Sur le blog de Francesca : http://francesca1.unblog.fr/
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