Omraam a rejoint Agartha

 

 

omraam4aSalutations les plus chaleureuses du cœur de la Lémurie et de tous les membres de la Fraternité Lémurienne de la cité de Telos et du réseau de l’Agartha. Se joignent aussi à moi Adama, le roi et la reine de Telos, Ra et Rana Mu, tous les membres du Haut Conseil Lémurien de Telos, ainsi que votre grand maître et ami si bien-aimé de vous tous en France Omraam Mikhaël Aïvanhov, qui depuis son départ de votre dimension en 1986, en tant que maître ascensionné du réseau de l’Agartha, a continué à œuvrer avec nous sans relâche, et à vous assister personnellement, ainsi que votre pays, avec un amour et un dévouement extraordinaire.

C’est avec  une immense joie dans notre dimension que nous nous joignons tous à vous maintenant, de cœur à cœur, pour célébrer notre partenariat avec vous, ambassadeurs de lumière et d’amour que vous êtes, pour continuer notre travail et notre marche « ensemble » vers la plus grande victoire d’amour et de libération que notre planète expérimentera d’ici peu. La France a un rôle important à jouer dans le développement, et c’est pour cela que nous sommes disposés à vous apporter une assistance prodigieuse.

Nous félicitons tous les membres fondateurs de l’association Telos-France ainsi que notre président et ambassadeur pour la France, Gaston, pour l’initiative de lumière et d’amour que vous avez entrepris avec un si grand dévouement et enthousiasme, et pour le travail merveilleux que vous avez accompli ensemble en si peu de temps. Nous exprimons notre immense gratitude pour l’engagement que vous avez pris d’œuvrer avec nous pour assister cette grande mission de résurgence de la conscience Lémurienne dans notre pays et sur notre plante. Soyez assurés de notre collaboration intime et assidue avec vous tous. Notre présence et celle des Maîtres ascensionnés faisant partie de la Hiérarchie Spirituelle de votre planète sera avec vous, tous les jours pour supporter et énergiser vos projets d’expansion de la Lumière. En vérité, votre initiative et association deviendra un phare lumineux et d’inspiration, non seulement pour la France, mais pour toute l’Europe et au-delà.

Eventuellement, cette nouvelle conscience de divinité qui grandira rapidement donnera naissance à une nouveau monde, un cycle d’âge d’or sur votre terre, où tous ceux qui choisiront de s’identifier avec leur divinité et la manifester, jouiront de nouveau de tous les privilèges et bénéfices d’une civilisation galactique, du paradis magnifique que vous avez quitté, il y a si longtemps, et pour lequel vous ressentez maintenant une si grande nostalgie.

Mains dans la main, nous vous guiderons vers le niveau de conscience auquel vous devez accéder et évoluer pour recréer avec nous ce parais qui comblera tous vos désirs et aspirations. Ce qui est requis de vous maintenant pour recréer ce paradis, nous l’avons expérimenté et créé nous-mêmes quand notre continent a été détruit, et cela dans des conditions beaucoup plus ardues et pénibles que vous devez le faire maintenant ; parce que nous avons préparé et adouci le chemin pour vous, le cheminement que vous devez accomplir dans les prochaines années sera beaucoup plus facile pour vous qu’il n’a été pour nous. Soyez assurés, que tous ceux qui demanderont guidance et assistance seront entourés, et nous vous accompagnons à chaque pas, même si vous n’en êtes pas toujours conscient.

Bientôt, mes chers frères et sœurs, mes enfants bien aimés, la possibilité de collaborer face à face avec nous vous sera offerte, et nos deux civilisations deviendront de nouveau UNE dans l’unité d’un amour infini et perpétuel.

Je suis Adama de Telos, premier patriarche de cette planète, et votre père éternel qui vous aime tous très profondément.

