Les ordinateurs à base de protéines
Des appareils fabriqués à partir de molécules biologies annoncent l’arrivée prochaine d’ordinateurs compacts et d’une mise en mémoire plus rapide des données. Ils se prêtent bien à l’utilisation dans des ordinateurs à traitement en parallèle de l’information, à mémoires tridimensionnelles et à réseaux neuraux.
L’ordinateur le plus avancé au monde ne requiert pas une seule microplaquette semi-conductrice (puce). Le cerveau humain est constitué de molécules organiques qui se combinent et pour former un réseau hautement sophistiqué capable de calculer, percevoir, manipuler, s’auto-réparer, penser et sentir. Les ordinateurs digitaux peuvent certainement exécuter des calculs de façon beaucoup plus rapides et plus précise que les humains, mais même de simples organismes sont supérieurs aux ordinateurs dans les cinq autres domaines.
Il se peut que les concepteurs d’ordinateurs ne soient jamais capables de faire des machines possédant toutes les facultés d’un cerveau naturel, mais beaucoup d’entre nous pensent pouvoir exploiter certaines propriétés spéciales des molécules biologiques, en particulier les protéines, pour bâtir des composantes d’ordinateurs qui seront plus petits, plus rapides et plus puissants que n’importe quel appareil électronique présentement à l’étude.
Même si aucune composante d’ordinateur faite entièrement ou partiellement de protéines n’est encore sur le marché, d’incessants efforts de recherche internationale sont en voie de faire de saisissants progrès. Il semble raisonnable de prédire que la technologie hybride combinant des microplaquettes semi-conductrices avec des molécules biologiques va très bientôt passer du domaine de la science fonction à celui des applications commerciales.
Les scientifiques soviétiques ont été les premiers à reconnaitre et développer le potentiel de la bactériorhodopsin pour l’informatique dans le cadre ce qui est appelé le Projet Rhodopsin.
Yuri A.Ovchinnikov a obtenu un financement substantiel pour de telles recherches parce qu’il a eu l’oreille des chefs militaires soviétiques et qu’il fut capable de les convaincre qu’en explorant la bioélectricité, la science soviétique pourrait dépasser l’Occident en matière de technologie informatique.
De nombreux aspects de cet ambitieux projet sont toujours considérés comme des secrets militaires et ne seront peut-être jamais révélés.
Extrait de l’article de Robert R.Birge paru au SCIENTIFIC AMERICAN – mars 1993
Quelqu’un saurait-il ce qu’il en est de ce projet de nos jours ??
MERCI !
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