La révélation d’un contact avec les Dévas
Il n’existe pas de méthode facile pour parler avec les Dévas ou avec votre Soi profond en dix leçons ou en deux week-ends. Dans les civilisations industrielles, les gens attendent et désirent des résultats immédiats, mais la vraie communication vient de notre propre être et de notre vie dans le Tout. C’est plus quelque chose que nous devenons au cours de notre existence que quelque chose que nous apprenons. Ce que nous communiquons en réalité, c’est ce que nous sommes, une approche globale de sa vie, des autres et de nous-mêmes. Chacun de nous peut parler avec les Dévas.
Parfois, la voix intérieure disait des choses que je n’avais encore jamais entendues, comme :
« Ce matin le soleil brille sur les pages sur lesquelles tu es en train d’écrire et jette de longues ombres tremblantes. La plus grande partie de ce que fait l’homme jette de longues ombres et, comme dans le mythe de Platon, il prend ces ombres pour la réalité et il leur infuse tous les jours une vie fraîche. Quand il refuse de croire plus longtemps en elles, le tissu de lumière et d’obscurité devient de moins en moins distinct et se change graduellement en pure lumière. Vous aurez encore un monde de contrastes, mais ce seront des contrastes de couleurs non de noir et blanc, à la place d’une obscurité mêlée de pesanteur. L’étendue de la lumière sera immensément plus grande, et les surfaces ne feront plus que refléter, mais émettront la lumière de l’intérieur. Les surfaces elles-mêmes ne sont pas statiques ; ce sera un tableau mouvant, impossible à peindre par un artiste avec son matériel actuel. Les artistes seront artistes du vivant, et le tableau sera aussi large que l’univers…
Le pouvoir de la paix, qu’est-ce qui pourrait être plus fort que la paix. Plus profondément en elle, vous êtes à l’abri des tempêtes et vous ressentez ma paix comme une douce pluie qui tombe autour de vous. Encore plus profond et pas une feuille ne bouge ; c’est comme si le monde était pétrifié et attendait, dans l’expectative d’une tranquillité encore plus grande. Mais plus profondément encore la pétrification du monde s’est évanouie, et il y a de nouveau du mouvement, le plus léger, le plus aérien et le plus subtil des parfums, le plus faible des bruits, seulement des traces d’une couleur étincelante – le tout contenu dans cette inébranlable tranquillité.
Puis ce mouvement cesse et nous passons à un monde informel où sont en attente les semences, les potentialités de tous les autres mondes. Ce pays, vous ne pouvez pas le sentir, vous ne pouvez ni le voir ni l’entendre, mais vous savez que dans sa vibration contrôlée est la puissante et explosive force de l’amour avide de s’exprimer, attendant dans le creux de ma main, dans une paix sans précédent. C’est un monde de tremblement. Y entrer signifie s’abandonner à rien, à tout, glisser dans une coupe pleine d’amour et se laisser aller dans la texture arachnéenne d’on ne sait quoi, et dans cet abandon, être transporté par la puissance qui jaillit des profondeurs du Dieu d’Amour….
La vie sur Terre est très importante pour votre croissance. C’est mon terrain d’essai, l’escalier qui ramène vers moi, et l’acte qui rend possible ce privilège sacré est pour moi d’une beauté sans limites. Rien n’existerait sans un acte de création, et c’est peut-être pourquoi le mental limité a dégradé cet acte de la sexualité plus que tout autre.
Je recevais des idées bien nettes qui m’aidaient à voir la puissance de l’esprit, car j’étais très orientée vers le mental et j’avais besoin d’être tirée de mes ornières rationnelles.
Le mental qui déchire en pièces, analyse, critique, théorise, est comme un cancer ; la force vitale de croissance y est hors de contrôle… Mais que la mentalité du monde soit distordue ne signifie pas que le mental ne soit d’aucune utilité. Avec ma force de vie à la leur source on obtient une raison qui règle l’univers et la course des étoiles, jusqu’à la plus petite structure d’un grain de sable, si parfaitement, de façon si belle que chaque cheveu de chaque tête a un nombre, une destinée, un plan et une couleur.
Présence, mais Lui/Elle/Cela était beaucoup plus, plus proche, plus un Bien-Aimé, et le devenait de plus en plus. Pour combattre ma tendance à chercher refuge dans l’action extérieure et dans les opinions des autres, l’accent était constamment mis sur le choix de la voie intérieure :
La voix intérieure est douce et aimante, d’une douceur incroyable ; les voix extérieures sont dures, stridentes. La voix intérieure est pleine d’amour pour toi et pour toute chose ; les voix extérieures sont pleines de sollicitude pour le faux moi, les fausses valeurs, pour les choses qui abaissent la divinité de l’homme. La voix intérieure parle d’un seul propos ; les voix extérieures ne savent pas ce qu’elles cherchent – d’abord une chose, puis une autre, mais toutes abaissant la dignité de l’homme. La voix intérieure invite l’âme à la perfection ; les voix extérieures conduisent aveuglément à la destruction. La voix intérieure parle de beauté ; les voix extérieures en appellent froidement aux faits. La voix intérieure tient la vérité pour un noyau à protéger ; les voix intérieures tordent la vérité dans un moule d’où viendront toutes les erreurs. La voix intérieure se rattache à la destinée de tous ; les voix extérieures se consacrent entièrement à l’avancement d’une seule personne..
Extrait du livre : « La Voix des Devas » – L’essence consciente des végétaux de Dorothy Maclean – aux Ed. Ariane sur le blog de Francesca http://francesca1.unblog.fr/
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