Enseignement d’Omraam

 

Le point de vue du docteur Larry Dossey

floaties » Il est de rares moments dans notre vie où la découverte d’un livre particulier, d’un enseignement ou de paroles de sagesse nous stupéfie et nous laisse dans l’émerveillement, la gratitude et la joie. Nous savons d’emblée que nous venons de découvrir un inestimable trésor. Au moment où nous sommes en sa présence et en saisissons l’éclat nous percevons immédiatement la transformation qu’il opère en nous. C’est ce que j’ai ressenti lorsque j’ai découvert l’œuvre du remarquable maître spirituel bulgare Omraam Mikhaël Aïvanhov.

L’Histoire abonde en récits consacrés à des maîtres spirituels. Indépendamment des vérités que ces instructeurs ont révélées, peu d’entre eux ont marqué la vie des gens ou du monde en général. Pourquoi alors certains d’entre eux ont un tel pouvoir transformateur? Qu’un enseignement spirituel retienne notre attention ou non, dépend, bien sûr, de notre ouverture d’esprit, mais aussi d’autres facteurs. Il ne suffit pas que l’enseignement soit véridique; il doit être en accord non seulement avec la sagesse ancienne, mais encore avec les développements les plus récents de la connaissance. Il doit être pertinent, opportun et réalisable. Par-dessus tout l’enseignement doit d’une manière ou d’une autre, répondre aux besoins actuels et toucher en nous une corde sensible. Si à un moment donné ces conditions sont remplies, un effet magique peut se produire: nous, et le monde qui nous entoure, pouvons être transformés.

L’enseignement d’Aïvanhov n’est pas seulement en accord avec les plus grandes traditions de la sagesse ancienne, mais se trouve à l’avant-garde des connaissances sur le monde. En conséquence, ceux qui préfèrent les enseignements spirituels poussiéreux et vieillis, archaïques et obscurs, devront chercher ailleurs. Aïvanhov ne recommande pas de se réfugier dans un passé sentimental; en utilisant pleinement la raison et ses remarquables pouvoirs visionnaires, il propose une image sublime de la transformation humaine, moderne et très actuelle.

Les caractéristiques les plus frappantes de l’enseignement d’Aïvanhov sont la simplicité et la clarté qui illuminent toute son œuvre. Ses paroles, sobres et simples, offrent un contraste rafraîchissant avec les propos brumeux qui passent aujourd’hui pour enseignements «spirituels». Quelle joie de redécouvrir que la sagesse authentique n’a pas besoin d’être nébuleuse et impénétrable!

Bien que l’enseignement d’Aïvanhov concorde avec la meilleure des anciennes traditions de la sagesse, à bien des égards, il est original et nouveau. De toute évidence, Aïvanhov était conscient des acquis de la science moderne. Il respectait cette fenêtre sur le monde et grâce à sa remarquable intelligence et sa profonde compréhension, il l’a élargie encore davantage. Contrairement à de nombreux instructeurs spirituels, Aïvanhov n’a pas ignoré l’image moderne de l’univers, mais il l’a pénétrée directement et l’a dépassée. C’est là une des raisons pour lesquelles son enseignement est tellement adapté à notre époque.

De nos jours plus que jamais, les soi-disant instructeurs spirituels foisonnent. L’Occident en est plein et il est parfois difficile de reconnaître le sage du charlatan. Dans toute cette foire actuelle, trouver un véritable instructeur peut être, pour la personne en quête de la vérité, une entreprise des plus décourageantes. C’est un grand honneur et un immense privilège de recommander cet enseignement. Peu d’autres ont cette qualité. (…)

On me demande régulièrement dans mes conférences et mes ateliers : «Qui de nos jours est un véridique et véritable instructeur spirituel?» Maintenant je peux répondre sans hésitation: rencontrez Omraam Mikhaël Aïvanhov et regardez ce qui se passe. »

Larry Dossey
Auteur de : Recovering the Soul; Space, Time, and Medicine; Meaning and Medicine, et Beyond Illness
La médecine réinventée Vivez soleil, Suisse 2002 extrait de la préface du livre de G.Feuerstein : Le mystère de la lumière
Site internet de Larry Dossey

L’Ecran De La Conscience

 

 

L'Ecran De La Conscience  dans OMRAAM nous parle 3292490123018FSTant que l’homme ne fait pas un travail sur ses corps physique, astral et mental, il stagne dans les niveaux inférieurs de sa conscience ; et dans les niveaux inférieurs de la conscience, il se sent non seulement séparé des autres hommes et de la nature, mais aussi coupé de son origine divine.  

