Là où nous avons échoué

 

Nous avons échoué auprès d’enfants qui n’ont aucune conscience morale et se rendent à l’école armés jusqu’u dents, nous avons aussi échoué auprès d’enfants qui ne connaissent pas la différence entre le bien et le mal, qui ne s’intègrent pas, qui ne s’entendent pas avec les autres, ou qui passent à l’acte. Nous avons échoué auprès des jeunes d’abord intégrés dans un programme éducatif spécial puis en dernier recours, mis sous traitement médicamenteux. Nous avons échoué auprès de nos gamins qui vivent de chimères, qui passent d’innombrables heures devant des jeux vidéo et à naviguer sur le net.

Nous avons échoué parce que nous tentons tous de les guérir sur les plans cognitif, intellectuel et rationnel. Et pourtant, les blessures de ces jeunes affectent le plan énergétique, spirituel. Et c’est là qu’il faut les guérir.

1 enfant indigo

Nos enfants viennent en ce monde pour servir de canal très pur à la lumière t à l’amour de Dieu. Ils débordent de cet amour et de cette lumière ; leurs âmes, très anciennes, sont encore toutes chaudes du souvenir d la connaissance éternelle et universelle. Ils disposent du savoir et de la vision d’un univers de perfection joyeuse et harmonieuse.

Ils viennent empreints de cette perfection et sont projetés dans cet univers sauvagement imparfait. Intuitivement, à l’intérieur, ils savent parfaitement ce qui est bon et juste. Extérieurement, ils subissent tout ce qui est mauvais et vil en ce monde.

Leur cœur et leur âme se chagrinent quand ils prennent conscience de cet immense schisme entre la perfection et la sainteté de leur source, et l’existence meurtrie et tourmentée qu’ils découvrent ici-bas. La considérable disparité qu’ils perçoivent entre la perfection qu’ils connaissent intrinsèquement et l’imperfection de l’expérience terrestre les afflige durement. Ils deviennent comme des vases fracturés, incapable de contenir la lumière, de sustenter l’énergie sacrée de Dieu. La vie sur Terre les écorche aussi sur le plan affectif. Malgré notre immense désir de les protéger, il est impossible de sauvegarder nos petits des peines, réelles ou imaginées, que le quotidien leur inflige délibérément ou involontairement.

Pour la plupart des adultes, la plus grande douleur et la plus amère solitude proviennent du fait que par leurs actions ou leurs pensées, ils se dissocient, se séparent de Dieu. Pour nos enfants, la plus grande souffrance, l’angoisse et la solitude existentielle proviennent du fait que, en dépit de leur désir désespéré de demeurer connectés à Dieu, les forces discordantes de l’existence terrestre entraînent éclatement et séparation.  Bien qu’on les décrive comme très brillants, précoces, sages au-delà de leurs années, ils sont souvent perçus comme malheureux, rageurs et dépressifs. On dit d’eux que ce sont des enfants difficiles présentant des problèmes à l’école et à la maison. On les affuble de diagnostics tels que trouble s de l’apprentissage, hyperactivité et déficit d’attention….

Notre précieuse jeunesse, mérite d’être soulagée de ses maux et d’affirmer pour elle-même et pour nous, l’unité de l’âme universelle. Les jeunes ont besoin de nous apprendre que l’illumination vraie est de savoir qu’il n’y a jamais eu aucune séparation ; qu’il n’y a que l’Unité avec Dieu et avec l’Univers.

Alors comment guérir nos enfants ?

Pour transmuer les comportements négatifs, il faut au préalable en déterminer l’origine. Et cette cause des agissements négatifs se situe chez nos jeunes sur le plan énergétique, spirituel, à l’endroit même où ils sont blessés. Si nous drainons l’énergie des contusions émotionnelles d’un enfant, elles sont vidées de leur charge. Dès lors, le traumatisme n’a plus d’énergie. Le petit  peut alors guérir, et le comportement négatif cesse. Le flot de lumière et d’amour filtre à nouveau. La colère, le chagrin, la peur, la méfiance, le désespoir, l’angoisse, la honte, l’insécurité, l’égoïsme, le deuil, la panique, le sentiment d’infériorité, la haine, l’indignation, le ressentiment, a jalousie et la culpabilité. Chacune de ces meurtrissures peut être présent non seulement dans le corps émotionnel, mais aussi en un point spécifique du corps physique, provoquant ainsi une maladie physiologique.

Le parent n’est pas le guérisseur et il n’impose pas non plus de cure à l’enfant. Il agit plutôt en tant qu’auxiliaire ou assistant aimant et secourable, en vue de la guérison et de la transformation qui émaneront de la conscience et de l’énergie de Dieu, et de l’univers qui englobe l’âme de l’enfant et qui est englobé par elle. La guérison spirituelle survient promptement.

Pour l’heure, nous connaissons l’origine de la souffrance de nos enfants, nous avons où elle réside, nous connaissons le lieu sacré, au tréfonds du plus profond se situant au cœur de l’intérieur, où nous devons nous rendre pour activer la guérison.  Car seule la guérison des blessures affectives de notre jeunesse permettra à notre monde de s’élever vers une dimension supérieure, vers un plan de l’âme, de la vibration, transcendant. Accéder à cette dimension élevée sous-entend que tous, nous disposerons d’une sagesse et d’une compréhension plus vastes ; que nous saurons au-delà du savoir et que nous verrons au-delà de la vue, que nos facultés sensorielles seront plus fines ; que notre conscience sera plus évoluée ; que nous serons tous plus pleinement immergés en l’énergie-Dieu et reflèterons davantage la Lumière-Dieu. Alors, et seulement alors, notre monde pourra transcender les limites du présent pour passer à un espace-temps où la guérison universelle pourra avoir lieu, où l’espoir et la promesse séculaires d’un monde parfait pourront se réaliser. « Et les petits enfants seront leurs guides ».

Lorsque nous guérirons les traumas affectifs de nos enfants, là où ils se situent, sur le plan spirituel ou énergétique, alors ceux-ci seront guéris de leur souffrance ; dès lors, ils redeviendront sains et entiers.

Ils pourront alors dire « Plus Jamais » Et plus jamais n’aurons-nous à assister au drame d’enfants exprimant leur douleur par un comportement aberrant, criant leur angoisse avec des armes dans les cours d’école. Alors nos enfants nous conduiront au monde parfait qu’ils connaissent et qu’ils entrevoient.

A ce sujet, June Jordan, disait un jour :

« Pour secourir nos enfants, il faudra les laisser nous sauver du pouvoir que nous représentons ; il nous faudra croire à la différence qu’ils incarnent à jamais.  Et il faudra leur accorder le choix, sans craindre la mort, afin qu’ils viennent et fassent comme nous, ou qu’ils viennent et que nous les suivions, afin qu’un tout-petit nous ramène à l’enfant que nous serons toujours – vulnérable, avide et affamé d’amour et de beauté ».

Sauvons nos enfants…..

Vous pouvez reproduire librement cet article et le retransmettre, à condition que vous en respectiez l’intégralité et de citer l’Auteur-Source Francesca : http://devantsoi.forumgratuit.org/

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