La conscience n’existe que comme une conséquence de tous les processus physiques et psychiques qui se déroulent en l’homme. Elle est comme un écran sur lequel son être intérieur projette des images. Et si ces images le tourmentent, le font souffrir, c’est dans sa vie même qu’il doit apporter des changements. Sinon il ressemble à celui qui, allant au cinéma et, mécontent du film qu’il voit projeter, en rendrait l’écran responsable et voudrait le changer. Eh non, ce n’est pas l’écran, c’est la bobine du film qu’il faut changer. De même, quand une émission de télévision ne vous plaît pas, vous ne vous en prenez pas à l’écran ; vous changez de chaîne ou bien vous éteignez le poste.  

Parce que la conscience se manifeste au niveau du cerveau, on s’imagine que c’est dans la tête, dans la pensée qu’il faut changer quelque chose pour changer d’état de conscience. Non, c’est une erreur.  

La conscience est le résultat du fonctionnement de toutes les cellules du corps ; c’est donc sur toutes les cellules du corps qu’il faut agir pour changer la conscience, et non sur l’écran, le cerveau, qui n’y est pour rien. Combien de personnes se plaignent d’être tourmentées par des angoisses, des obsessions dont elles ne savent pas comment se débarrasser ! Elles ne se doutent pas que c’est elles-mêmes qui, depuis plusieurs incarnations, ont fabriqué ce film ; la bobine a été donnée quelque part à un opérateur qui la projette maintenant sur l’écran de leur conscience.  

Toutes ces images qui tourmentent les êtres viennent de très loin.  

Ce n’est pas la conscience qui les fabrique, elle ne fait que servir d’écran, elle n’est en rien responsable de tout ce qui s’y projette de bon ou de mauvais. Le film a été préparé depuis longtemps, et maintenant il tourne ; par moments ce sont des images harmonieuses avec de belles couleurs ; puis tout s’assombrit, des images peu rassurantes défilent à nouveau… Et ainsi de suite, le film se déroule implacablement jusqu’à ce que l’homme ait compris qu’il doit mobiliser toutes les puissances de son être afin de travailler à réaliser un nouveau film.  

Prenons le cas d’un malfaiteur ; un voleur ou un meurtrier… Quoi qu’il fasse, il ne peut se débarrasser de certaines inquiétudes : la police, la prison, la vengeance de ses victimes, le remords.  

Pourquoi ? Parce qu’il a déclenché certains processus qui se reflètent maintenant sur sa conscience : il ne peut plus avoir la paix. Rien ne pourra apaiser sa conscience tourmentée, excepté s’il répare ses erreurs. C’est pourquoi on voit parfois des personnes qui viennent se livrer spontanément à la police et acceptent d’être punies pour leurs fautes : quelque chose en elles leur dit qu’elles méritent une sanction mais aussi qu’elles doivent réparer. Car c’est en réparant qu’elles libèrent leur conscience : ainsi sur leur écran passera désormais “un nouveau film”.  

Un homme a commis un crime et on lui inflige une punition ; c’est normal, mais c’est insuffisant. Il ne faut pas se contenter de punir les malfaiteurs, il faut aussi leur donner les moyens de réparer leurs fautes. Sinon ils en veulent d’autant plus à celui qui a pris les sanctions contre eux, car ils vivent continuellement avec l’obsession du mal qu’ils ont fait. Pour les remettre sur la bonne voie, il faut les aider à libérer leur conscience en leur donnant des conditions pour réparer leurs fautes.  

Que ce soit donc bien clair : nous n’avons pas le pouvoir de changer notre conscience, nous n’avons que celui de changer notre vie. Mais comment convaincre les humains ? Ils croient posséder un pouvoir formidable sur eux-mêmes : ils feront n’importe quelle bêtise, mais cela n’aura aucune conséquence, ils vivront tranquilles… par le raisonnement il leur suffira de changer quelque chose dans leur tête.  

Les pauvres, ils auront vite fait de mesurer l’étendue de leur pouvoir ! Ils arriveront peut-être à se donner un air assuré devant les autres, mais s’ils ont mal agi, quoi qu’ils fassent, quelque chose en eux va de plus en plus s’obscurcir et s’effriter. Même les mages à qui les esprits de la nature obéissent, s’ils commettent des erreurs, doivent subir les conséquences de ces erreurs, car quelque chose s’est inscrit là, sur l’écran de leur conscience, et cette inscription les poursuit, aucune volonté n’a  le pouvoir de l’effacer.  

Pour avancer dans la vie avec assurance et vous sentir en sécurité, vous devez soumettre vos pensées, vos sentiments et vos actes aux lois de la droiture, de l’intégrité, du désintéressement. Dès qu’une de ces lois est transgressée, vous perdez vos pouvoirs. Ils ne reviennent que si vous réparez vos erreurs et reprenez la bonne direction.  

Et justement, ce qui différencie les vrais spiritualiste des hommes ordinaires, c’est qu’ils prennent rapidement conscience de leurs erreurs et s’empressent de les réparer. Voilà où est leur pouvoir : dans le fait de reconnaître qu’ils se sont trompés et de chercher à réparer. C’est ainsi qu’ils agissent indirectement sur leur conscience : d’autres inscriptions apparaissent alors sur l’écran et ils peuvent continuer à avancer dans la lumière et dans la paix.  

Une conscience tourmentée ne peut pas être apaisée d’une façon durable par des raisonnements, des médicaments ou des visites chez un psychologue. Je le répète, si on veut vraiment aider les humains, il faut leur fournir des conditions pour réparer leurs erreurs et donner ainsi une nouvelle orientation à leur existence. Les philosophes, les psychologues, les psychanalystes, les psychiatres devraient mieux étudier cette question de la conscience : qu’est-ce que la conscience et comment travailler sur elle.  

La conscience est un domaine très vaste, car, ainsi que je viens de vous le dire, elle n’est pas uniquement une propriété du cerveau. Chaque cellule qui compose notre corps physique, chaque cellule de chaque organe possède sa conscience propre. Evidemment cette conscience est réduite, mais elle est aussi bien réelle, car chaque cellule est vivante et tout ce qui vit est doté d’une conscience. Seules les modalités sont différentes.  

Le créateur a donné une conscience à toutes les créatures animées ou inanimées, mais selon leur degré d’évolution cette conscience est plus ou moins éloignée de leur corps physique, matériel. Chez les minéraux, elle se situe très loin, c’est pourquoi ils sont dans cet état d’inertie. Chez les plantes, elle est plus proche, et chez les animaux encore davantage. Les minéraux, les végétaux et les animaux ne possèdent pas une conscience individuelle, mais une conscience collective. Pourquoi les animaux, par exemple, ont-ils des périodes déterminées pour la procréation, pour la ponte, pour les migrations, pour la mue, etc ?… parce qu’ils obéissent à une âme-groupe qui les dirige. Seuls les humains ont une conscience individuelle, donc une volonté propre. C’est cette conscience individuelle qui fait d’eux non seulement des êtres pensants, mais des individus autonomes. La question maintenant pour eux est de savoir comment utiliser cette autonomie.  

A quelque organe qu’elles appartiennent, les cellules ont des représentants dans le cerveau pour transmettre leurs réclamations, exprimer leur satisfaction ou leur mécontentement. Exactement comme les citoyens qui élisent un député pour les représenter au Parlement ou les ouvriers qui choisissent un représentant syndical pour défendre leurs intérêts. Oui, c’est le même principe, parce que les humains ne peuvent rien inventer qui n’existe déjà quelque part dans l’organisme ou dans l’univers. Par l’intuition, la réminiscence ou le tâtonnement, nous sommes obligés de retrouver des lois, des processus, des phénomènes qui existaient bien avant nous, car ils sont l’œuvre de l’Intelligence cosmique.  

Dans la partie antérieur du cerveau se trouvent des cellules qui sont les représentantes conscientes de tout le corps ; les cellules des autres parties du cerveau sont aussi des représentantes, mais inconscientes ou subconscientes. La soi-conscience a seulement pour siège ces quelques cellules en avant du cerveau. Dans la partie postérieure, le cervelet par exemple est le siège des pulsions instinctives ; l’avidité, la sexualité, l’agressivité. Ces cellules ont donc aussi des représentantes qui montent à la tribune pour réclamer, exiger. C’est ainsi que dans l’homme se manifestent des besoins dont il ne comprend pas toujours la nature ni l’origine.  

Combien de personnes, par exemple, sont étonnées des rêves qu’il lui arrive de faire la nuit ! Et elles le disent : ces rêves n’ont aucun rapport, leur semble-t-il, avec leurs préoccupations conscientes. Et bien, justement, le rêve est le moyen qu’a trouvé la nature pour faire apparaître à la conscience des désirs enfouis jusque-là dans les profondeurs de l’inconscient. Et la conscience, je vous l’ai dit, est un écran ou un tableau d’affichage où viennent s’inscrire les demandes formulées par ces différents “moi” qui constituent notre double nature inférieur et supérieure. Alors de temps en temps, il s’y inscrit des choses tout à fait surprenantes qui n’apparaissent jamais à l’état de veille. 

L’être humain est donc une entité double, faite de deux natures, inférieure et supérieure, mais il est aussi l’écran sur lequel ces deux natures viennent se projeter. Sur cet écran il peut produire des changements, mais indirectement, en agissant sur l’un ou l’autre de ses deux natures. Et en même temps, il peut agir dans l’univers entier, car, par ses différents corps, il est lié à tout ce qui existe. C’est pourquoi il lui est tellement difficile, impossible même, de se connaître ; il se manifeste le plus souvent à son insu, tantôt dans un plan, tantôt dans un autre, et c’est l’écran de sa conscience qui lui renvoie plus ou moins clairement les échos, les reflets de ce qu’il est en train de faire. Cet écran lui permet de s’étudier, de se regarder comme dans un miroir, mais il ne peut pas agir directement sur le miroir. Il peut agir partout dans l’univers parce qu’il possède ces instruments très puissants que sont la pensée, le désir, l’imagination, la volonté, mais sur le miroir il ne peut pas agir ; le miroir ne fait que lui renvoyer le reflet de ses différentes activités.  

Depuis des milliards d’années, l’être humain a attiré à lui des éléments de toutes les régions de l’espace, et c’est grâce à ces éléments qu’il a réussi à se construire non seulement un corps physique, un corps astral, un corps mental, mais aussi l’ébauche d’un corps causal, d’un corps bouddhique et d’un corps atmique. Son “moi” est donc dispersé à travers tous ces corps, toutes ces régions, et c’est pourquoi il arrive à toucher des puissances, des forces qui se reflètent ensuite sur sa conscience. S’il est lucide, attentif, il regarde cet écran, il déchiffre et il se dit :Ah, là, par ma pensée, par ma volonté, mes désirs, j’ai remué des marécages, ça se voit sur l’écran, il faut que j’y remédie“. Et s’il a touché le Ciel, il voit des splendeurs apparaître sur l’écran et il s’instruit, se réjouit. C’est ainsi qu’il “prend conscience”, comme on dit, de la réalité des choses.  

En fait, ces prises de conscience n’apportent à chacun de nous que quelques indices. Ce que nous découvrons dans ces moments-là ne représente pas encore la totalité de nos activités ; nous possédons un champ d’action beaucoup plus vaste, même si nous ne savons ni comment ni où nous agissons, car notre conscience ne reflète qu’une infime partie de notre véritable existence et de nos véritables activités. Nous avons des racines dans toutes les régions de l’espace et nous sommes donc formés de particules de toutes ces régions. C’est pourquoi, même si notre conscience ne reflète pas la totalité de nos activités dans ces différents plans et régions, elle nous fournit suffisamment d’indices pour nous éclairer sur la nature et l’origine de nos pensées, de nos sentiments, de nos désirs, de nos actes. Pour mieux se connaître, chacun doit s’habituer à travailler avec ce miroir qu’est la conscience, sinon il ne deviendra jamais le maître de sa destinée.  

Car, il faut le savoir, chaque être humain héberge en lui-même des ennemis qui ne sont pas encore déclarés, jusqu’au jour où, tout à coup, ils sortent, et alors quelle surprise ! Oui, en nous des ennemis sont là depuis longtemps ; nous n’en avons aucune idée parce qu’ils ne se sont pas encore manifestés sur l’écran de notre conscience, mais un jour ou l’autre ils font irruption et nous devons nous y préparer afin d’avoir des armes pour nous défendre. De même, il nous arrivera certainement aussi de prendre soudain conscience que, depuis longtemps déjà, nous étions accompagnés de présences lumineuses qui nous orientaient, nous soutenaient, nous réconfortaient.  

Par sa conscience, l’homme est donc placé à la frontière des mondes inférieur et supérieur. S’il n’est pas vigilant, si sa conscience n’est pas éveillée, ce sont les forces obscures du monde inférieur, et particulièrement les forces du plan astral, qui cherchent à s’emparer de lui pour le broyer et le dévorer. Mais de même qu’il ne doit pas se laisser aller à l’attraction du monde inférieur, il doit aussi éviter de s’abandonner totalement à celle du monde supérieur : il faut qu’il travaille avec les forces célestes bénéfiques, oui, mais sans perdre de vue l’équilibre qui doit régner entre le haut et le bas. Du moment qu’il est sur la terre, il ne doit pas chercher à la quitter prématurément ni à se dérober à ses obligations, car il a pour mission de travailler sur la terre avec les moyens du Ciel. La conscience de l’homme doit être une conscience du milieu, du centre, à la limite des mondes supérieur et inférieur.  

S’il est si difficile pour l’être humain de se connaître vraiment, c’est qu’il représente un monde immense et d’une extrême diversité. En haut, dans son Moi supérieur, son Moi divin, sans doute se connaît-il, mais de cette connaissance il n’a pas encore, intellectuellement, une conscience claire. C’est pourquoi maintenant ses efforts doivent tendre vers un but ; se connaître ici, à travers son cerveau, à travers la matière. Sinon, à quoi lui sert-il que Dieu l’ait créé avec tant de sagesse s’il reste dans l’ignorance de sa propre réalité ?  

Comme Dieu, qui l’a fait à son image l’être humain par sa conscience existe dans toute la création. Et c’est parce qu’il ne le sait pas que sa vie est tellement difficile. En particulier, quand il se heurte aux êtres et aux choses sans savoir qu’ils sont en lui et que lui est en eux. Cette vérité est la base de la morale. Tous les commandements concernant le respect, l’amour du prochain, ont pour fondement que ce que l’on fait aux autres, c’est également à soi-même qu’on le fait. Même s’il ne le sent pas, parce que sa conscience est tellement limitée et obscurcie, les souffrances que l’homme inflige à son prochain se reflètent sur lui ; en détruisant quelque chose chez les autres, il détruit à son insu quelque chose en lui-même. Un jour, il éprouve certains malaises, certains troubles, et il ne comprend pas pourquoi : eh bien, c’est tout simplement la manifestation en lui des dégâts qu’il croyait avoir seulement commis chez les autres.  

Celui qui travaille avec la sagesse, développe son corps causal, et un jour son corps causal ne fera qu’un avec son corps mental. S’il travaille avec l’amour désintéressé, il développe son corps bouddhique qui viendra se fondre dans son corps astral. S’il travaille avec la ferme détermination de réaliser la volonté de Dieu, il développe son corps atmique qui représente la force primordiale et cette force se manifestera à travers son corps physique. L’homme ne doit jamais séparer en lui ces deux natures, mais travailler à réaliser leur fusion, car c’est à ce moment-là qu’il deviendra tout-puissant dans le plan physique, tout amour dans son cœur et omniscient dans son intellect.  

Pour le moment, le haut et le bas en lui sont séparés ; il y a entre eux cet écran où l’un et l’autre viennent se projeter à tour de rôle. Mais un jour, quand ils se seront fusionnés, il n’y aura plus d’écran, ou plutôt tout sera écran, parce que ce n’est pas avec un petit écran que l’on peut tout connaître et être partout à la fois. Si vous êtes limité, vous vous trouvez devant un écran limité ; mais si vous n’avez plus de limite, tout l’univers devient écran, vous habitez l’immensité et vous possédez la connaissance véritable. 

 

 Omraam Mikhaël Aïvanhov – Extrait du Synopsis n° 3 – « Et il me montre un fleuve d’eau de la vie” Chapitre1, page 195  : L’ECRAN DE LA CONSCIENCE aux Editions Prosveta    

La perfection

gif et floatiesJe ne nie pas que les artistes aient laissé des chefs-d’œuvre immortels qui inspirent et font évoluer l’humanité tout entière, mais d’après la Science initiatique, d’après l’Intelligence cosmique qui m’a révélé le but de la création, je pense qu’il ne faut pas s’arrêter là car il existe encore des degrés supérieurs de l’art. J’admire les cathédrales, les symphonies et les statues, mais le véritable idéal, c’est de réaliser toutes ces splendeurs en soi-même, c’est d’être soi-même les tableaux, les statues, la poésie, la musique, la danse… Vous direz : « Mais personne ne profitera de ces chefs-d’œuvre!  «  

Vous vous trompez. Les véritables instructeurs de l’humanité qui se créaient eux-mêmes, qui s’écrivaient eux-mêmes, bouleversaient toute la terre par leur seule présence parce qu’on voyait et entendait à travers eux toutes les couleurs, toutes les formes, tous les poèmes et toutes les musiques du monde. Un être qui se crée lui-même, qui écrit lui-même son propre livre, fait beaucoup plus pour l’humanité que toutes les bibliothèques, tous les musées et tous les chefs-d’œuvre de l’art parce qu’ils sont morts tandis que lui est vivant! En réalité, tout ce que je vous dis là n’est pas nouveau, Jésus le savait et je suis seulement allé lui demander ce qu’il pensait quand il a dit à ses disciples: « Soyez parfaits comme mon Père Céleste est parfait ». 

C’est tout. Il ne leur a donné ni détails, ni explications, mais moi, il y a très longtemps, je les lui ai demandés. Je lui ai dit: « Mais Seigneur, tu nous demandes trop! Comment se fait-il que tu ne connaisses pas un tout petit peu mieux la nature humaine? Ils sont faibles, les humains, ils sont limités… Comment se fait-il que tu leur aies donné des prescriptions pareilles?… Tu nous demandes de soulever la terre. Nous n’avons pas assez de forces … «  

Alors il m’a répondu: « Oui, tu as raison, mais seulement parce que tu regardes le côté terrestre, l’apparence. En apparence, c’est vrai, l’homme est faible, mais moi, j’ai vu tout ce qu’il possède en lui d’éternel et de tout-puissant, c’est-à-dire son esprit qui est sorti de Dieu, qui ne meurt pas, qui est indestructible, et qui est capable de lui donner toute la puissance du Ciel. C’est pourquoi j’ai enseigné aux hommes ce haut idéal.  » En entendant cela, j’ai été stupéfait et j’ai compris aussi que tout ce que Jésus n’avait pas expliqué à ses disciples, il peut l’expliquer maintenant à ceux qui le lui demandent. Aujourd’hui, sans leur donner d’explications psychologiques, scientifiques et philosophiques, on continue à faire ces citations: « Soyez parfaits comme votre Père Céleste est parfait. » 

Mais comment peut-on être parfait? On ne peut être parfait comme le Père Céleste si on ne Le prend pas Lui-même comme modèle, comme le centre de sa vie. Les hommes n’arriveront jamais à la perfection du Seigneur parce qu’ils ne L’ont pas pris Lui-même comme le levain qui fait monter la pâte -, ils ont pris on ne sait quoi à côté de vieux, de vermoulu, et ils attendent que ce soit solide. On ne se sert pas d’une paille pour faire un bâton, on ne construit pas sa maison avec de la glace ou de la cire -, il faut trouver des matériaux qui soient solides, qui résistent à tout, c’est cela la vraie science. 

La vraie science, c’est de former en soi, dans la profondeur du corps physique, ce corps que l’on appelle le corps de la gloire, le corps de l’immortalité, le corps de la lumière, le corps du Christ, car ce corps est fait d’une matière qui résiste à tout. Pour le former, il faut savoir comment aimer, penser, prier, et se lier au Ciel. Tant qu’on ne réalise pas les conditions, il est impossible d’obtenir de grandes choses. 

Essayez de choisir et de former en vous l’idéal le plus haut, le plus sublime: l’idéal du Christ. Comment Jésus est-il devenu le Christ? Posez-lui la question et il vous répondra: « J’ai laissé une trace sur la terre, et cette trace ne peut s’effacer parce que j’ai réalisé le corps de la gloire. J’ai aimé le Seigneur, je L’ai pris comme modèle, et une multitude d’êtres et de forces sont venus à mon aide. Moi, j’ai seulement pensé et aimé, mais je n’étais pas seul, j’ai appelé toutes les créatures de la hiérarchie céleste et pendant que je m’occupais seulement de contempler, d’aimer et de parler au Seigneur, elles sont venues remplacer les particules de mon corps par des particules lumineuses et divines, elles sont venues tout sanctifier en moi. Mon idéal était de ressembler à mon Père Céleste et je suis devenu comme Lui. 

gif et floatiesMaintenant faites comme moi!  » Voilà ce que m’a dit Jésus. Et si, vous aussi, vous aimez ce haut idéal, il vous enverra une hiérarchie d’anges qui s’occuperont de vous purifier, de vous transformer et il ne restera même plus une trace de ce que l’hérédité avait accumulé en vous depuis des siècles. Pour devenir comme son Père Céleste, Jésus lui aussi a été obligé d’avoir ce haut idéal, mais ce n’est pas lui qui s’est occupé de remplacer chaque cellule, chaque particule de son corps, car cela aucun homme ne peut le faire. Il y a d’autres entités qui savent remédier à la structure de la matière, et nous devons seulement les inviter. C’est cela notre travail, et elles, elles font l’autre moitié du travail. Que fait le cultivateur? 

Il sème ; c’est la moitié du travail. Ensuite la pluie, le soleil et d’innombrables entités qui vivent dans l’eau, dans l’air, dans la terre se mettent à travailler sur les graines, et c’est l’autre moitié dont le cultivateur, lui, n’a pas à s’occuper car ce n’est pas son affaire. Son affaire était de semer. Quand le père a déposé un germe dans le sein de la mère, croyez-vous que c’est elle ensuite qui fabrique tout, que c’est elle qui ajuste les atomes et les molécules pour que naisse un enfant aussi beau et bien-portant? Non, il y en a d’autres qui s’en chargent, des milliers et des milliers d’entités. De la même manière, un Initié sème des graines, déclenche certains processus, les oriente, et ensuite la nature entière et toutes les puissances du cosmos se chargent de faire le reste. Voilà ce que Jésus m’a expliqué. 

Et maintenant posez aussi la question à Jésus : « Et notre Maître qui est là sur ce Rocher et qui nous parle, devons-nous l’écouter et le suivre? » Il vous répondra: « Votre Maître est mon serviteur, il a appris beaucoup de choses auprès de moi, il vous les transmet et si vous l’écoutez, vous parcourrez beaucoup plus rapidement le chemin de votre évolution ». 

Que la lumière et la paix soient avec vous! 

Extrait de Atteindre la Plénitude de OMRAAM MIKHAËL AÏVANHOV – LE HAUT IDÉAL page 7 

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